Ephéméride du 18 Avril

bonjour à tous

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Le Dicton du Jour

 

Avril fait la fleur,
Mai en a l’honneur

 

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Saints à Fêter

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–Saint Parfait de Cordoue Prêtre et martyr à Cordoue (+ 850)
Il desservait une paroisse et, comme tous ses confrères, il savait qu’il risquait sa tête à vouloir convertir les musulmans. Il se méfia donc quand deux musulmans l’abordant dans la rue lui demandèrent ce qu’il pensait de Mahomet et de Jésus car, disaient-ils, « nous ne désirons que nous instruire ». Il se mit à leur prouver que Mahomet était un faux prophète et que seul Jésus était le sauveur. Ils souhaitèrent le bonjour à saint Parfait, le laissèrent rentrer tranquillement chez lui, puis quelques jours après, ils le dénoncèrent à des amis. Traduit devant le tribunal arabe, il fut condamné à mort. Une fois encore et publiquement, il dit ce qu’il pensait de Mahomet et du Coran. Son culte passa en France puisque les chanoines de la cathédrale de Paris chantèrent longtemps une messe solennelle en son honneur chaque 18 avril.

–SAINT ACACE (+ 450)
Evêque de Mélitène. Il fut célèbre par sa connaissance des Saintes Ecritures et sa prudence pastorale. Il prit part au concile d’Ephèse qui, en 431, condamna l’hérésie de Nestorius. Toute sa vie, il garda une position intransigeante en ce qui concerne l’union des deux natures en Jésus-Christ, conseillant aux évêques d’Arménie de s’en tenir à la foi des conciles et à s’instruire sur la conduite à tenir en vue de préserver l’équilibre délicat de la foi en ce mystère.

–Bienheureux André Hibernon (+ 1602)
Confesseur. Ses frères franciscains disaient de lui : » Il était doué de toutes les vertus. » Né en Espagne à Murcie, il est pauvre. Il se place chez l’un de ses oncles et, à force de privations sur son maigre salaire, il met assez d’argent pour donner une petite dot à sa soeur qui, sans cela, ne pouvait se marier. Puis il quitte le monde pour la vie conventuelle, ne voulant connaître qu’un seul enseignement : celui de la croix. Beaucoup de Maures lui durent leur conversion en cette époque de la « Reconquista« . Il ne leur parlait que de Jésus et Jésus les entraînait à sa suite. Ce fut cela le miracle de sa vie.

–SAINT APOLLONIUS (+ 186)
Martyr. Patricien romain, il fut sommé de rendre raison de la foi qui était la sienne. Comme c’était un personnage considérable et des plus cultivés, les philosophes vinrent écouter le rapport qu’il lut devant le Sénat. Il fut traité avec beaucoup d’égards, mais ce rapport lui valut un procès où il affirma « prier Dieu tous les jours pour l’empereur qui règne sur la terre par la seule volonté divine. »

–Sainte Athanasie (+ 860)
Elle naquit dans l’île d’Egine en Grèce. Une destinée étonnante pour celle que ses parents contraignirent au mariage. Seize jours après les noces, des barbares firent une incursion dans l’île et massacrèrent son jeune époux qui travaillait aux champs. Un édit impérial ordonnait à l’époque aux veuves de se marier avec un païen. Ce qu’elle fit, et elle le convertit si bien qu’il voulut entrer dans un monastère. Elle fit de même et quatre ans plus tard elle fut élue higoumène. Elle dut se rendre à Constantinople, mais elle garda la nostalgie de la solitude d’Egine. Dieu lui donna la grâce de l’appeler à la joie du ciel sept ans plus tard.

Selon une autre source:

Originaire de la petite île d’Egine en Grèce, elle aspirait à la vie religieuse et elle fut contrainte de se marier deux fois. Son premier époux était riche et de bonne conduite. Elle fit bon ménage avec lui jusqu’au jour où il fut tué en défendant le port d’Egine dont les Maures d’Espagne tentaient de s’emparer. La loi obligeait les jeunes veuves à se remarier car la guerre dépeuplait le pays. Son nouvel époux était aussi bon que le premier. Comme elle, il aimait les pauvres. Lui restait à la maison, distribuant nourriture, vêtements et médicaments. Elle chevauchait un âne, parcourant le pays à la recherche des impotents et des pauvres honteux(*). Devenus vieux, lui, quitta l’île pour entrer dans un monastère où il mourut quelques mois plus tard. Elle ouvrit leur grande maison pour y installer une communauté de religieuses.

–Sainte Aye (8ème s.)
Elle épousa saint Hidulphe et tous deux se regardaient comme consacrés à Dieu. Leur martyrologe n’en dit pas plus. Il dit l’essentiel : »On ne connaît point le détail des oeuvres saintes opérées par ces deux vertueux époux, faute de documents. » (P. Guérin). Qu’importe puisque l’essentiel a été dit.
–Ste-Agia de Mons
Fille de Brunulphe, comte des Ardennes et épouse de Saint-Hidulphe de Hainault. D’un commun accord, ils décident de se séparer pour entrer en religion. Elle se joint donc à l’abbaye bénédictine de Mons et est plus particulièrement vénérée par les béguines de France (+ vers 714) Sainte-Agia de Mons est invoquée par les personnes qui sont victimes de fausses accusations et qui souhaitent faire éclater la vérité.

–BIENHEUREUSE CLAIRE GAMBACORTI (+ 1420)
Une sainte du pardon donné à tous ses ennemis. Lorsque son père fut élu à la tête de la République de Pise, il annonça qu’il fiançait sa fille Thora, nommée aussi Clara, avec un jeune noble de la ville, Simon de Massa, âgé de 14 ans. Elle l’épousa, mais ne changea rien de ses habitudes de vivre pour les pauvres. Simon tomba bientôt malade et mourut quelques mois plus tard. Claire voulut entrer chez les clarisses. Son père et son frère s’y opposèrent et l’enfermèrent dans une chambre de la maison. Sa constance les ébranla. Ils acceptèrent enfin qu’elle puisse suivre sa vocation, ce qu’elle fit dans l’humilité et l’obéissance entrant au monastère Saint-Dominique de la ville de Pise. Vingt-quatre ans plus tard, les Visconti envahirent Pise et Pietro Gambacorti fut tué. Claire ne pouvant offrir l’asile à ses deux frères, eut également la douleur de les voir assassinés. La fortune tourna et Appiano Visconti fut à son tour assassiné. Pardonnant à sa famille, Claire recueillit dans son monastère sa femme et ses deux filles, les sauvant de la vengeance populaire. A quelque temps de là, Claire rendit son âme à Dieu.


–Saint Cosmas (9ème s.)
Evêque de Chalcédoine. Il sut résister à l’empereur iconoclaste et, pour sa foi dans le culte des Saintes Images, qui sont le témoignage de l’Incarnation du Fils de Dieu, il connut les tourments et l’exil.

–SAINT ELEUTHERE (+ 130)
Martyr à Messine en Sicile, avec sa mère sainte Anthie. La tradition veut qu’il ait été évêque en Illyrie (actuelle Slovénie) puis venus en Sicile, ils connurent de cruels supplices avant d’être exposés aux bêtes, puis égorgés dans les jeux du cirque. La tradition veut aussi que leurs reliques soient à Rieti en Ombrie.
–Saint Euthyme de Carelie (+ 1435)
Confesseur. Vers 1410, il s’en vint en Carélie finlandaise pour évangéliser les chrétiens néophytes. Il fonda à leur intention un monastère orthodoxe dont le rayonnement était un soutien pour leur foi nouvelle. Il dut affronter les Suédois qui, eux aussi, évangélisaient mais en missionnaires de l’Eglise latine. Six années après sa mort, l’Eglise russe le compta officiellement au nombre des saints.

–BIENHEUREUX FRANCOIS REGIS CLET (+ 1820)
Martyr à Ou-Tchan-Fou en Chine au temps où tant de missionnaires donnèrent le témoignage de la foi qu’ils annonçaient au peuple chinois.

–SAINT GAUDIN (+ 1176)
ou Galdin. Archevêque de Milan. Dès qu’il fut ordonné prêtre, il reçut la charge de chancelier de l’évêque. Il connut, en 1262, le sac de Milan par l’empereur Frédéric Barberousse qui en voulait à la liberté que prenaient les magistrats de la ville. Il aida les habitants de telle manière que ceux-ci le demandèrent comme évêque en 1266. Il fut un pasteur efficace, humble et tout donné à son peuple qui remarquait qu’au sortir de la prière, il était comme un homme divin, rempli de force et de douceur.


–Bienheureux Idesbald Van der Gracht abbé (+ 1167)
ou Idesbaud.
Idesbald Van der Gracht fut le troisième abbé de l’Abbaye des Dunes de 1155 à 1167. Le 13 novembre 1623, des moines découvrirent sous les ruines de la salle capitulaire de l’abbaye détruite une caisse en plomb abritant le corps intact d’ Idesbald. Cette découverte marqua le début d’une profonde dévotion à l’abbé Idesbaldus sur toute cette partie de la côte. […] En 1894, Saint Idesbald fut béatifié par le pape Léon XIII et, depuis le 6 avril 1831, son corps repose définitivement dans l’église OLV ter Potterie à Bruges.
Abbaye des Dunes: abbaye cistercienne, fondée en 1120, au bord de la Mer du Nord, rattachée à Clairvaux en 1137.
La béatification canonique d’Idesbald van der Gracht (1894), troisième abbé de l’abbaye, stimule la recherche archéologique et historique.

Idesbald est le patron des pêcheurs, des cultivateurs des polders et de la noblesse flamande.
Idesbald dérive du germanique « Idis Baltha », intrépide.
Un internaute nous signale qu’en Belgique, à 6 km à l’est de la frontière avec la France, il y a un village Saint-Idesbald qui est devenu une station balnéaire bien équipée et bien fréquentée.

–SAINT JEAN DE JOANNINA (+ 1526)
Martyr. Avec ses parents, originaires de Joannina en Epire grecque, il tenait à Constantinople une petit échoppe de tailleur. Les pressions des Turcs étaient incessantes pour qu’il quitte la foi en Jésus-Christ. Il désirait témoigner jusqu’au martyre. Mais son confesseur l’en dissuada jusqu’au jour du Vendredi Saint 1526 où, devant les attaques des voisins musulmans, il confessa le Christ, rejetant publiquement Mahomet. Ce pourquoi il fut immédiatement arrêté et condamné, au jour du « Vendredi du Renouveau », le vendredi après Pâques, à être brûlé vif quand des chrétiens intervinrent pour éteindre le feu. Il fut alors traîné hors des murailles pour y être décapité.


–Saint Jean L’Isaurien, disciple de Saint Grégoire le Décapolite (820)
Notre vénérable Père Jean était originaire d’Isaurie. Epris depuis sa jeunesse d’un ardent amour pour le Christ, il renonça à toutes les vanités de ce monde pour devenir disciple de Saint Grégoire le Décapolite (cf. 20 nov.). Il servit son père spirituel, comme une vivante image du Seigneur, pendMoine exemplaire. Jean prit part aux glorieux combats de son maître pour la défense des Saintes Icônes pendant la persécution de Léon l’Isaurien . Il trouva le repos éternel en 820 et fut inhumé auprès de Saint Joseph l’Hymnographe, son ami (cf. 3 avril).

–SAINT JUBIN (+ 1082)
ou Gebuin, archevêque de Lyon. Il était l’archidiacre de Langres, dans l’Est de la France, quand son évêque vint à Lyon, en 1077, pour l’élection d’un nouvel évêque. Le précédent, Hugues avait dû se retirer, accusé de simonie. Placé à la tête de cette antique métropole, Géduin demanda au pape saint Grégoire VII de lui accorder le droit de primatie sur les provinces de Sens, de Tours et de Rouen, ce qu’il obtint en 1079. Il rendit son âme à Dieu trois ans plus tard, vénéré par tous les lyonnais.

–BIENHEUREUSE MARIE DE L’INCARNATION (+ 1618)
ou Madame Acarie. Barbe Avrillot était fille d’un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d’humeur contrariante. Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse. Elle a un charme extrême qui fait d’elle une exquise dame de la haute société qui l’appelle « la belle Acarie ». Elle a une vie intérieure intense : » Trop est avare à qui Dieu ne suffit. » Ajoutant : »Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste. » Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l’époque et des grands hommes d’Eglise comme saint Vincent de Paul et le cardinal de Bérulle. Elle contribue à l’installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l’Oratoire. Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d’Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle. Les carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l’aide de « Madame Acarie », les fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen. A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au Carmel d’Amiens où elle est Marie de l’Incarnation, simple soeur converse dont l’obéissance et la charité sont admirables. Transférée au Carmel de Pontoise, elle rentre dans la paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.


–SAINT MACAIRE DE CORINTHE (+ 1805)
Confesseur. Les débuts de sa carrière avaient été catastrophiques. Jeune intendant chargé de faire rentrer les impôts, il en dispensait les pauvres. Il payait à leur place. Il fut rappelé à la maison et s’enfuit au couvent. Son père, influent personnage, força les moines à lui rendre son fils. A la mort de ses parents, il abandonna à ses frères et soeurs sa part d’héritage et retourna au couvent. En 1764, il fut mis à la tête de l’évêché de la ville de Corinthe qui allait à vau-l’eau. Il voulut le réformer, mais ce n’était pas ce qu’on attendait de lui. Au bout de trois ans, il démissionna de sa charge, laissant à un autre le soin de le remplacer. Il voulut revenir dans un monastère, mais les moines et l’higoumène, peut-être trop ignorants, l’empêchèrent de se livrer à tout travail intellectuel. Ce fut enfin dans l’île de Chio qu’il trouva une solitude propice pour écrire et prier autant qu’il le voulait. Il y construisit un ermitage où il passa les vingt dernières années de sa vie, servi par un bon frère convers, recevant ceux qui s’étaient mis à son école. Les meilleurs écrivains de sa génération furent de ses disciples. Il ne signait pas les ouvrages qu’il écrivait, mais on a pu en identifier beaucoup sur les grands mystiques, la théologie et les martyrs des temps modernes.
–Saint Naucrace (+ 848)
Confesseur. Il était moine au célèbre monastère de Studion à Constantinople au temps de la persécution iconoclaste. Il fut d’abord emprisonné en 811, puis à nouveau en 815, et ce pendant 5 années. Libéré à la mort de l’empereur Léon V l’Arménien, il eut la joie d’assister au « Triomphe de l’Orthodoxie » le 11 mars 843 quand fut définitivement reconnu le culte des Saintes Icônes.
–Saint Ursmar Evêque, confesseur à Lobbes, bénédictin (+ 713)
Originaire du nord de la France aux environs d’Avesnes, il devint moine au monastère de Lobbes où il vécut jusqu’à l’extrême vieillesse dans la prière et l’ascèse. Il y fut vénéré de son vivant et, durant des siècles, on se rendait à la « Fontaine de Saint Ursmar » pour y guérir de toutes sortes de maladies.
Au monastère de Lobbes dans le Hainaut, en 713, saint Ursmer, évêque et abbé, qui propagea la Règle de saint Benoît et amena à la foi chrétienne les habitants de la Thiérache.
Martyrologe romain

 

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Naissances Célèbres

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–1921 Jean Richard, acteur (Maigret), directeur de Cirque.

 

–1927 Charles Pasqua,
cadre commercial de Ricard,
administrateur de société,
ministre de l’intérieur,
président du Conseil Général des Hauts-de-Seine,
député européen
candidat au éléection présidentielles en France en 2002
mis en examen par les magistrats de la CJR dans l’Affaire Sofremi
mis en examen le 5 avril 2006 pour « corruption d’agents publics étrangers » et « trafic d’influence aggravé ». (voir l’article du Monde du 7 Avril 2006)

 

–1947 James Woods, acteur.

 

 

 

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Décès célèbres

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–0850 Perfectus, prètre devenu saint : saint Parfait. Il est décapité en ce jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos controversés sur le prophète Mahomet.

 

–Roxelane
1500(Ruthénie) – 18 avril 1558 à Istamboul (Turquie)
Conformément à la tradition ottomane, le sultan Soliman le Magnifique jouit d’un harem peuplé de concubines et d’esclaves en provenance de toutes les parties du monde, sous la surveillance d’eunuques noirs.
L’une de ces esclaves va prendre une place inhabituelle dans le coeur du souverain comme dans les affaires de l’empire. Originaire de Ruthénie, un pays chrétien à l’est des Carpathes, elle a été enlevée par des Tatars et vendue au harem…

— Albert Einstein,
14 mars 1879 à Ulm (Allemagne) – 18 avril 1955 à Princeton (États-Unis)
Albert Einstein, avec sa figure de vieux savant inspiré, est le parfait représentant de la science du XXe siècle. Né en Allemagne, il se fait connaître à vingt-cinq ans, en 1905, par plusieurs articles qui révolutionnent la physique newtonienne.

En 1919, la vérification expérimentale de sa théorie de la relativité générale à l’occasion d’une éclipse (courbure de la lumière à proximité d’une masse) lui procure une notoriété mondiale.

Juif et pacifiste, Einstein est déchu de la nationalité allemande en 1933 par le régime nazi et s’expatrie aux États-Unis, à Princeton, où il poursuit ses recherches. Dès 1945, il participe à un comité de scientifiques pour sensibiliser l’opinion aux dangers de l’arme atomique.


–1974 Marcel Pagnol, écrivain, réalisateur « Angèle », « César », « Regain », « Le Schpountz », élu à l’Académie française et promoteur de la langue provençale.

–1988 Pierre Desproges, journaliste et humoriste.

–1992 Alfred Hawthorne Hill, dit Benny Hill, comique.

 

–2002 Germaine Haye, la doyenne des Français.

–2002 Thor Heyerdahl, aventurier scientifique norvégien, chef de l’expédition du « Kon-Tiki », qui avait traversé l’Océan Pacifique du Pérou à la Polynésie sur un radeau de balsa en 1947.

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Evènements

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–0850 Le prêtre Perfectus (saint Parfait) qui a osé débattre des erreurs de l’islam avec deux faux amis musulmans qui l’ont dénoncé, est décapité pour blasphème à Cordoue.

—-18 avril 1506 : Construction de Saint-Pierre de Rome
Le 18 avril 1506, le pape Jules II, issu de la famille des Médicis, pose la première pierre de la future basilique de Saint-Pierre de Rome.
La construction de cet édifice somptueux, le plus grand de la Chrétienté, va nécessiter d’énormes dépenses et entraîner la hiérarchie catholique à pressurer les fidèles. C’est ainsi que se développera le trafic des Indulgences, qui sera à l’origine de la Réforme protestante.
Du Latran au Vatican

Une première basilique a été bâtie 13 siècles plus tôt, à partir de 322, à l’initiative de l’empereur Constantin, en ce lieu où, si l’on en croit la tradition et les archéologues, l’apôtre Pierre aurait été enseveli après son martyre.
Mais au cours du Moyen Âge, la colline du Vatican, située sur la rive droite du Tibre, à l’écart de Rome, retombe dans un relatif oubli. Jusqu’à leur départ pour Avignon, en 1305, les papes résident dans le palais du Latran, sur la propriété d’une ancienne famille romaine, les Laterani, devenue résidence des empereurs après que ceux-ci eurent abandonné le mont Palatin. Les papes du Moyen Âge apprécient aussi la basilique Sainte-Marie-Majeure, construite au IVe siècle sur la colline de l’Esquilin.
Tout bascule en 1377 quand le pape, reprenant le chemin de Rome, trouve le palais du Latran dans un tel état de dévastation qu’il doit s’établir au Vatican ! C’est le début d’un prodigieuse histoire.
Une basilique triomphante
En 1506, la vieille basilique Saint-Pierre menaçant ruine, le pape Jules II della Rovere décide de la reconstruire. Il fait appel à la générosité des fidèles pour financer l’entreprise de reconstruction.
Effets collatéraux
La collecte des dons donne lieu en Allemagne à des abus qui scandalisent le moine Martin Luther, d’où le protestantisme et les premières guerres de religion. Cela n’empêche pas les travaux de suivre leur cours.


Les plus grands artistes de la Renaissance italienne sont associés à la construction de la nouvelle basilique. C’est ainsi que l’architecte Bramante dessine le plan de la basilique. En rupture avec la tradition médiévale, il opte pour un plan en forme de croix grecque (avec quatre branches égales). Mais en 1546, Michel-Ange Buonarroti (71 ans) remanie les plans de son ancien rival, mort en 1514, et dessine une majestueuse coupole (136,50 mètres de hauteur totale). Ce n’est pas fini…
En 1605, après une longue controverse, le pape Paul V Borghèse décide d’abandonner la croix grecque du plan initial. La nef est prolongée et transformée en croix latine pour se conformer aux préceptes et aux rituels de la Contre-Réforme catholique.
Au XVIIe siècle, enfin, l’artiste baroque Le Bernin conçoit un baldaquin monumental de 29 mètres de haut au-dessus de l’autel et de la tombe de Saint Pierre. Il réalise la colonnade aux 140 statues qui encadre avec harmonie le parvis et permet à un million de pèlerins d’assister aux cérémonies et d’avoir vue sur la célèbre fenêtre d’où les papes adressent leur bénédiction urbi et orbi («à la ville et à l’univers»).
D’une superficie de 22000 m2 (quatre fois plus vaste que Notre-Dame de Paris), Saint-Pierre est de fait le plus vaste édifice religieux qui soit. La somptuosité de sa façade, de sa colonnade et de sa nef intérieure en font le chef-d’oeuvre de l’architecture baroque.
En 1940, la découverte d’une très ancienne nécropole chrétienne a paru confirmer la présence de la dépouille de Pierre sous le maître-autel de la basilique.

 

–1663 La Turquie déclare la guerre au Saint-Empire Romain germanique.

–1863 Parution du premier roman de Jules Verne « Cinq semaines en ballon ».

–1867 Vente de l’Alaska de la Russie aux Etats Unis d’Amérique :
30 mars 1867, le traité de vente de l’Alaska est signé.
18 avril 1867, le Sénat des Etats-Unis réuni en session extraordinaire ratifie le traité, après un deuxième vote, à la majorité des voix (37 contre 2).
18 octobre 1867, le transfert des colonies russes aux Etats-Unis intervient. Le général Dowell H. Rousseau, débarque à Sitka à la tête d’une petite unité, releve la garnison russe.
Selon le traité signé, le Trésor russe devait percevoir 7 200 000 dollars-or.

–1904 Parution en France du premier numéro de « l’Humanité », journal fondé par Jean Jaurès.

–Le 18 avril 1906, à 5h15 heure locale, un violent séisme frappe la ville de San Francisco, en Californie.
Plusieurs secousses de magnitude 8,5 sur l’échelle de Richter soulèvent le sol à plusieurs reprises.


La fin de la cité de l’or
Des immeubles s’effondrent. Mais le pire reste à venir.
La rupture des canalisations de gaz provoque un gigantesque incendie dans le centre. 25.000 immeubles prennent feu.
Incendies et pillages réduisent en quelques heures à néant le quartier commercial de la prestigieuse cité née de la ruée vers l’or.
On compte officiellement 452 morts, la réalité étant sans doute plus proche de 700, ainsi que 250.000 sans-abri.
Le séisme se traduit par un élargissement considérable de la faille de San Andreas, un phénomène géologique qui tend à détacher la Californie du continent américain.
Aujourd’hui, la Californie, qui s’inscrit en effet dans la «ceinture de feu» du Pacifique, attend avec résignation un nouveau séisme de grande ampleur.
–1909 Le Pape Pie X béatifie Jeanne d’Arc.

–1934 Première laverie automatique aux Etats-Unis.

–1942 Premier raid aérien américain sur Tokyo.

–1949 Proclamation d’indépendance de la république de l’Eire, à Dublin.

–1962 Sortie du film « La Guerre des boutons » de Yves Robert avec André Treton, Martin Lartigue (Tigibus), Michel Isella, Jacques Dufilho, Robert Rollis, Paul Crauchet, Jean Richard,…

–1964 Naissance de la deuxième chaine TV en France.

–1966 Début de la Révolution Culturelle Chinoise.

–1973 Naissance du journal « Libération ».

1980 Proclamation d’indépendance du Zimbabwé, ex-Rhodésie.

1983 Un attentat à la voiture piégée détruit en partie l’ambassade américaine de Beyrouth tuant 63 personnes.

 

 

 

 
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bonne journée ….

et merci à
Hérodote.net http://www.herodote.net/almanach/jour.php?jour=0418

sources :
hérodote.net : http://www.herodote.net/almanach/jour.php?jour=0418
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et ma pom’