Éphéméride du 21 avril

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Le Dicton du Jour

A Saint Anselme
Dernières fleurs sème.

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Saints du jour

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–ANSELME D’AOSTE (vers 1033-1109),moine et pasteur
A Canterbury, en 1109, meurt Anselme d’Aoste, moine et pasteur. Anselme était né à Aoste vers 1033. Peu après ses vingt ans, il quitta sa ville natale et voyagea pour connaître les monastères et les centres spirituels de son temps. Arrivé à l’Abbaye du Bec, en Normandie, il fut profondément frappé par sa rencontre avec l’abbé Lanfranc, grand érudit, qui le convainquit de rester au Bec pour s’y faire moine.
Anselme, depuis longtemps déjà passionné des disciplines philosophique et théologique, trouva dans l’austère quiétude de la Normandie l’humus idéal pour approfondir ses études.
En quête d’une meilleure intelligence de la foi, Anselme affronta les questions théologiques selon une méthode nouvelle, qui trouvera son plein épanouissement dans la scolastique médiévale.
Devenu prieur et abbé du Bec, il fut appelé en 1093 à succéder, là encore, à Lanfranc comme archevêque de Canterbury. En qualité de primat de l’Église d’Angleterre, malgré son amitié personnelle avec le roi, Anselme se battit pour la liberté de l’Église contre les ingérences du pouvoir politique et par deux fois il fut contraint à l’exil.
Malgré les contradictions qu’il a subies, la vie et l’enseignement d’Anselme sont imprégnés d’une paix et d’une joie profondes, fruit de sa contemplation de Dieu et de son mystère ; Anselme est animé de cette douce compassion pour les souffrances du Christ qui, diffusée plus tard par les cisterciens, sera à l’origine d’un jaillissement nouveau et plein de richesse dans l’histoire de la spiritualité en Occident.
En 1O58 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l’école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte avec lequel il se lie d’une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d’Henri Ier dont ils sont les auteurs ‘(grd mère d’Henri II)

Lecture
En vérité, Seigneur, ceci est la lumière inaccessible où tu habites, et il n’en est pas d’autre qui pénètre cette lumière pour t’y voir tout entier. C’est donc pour cela que je ne la vois pas, car elle est trop forte pour moi, et cependant tout ce que je vois, je le vois par elle, comme l’œil infirme voit tout ce qu’il voit dans cette lumière du soleil qu’il ne peut contempler dans le soleil lui-même. Mon intelligence ne peut l’atteindre, ne peut la soutenir, car elle brille trop, et l’œil de mon âme ne peut pas supporter de s’y appliquer longuement. Il est ébloui par la splendeur, vaincu par l’amplitude, confondu par la grandeur. Ô lumière suprême et inaccessible, ô vérité entière et heureuse, que tu es loin de moi qui suis si près de toi ! Que tu es loin de mon regard, tandis que je suis si présent au tien ! Tu es partout présente tout entière et je ne te vois pas. Je me meus en toi et suis en toi, et je ne puis m’approcher de toi. Tu es en moi et autour de moi, et je ne te sens pas.
(Anselme, Proslogion).

 

–Saint Anastase Higoumène au Mont-Sinaï (7ème s.)
Il était né à Chypre avant l’arrivée des Arabes. Il fit peut-être des études de médecine comme semble en témoigner sa culture médicale. Il se fit moine au Mont-Sinaï. Mais à cette époque, la profession monastique en Orient, même en cette époque troublée, n’est pas un obstacle aux voyages comme nous le constatons par bien d’autres saints pèlerins. On le trouve à Damas et en Egypte. De passage à Alexandrie, il s’intéresse aux controverses théologiques et défend la foi du concile de Chalcédoine : le Christ est vrai Dieu et vrai homme. Arrive le tourbillon de la conquête arabe qui bouleverse la société chrétienne. Anastase encourage les chrétiens des régions conquises à rester fidèles à leur foi. Beaucoup de chrétiens sont déportés par les conquérants vers des régions insalubres. Saint Anastase et d’autres moines se dévouent auprès d’eux, partageant leurs épreuves et les réconfortant. Nous avons de lui un traité de christologie et une catéchèse populaire où s’expriment son ouverture d’esprit et sa profondeur théologique.

 

–Saint Anastase d’Antioche (+ 599)
En fait nous commémorons aujourd’hui deux patriarches d’Antioche. Tout d’abord, saint Anastase Ier, originaire de Palestine qui fut un des ardents défenseurs de l’orthodoxie en face de l’hérésie monophysite. Il se lia d’amitié avec le Pape saint Grégoire le Grand qu’il connut lorsque ce dernier était légat du Pape à Constantinople auprès du Patriarche et ils échangèrent plusieurs lettres où saint Grégoire soutenait saint Anastase qui connaissait quelque dépit de voir que le Patriarche de Constantinople voulait prendre le titre de « patriarche oecuménique. »
Souvent confondu avec Anastase le Sinaïte.

–Saint Apollonius Martyr (+ v. 186)
Patricien romain, il fut sommé de rendre raison de la foi qui était la sienne. Comme c’était un personnage considérable et des plus cultivés, les philosophes vinrent écouter le rapport qu’il lut devant le Sénat. Il fut traité avec beaucoup d’égards, mais ce rapport lui valut un procès où il affirma « prier Dieu tous les jours pour l’empereur qui règne sur la terre par la seule volonté divine. »
–Saint Conrad de Parzham Frère capucin (+ 1894)
Confesseur. Jusqu’à l’âge de trente ans, il travailla avec ses parents dans leur ferme de Parzham en Basse-Bavière. Puis il alla se présenter au couvent des Capucins qui desservaient le célèbre sanctuaire marial de Notre-Dame d’Altötting. Ils le reçurent comme frère convers ou laïc vivant au monastère. Ils firent de lui le portier du couvent pendant 44 ans, accueillant avec sourire et patience fournisseurs, visiteurs et pèlerins. Beaucoup de religieux et de religieuses reconnurent qu’ils devaient leur vocation grâce à quelques-unes des paroles tombées de ses lèvres quand ils venaient en pèlerins ou en commerçants. Un bénédictin curieux a calculé qu’en raison de quarante coups de sonnettes par jour, saint Conrad dut accomplir près de 500.000 actes de vertu dans sa vie d’accueil.

–Bienheureux Jean Saziari Tiers-Ordre de saint François (+ 1371)
Né vers 1327, Giovanni Saziari, agriculteur laïc, prit l’habit religieux du Tiers-Ordre de saint François à Callium dans les Marches et fut un exemple par la simplicité de la sainteté de sa vie quotidienne. Béatifié le 9 décembre 1980 par Jean-Paul II.

 

–Saint Maëlrub (+ 722)
Descendant des princes de Niall, il est ordonné prêtre à l’abbaye de Bangor. Il se rend ensuite en Écosse pour évangéliser les Pictes. Il fonde une église à Applecross, sur l’île de Skye. Selon la légende, à l’âge de 80 ans, il aurait été massacré par des pirates norvégiens qu’il tentait de convertir.

–Saint Maximien (+ 434)
Il était originaire de Rome et fut ordonné prêtre à Constantinople par le patriarche Sisinius lui-même. Sinisius eut pour successeur Nestorius dont la doctrine hérétique sur la personne du Christ fut ardemment combattue par saint Maximien. Le concile d’Ephèse condamna Nestorius et, deux ans plus tard furent proclamées la totale divinité et la totale humanité du Christ Jésus. Saint Maximien fut alors élu pour le remplacer comme patriarche de Constantinople, à la grande joie du pape de Rome,saint Célestin. Saint Cyrille, patriarche d’Alexandrie, attribua la restauration de l’unité de l’Eglise aux prières et à l’activité de ce sage pasteur.

 
–Saint Román Adame Rosales, prêtre et martyr mexicain (+ 1927)
Il est né en Teocaltiche, Jalisco (diocèse de Aguascalientes) 27 Février 1859.
Durant la persécution contre l’Église dans ce pays, il exerça son ministère en cachette dans des maisons et des fermes, aidant les malades, tentant d’éduquer les enfants. Dénoncé, il fut arrêté et fusillé à Nochistlan, sur le territoire de Guadalajara au Mexique.
Canonisé le 21 Mai 2000.
Egalement Saints Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons.
–« Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons, martyrs au cours des trente premières années du XXème siècle. La majeure partie appartenait au clergé séculier et trois d’entre eux étaient des laïcs profondément engagés dans l’assistance aux prêtres. Ils n’abandonnèrent pas le courageux exercice de leur ministère lorsque la persécution religieuse s’accrut sur la terre mexicaine bien-aimée, déchaînant la haine contre la religion catholique. Tous acceptèrent librement et sereinement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon explicite à leurs persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique enracinée dans les communautés ecclésiales qu’ils servaient, promouvant également leur bien-être matériel, ils sont aujourd’hui un exemple pour toute l’Eglise et pour la société mexicaine en particulier. »
Homélie du pape Jean-Paul II.
–Saint Siméon Catholicos perse (+ 345)
Le nombre des chrétiens était grand en Perse au IVème siècle, mais l’empereur Sapor pendant son long règne de 310 à 380, confondit l’empire romain et la foi chrétienne. Il y eut ainsi trois grandes persécutions, dont l’une condamnait les chrétiens à devenir esclaves. Saint Siméon écrivit à l’empereur. Ce pourquoi il fut arrêté, chargé de chaînes et traîné de Séleucie jusqu’à Suse. Le vieil évêque fut mené devant l’empereur lui-même qui le condamna à être décapité. Il fut tiré de la prison en même temps qu’une centaine d’autres chrétiens, prêtres et évêques et furent tués, les uns après les autres, saint Siméon le dernier pour avoir refusé d’adorer le soleil.

 

–Saint Wolbodon (+ 1021)
Wolbodon fut prince-évêque de Liège de 1018 au 21 avril 1021. Désigné par l’empereur Henri II, il serait originaire de Lotharingie ou de Flandre et il était ancien prévôt de l’église Saint-Martin d’Utrecht, puis chapelain à la cour de l’empereur. Dès son accession au trône épiscopal, Wolbodon, considéré comme le véritable fondateur de l’abbaye de Saint Laurent, ordonne la reprise des travaux que Notger avait interrompus. Il fera appel aux moines bénédictins pour occuper l’abbaye, et laissera une fortune destinée à la poursuite du chantier. Il sera enterré dans sa chère abbaye.

 

 

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Naissances célèbres

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–1816 Charlotte Brontë, écrivain.

Naissances : Charlotte Brontë

–1876 Vincent Scotto, compositeur.

–1882 Percy Williams Bridgman, prix Nobel de physique en 1946.

 

–1912 Marcel Camus, metteur en scène (Orfeu Negro, le chant du monde,…).

–1915 Anthony Quinn, acteur.

–Élisabeth II
21 avril 1926 à Londres (Angleterre)
La reine Élisabeth II accède au trône à la mort de son père George VI, le 6 février 1952. Elle a 25 ans. À la différence de ses prédécesseurs, la jeune souveraine a joui d’une enfance heureuse auprès de parents affectueux. Il est vrai que son père,d’un naturel timide, n’a été pressenti pour le trône qu’à 35 ans…

Naissances : Elizabeth II du Royaume Uni

–1938 Spirou, personnage de bande dessiné imaginé par Robert Velter.

 

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décès célèbres

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–1073 Anselme de Lucques, dit Alexandre II, pape.

–1142 Pierre Abélard, philosophe et théologien.

–1699 Jean Racine, historiographe du roi, tragédien (La Thébaïde, Alexandre, Andromaque, membre de l’Académie Française, …), ami de La Fontaine, Boileau et Molière, …

–Eugène de Savoie-Carignan
18 septembre 1663 à Paris – 21 avril 1736 à Vienne (Autriche)
Le prince Eugène se range parmi les plus grands chefs de guerre de l’Histoire. Né Français, il ne rêve que de combats mais le roi Louis XIV lui refuse un commandement. Qu’à cela ne tienne. Eugène s’enfuit de Paris et se met au service de l’archiduc d’Autriche Léopold 1er, en guerre contre les Turcs.
Eugène reçoit un régiment à 20 ans. Bientôt à la tête de l’armée autrichienne, il défait en Hongrie l’armée turque. Son étoile monte au zénith avec le traité de Karlowitz, en 1699, par lequel l’Autriche s’étend en Hongrie et en Transylvanie. Il combat ensuite avec un certain bonheur les armées de… Louis XIV.
Promoteur inspiré de la «Vienna gloriosa», il se fait construire à Vienne la fabuleuse résidence du Belvédère.

–1918 Baron Von Richtoffen, dit le baron rouge, as de l’aviation allemande avec 78 victoires.

–John Maynard Keynes
5 juin 1883 à Cambridge (Angleterre) – 21 avril 1946 à Tilton (Sussex, Angleterre)
John Maynard Keynes, plus grand économiste du XXe siècle, est né à Cambridge. C’est aussi là qu’il s’est formé et a enseigné l’économie.
Il démissionne de la conférence de paix de 1919 en guise de protestation contre les réparations imposées à l’Allemagne vaincue, en lesquelles il voit la source d’un nouveau conflit. Il développe sa thèse dans un essai : Les conséquences économiques de la paix auquel l’historien français Jacques Bainville réagit par un autre essai : Les conséquences politiques de la paix, dans lequel il montre que le problème est moins économique que géopolitique (une Allemagne unitaire au milieu de petits États issus de la décomposition de l’Autriche-Hongrie).
Keynes dénonce également, avec plus de justesse, la réévaluation de la livre sterling par Churchill en 1925. Il bouleverse la pensée économique en prônant l’intervention de l’État. Ainsi montre-t-il que la dépense publique est indispensable à la préservation du plein emploi et à la croissance, même et surtout au prix d’un déficit budgétaire. Il s’agit simplement que l’État oriente ses interventions de façon à prélever de l’argent sur les agents qui ont la plus grande propension à la thésaurisation (épargne) et le redistribue à ceux qui ont la plus grande propension à la consommation et à l’investissement…
Keynes présente un condensé de sa pensée dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie en 1936. Il participe enfin à la conclusion des accords monétaires de Bretton Woods en 1944.


–1965 Sir Edward Appleton, prix Nobel de physique en 1947.

–1971 François Duvalier, « Papa Doc », président auto proclamé et à vie Haïtien.

–1996 Zora Arkus-Duntov, père de la Chevrolet Corvette.

–1996 Robert Hersant, patron de presse.

 

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événements

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–21 avril 753 avant JC : Fondation légendaire de Rome
Le 21 avril de l’an 753 avant JC est une date mémorable dans l’Histoire de l’Occident. Rome a été fondée ce jour-là par Rémus et Romulus, descendants du Troyen Énée et de Vénus. C’est du moins la légende qu’exposera plus tard le poète Virgile dans L’Énéide…
Après quelques péripéties également légendaires comme l’enlèvement des Sabines et le viol de Lucrèce, la cité chasse son dernier roi, Tarquin le Superbe, et devient une République sénatoriale.
L’Histoire nous enseigne que la Ville éternelle est née sur le Tibre, à la limite méridionale de l’Étrurie, du regroupement de plusieurs villages établis sur trois collines : l’Esquilin, le Caelius et le Palatin (ou palatium, d’où nous vient le mot palais). Quatre autres collines sont plus tard adjointes à la ville : le Capitole, le Quirinal, le Viminal et l’Aventin. L’ensemble urbain prend alors le nom de Rumon (la « ville du fleuve »), d’où nous vient le nom actuel de Rome.
La cité doit surmonter maintes menaces, dont le siège de la ville par les Gaulois de Brennus. Après quoi le général et dictateur Camille (Marcus Furius Camillus) réorganise l’infanterie romaine en légions (4000 à 5000 hommes) subdivisées en manipules (compagnies) et centuries (sections). Cette armée de soldats-paysans va conduire Rome à la conquête du monde méditerranéen…

Evènements : Romulus
–21 avril 135 : Hadrien dédicace le futur Panthéon
Le 21 avril 135, jour anniversaire de la fondation de Rome, l’empereur Hadrien dédicace un nouveau temple à Vénus et à Rome. Il s’agit de rien moins que de l’actuel Panthéon, premier monument à coupole de la Ville éternelle. Sa coupole immense, surmontée d’un oculus (ouverture sur le ciel), n’a pas souffert des outrages du temps. Remarquable témoignage du savoir-faire des constructeurs romains, elle a servi de modèle à la basilique Saint-Pierre de Rome et à bien d’autres monuments de la Renaissance ainsi qu’au Panthéon de Paris.
Le peintre Rafaello Sanzio, plus connu en France sous le nom de Raphaël, est inhumé au Panthéon, de même que les rois italiens Vittorio-Emmanuelle II et Umberto II.


–21 avril 1526 : Babour chah bat le sultan de Delhi
Le 21 avril 1526, sur le célèbre champ de bataille de Panipat, près de Delhi, le turc Babour chah (ou Babur) écrase l’armée du sultan musulman de Delhi, Ibrahim Lodi, grâce à son artillerie. Sa victoire marque la naissance du dernier grand empire indien avant l’occupation britannique : l’empire moghol…
–21 avril 1863 : Fondation de la religion bah ‘aie
Le 21 avril 1863 marque la naissance en Perse de la religion baha’ie (aussi appelée bahaïsme ou babisme) ; elle est aujourd’hui pratiquée par cinq millions de fidèles. Sa naissance est célébrée du 21 avril au 2 mai par tous les baha’is du monde sous le nom de Ridvan. Cette religion a été fondée par Mirza Husayn-Ali, dit Baha’u’llah (la gloire de Dieu), prophète de Mirza Ali Muhammad, dit el Bâb (la Porte). Ce dernier repose depuis 1899 sur le mont Carmel, au-dessus d’Haïfa…

–1900 Dugardin invente un procédé de la photographie couleur.

–1901 Auguste Rodin expose la sculpture de Victor Hugo nu au grand palais.

Evènements : Auguste Rodin

–21 avril 1918 : Le « Baron rouge » abattu
Le 21 avril 1918 disparaissait au-dessus de la Somme le capitaine Manfred von Richthofen (26 ans), As des As de la Grande guerre (80 victoires confirmées). Surnommé le Baron rouge, ce pilote allemand égale par la bravoure ses homologues français, Georges Guynemer, René Fonck et Roland Nungesser.


–1923 A New-York, lors d’un marathon de danse, 2 compétiteurs meurent d’épuisement et 4 autres agonisent. La gagnante, Miss Jane Cully danse pendant 90 heures et 10 minutes sans s’arrêter.

–1930 A Columbus, dans un pénitencier, un incendie fait 320 morts.

–1938 Sortie du premier journal de « Spirou ». Spirou, dessiné par Robert Velter est groom au « Moustic Hôtel »
Un autre héros voit le jour : Tif qui doit être rejoint par son copain Tondu pour de nombreuses aventures.
C’est la culture européenne qui s’oppose à la culture américaine dans cette revue de BD. Les aventures de Spirou, bien sûr, mais aussi des Schtroumpfs, Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Jerry Spring, Blondin et Cirage, Buck Danny, Gil Jourdan, Johan et Pirlouit, Timour, Boule et Bill, la Patrouille des Castors, Yoko Tsuno, les Tuniques Bleues, le Petit Spirou, le Marsupilami… y seront publiés

–1944 Les françaises ont le droit de vote et l’exerceront pour la première fois le 29 avril 1945 pour les élections municipales.

–1949 1er vol largué et motorisé du Leduc 010, premier avion à tuyère thermo-propulsive.

–21 avril 1960 : Brasilia capitale du Brésil
Le 21 avril 1960, Brasilia devient officiellement la capitale du Brésil. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’événement survient le jour anniversaire de la fondation de Rome ! Quatre ans plus tôt, le président brésilien Juscelino Kubitschek a décidé de construire une nouvelle capitale en plein coeur du pays, dans les steppes du Mato Grasso, afin de réorienter le développement du Brésil vers l’intérieur.
L’oeuvre de l’urbaniste Lucio Costa et de l’architecte Oscar Niemeyer est fidèle au « style international » inventé par Le Corbusier. Elle ravit les esthètes… mais ne convainc pas ses habitants ni les nostalgiques de l’ancienne capitale, Rio de Janeiro.

Brasilia

–1961 Les généraux français Raoul Salan, Maurice Challe, Edmond Jouhaud et André Zeller font un putsch à Alger (alors en France), et prennent le pouvoir lorsqu’ils apprennent que le gouvernement français négocie en secret l’indépendance de l’Algérie avec le FLN.
Le putsch d’Alger (ou Putsch des généraux) ne tient que jusqu’au 26/04.
Les généraux Challe et Zeller seront condamnés à 15 ans de réclusion … puis amnistiés et réintégrés dans leurs dignités militaires !
Les généraux Salan et Jouhaud s’enfuient et seront condamnés à perpétuité (pour Salan) et à la peine de mort (pour Jaouhaud) avant de créer et diriger l’OAS (Organisation armée secrète).

–1967 Instauration du « régime des colonels » (période de dictature et de répression) en Grèce par Gheórghios Papadhópoulos, Stylianos Pattakos et Nicolaos Makrezos.

–1987 L’explosion d’une voiture piégée à Colombo, Sri-Lanka, fait 150 morts.

–1988 Fin du détournement d’avion du Boeing 747 du Koweïtien.

–1995 Un seisme de 4,7 sur l’échelle de Richter ébranle Nice sans faire de victimes.

–1997 Jacques Chirac décide de dissoudre l’Assemblée Nationale. Enorme erreur de stratégie politique, qui lui vaudra la cohabitation avec Lionel Jospin.

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FETE NATIONALE
Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
United Kingdom of Great Britain and Norther Ireland

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La reine Élisabeth II accède au trône à la mort de son père George VI, le 6 février 1952. Elle a 25 ans. À la différence de ses prédécesseurs, la jeune souveraine a joui d’une enfance heureuse auprès de parents affectueux. Il est vrai que son père, d’un naturel timide, n’a été pressenti pour le trône qu’à 35 ans.

Elisabeth II en 1952, au moment de son couronnement (DR)

Bien préparée à monter sur le trône, elle va exercer avec diligence et discrétion son ministère, en digne héritière de Victoria. Pour ses sujets du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, elle apparaît comme un utile symbole de la continuité de l’État et de l’unité nationale. Par-delà leurs différences, tous les citoyens sont unis par leur commune allégeance à une monarchie millénaire.

La reine est également, encore aujourd’hui, le chef d’État de 14 autres natons du Commonwealth (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Jamaïque, Maurice…).

Une princesse préparée à servir


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Élisabeth (Lilibeth pour les intimes) sert comme ambulancière. Elle accomplit ensuite son service national comme les autres filles de son âge, ce qui lui vaut de rencontrer un jeune lieutenant, le prince Philip de Grèce, dont la famille a été chassée de Grèce en 1922.

Le prince, qui descend comme elle de la reine Victoria, est naturalisé en 1947 sous le nom de Philip Mountbatten et épouse la Princesse de Galles le 20 novembre 1947. La cérémonie est pour la première fois télévisée.

Les naissances s’enchaînent : Charles, le 14 novembre 1948 ; Anne en 1950, Andrew en 1960 et Édouard en 1964. Par un regrettable effet de balancier, les enfants connaissent une éducation rigide sous l’impulsion du prince consort, Philip, duc d’Édimbourg.

C’est au cours d’un voyage officiel au Kénya, dans une réserve naturelle, que le couple royal apprend la mort de George VI, mort dans son sommeil des suites d’un cancer du poumon, à 56 ans.

Surmontant son chagrin, la jeune souveraine est intronisée selon la tradition, déclarant à son peuple : «J’ai le coeur trop gros pour vous dire autre chose que ceci : je travaillerai sans relâche, comme mon père avant moi». Le 15 février suivant ont lieu les funérailles de son père. Son propre couronnement se tient seize mois plus tard, le 2 juin 1953, à l’abbaye de Westminster.

Couronnement d'Elisabeth II à Westminster le 2 juin 1952 (DR)
Péripéties et drames


En 1955 survient le premier scandale intime avec le projet de Margaret, soeur cadette de la reine, d’épouser un capitaine divorcé, Peter Townsend. Se soumettant en définitive à une règle d’un autre âge, la princesse renonce à son projet et s’unit plus tard à Anthony Armstrong-Jones (Lord Snowdon). L’union tourne mal et la princesse va se saoûler de plaisirs interdits sur l’ilôt Moustique, dans les Antilles.

En 1973, la princesse Anne, cavalière de niveau international, épouse contre le gré de sa famille le capitaine Mark Philipps, sans titre nobiliaire. Elle connaît un bonheur paisible. Plus conciliant, le prince Charles renonce à la femme de son coeur, Camila Parker-Bowles, pour épouser en 1981 Diana Spencer, la princesse choisie par ses parents. Comme avec sa tante Margaret, le mariage s’achève dans le drame.

Charles et Diana, qui ont eu deux garçons, William et Henry, se séparent en 1992, «annus horribilis» selon l’expression même de la reine, qui voit aussi son cher château de Windsor partir en fumée (il sera reconstruit à l’identique).

Le couple divorce le 28 août 1996. Un an plus tard, le 31 août 1997, Diana et son amant trouvent la mort à Paris dans une course poursuite avec les paparazzi. La princesse a 36 ans. Ses funérailles, un grand moment d’émotion cathodique, témoignent des rapports tendus entre la reine et son peuple.

Dans les années suivantes, la vieille souveraine n’aura de cesse de restaurer le lien avec son peuple. Tout indique qu’elle y soit arrivée.

 

 

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patrick

ave l’aimable concours de hérodote.net

( dont André Larané…)

sources

hérodote.net

wikipédia

Ces Juifs dont l’Amérique ne voulait pas

Ces Juifs dont l’Amérique ne voulait pas

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On évoque souvent la non-assistance américaine au peuple juif au cours de la Deuxième Guerre mondiale, une question où l’animosité et le parti-pris supplantent trop souvent, me semble-t-il, la connaissance historique.

L’ouvrage de Françoise Ouzan est le vecteur du présent article (en deux parties) qui en reprend le titre.

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C’est André Kaspi qui a préfacé cette belle étude de Françoise Ouzan.

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Nous nous permettons à ce propos de citer des extraits de cette préface qui définit parfaitement le cadre et la tonalité du travail de cette historienne :

‟La guerre n’a pas pris fin en Europe le 8 mai 1945. La tragédie des années noires fait encore des victimes bien après que les armes se sont tues. Et ces victimes ont pour nom les personnes déplacées.

L’expression reflète la pudeur, peut-être même la dissimulation (…)

Les DP juifs, suivant le sigle anglophone (Displaced Persons) qu’on utilise alors, ont tout particulièrement souffert.

Ils constituent l’infime poignée d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont survécu à ‟la solution finale” (…)

Ils n’ont aucune raison contraignante de retourner en Pologne, en Roumanie, en Hongrie ou en Union soviétique.

S’ils y sont nés, s’ils y ont vécu, ils ont là-bas traversé de dures épreuves et subi l’antisémitisme quotidien, incessant, violent (…)

Alors, les DP songent tout naturellement à une terre d’accueil. La Palestine sera sans doute la Terre Promise, mais les Britanniques n’ouvrent pas les portes.

Tout au contraire.

Pour éviter les conséquences d’une forte immigration juive, ils préfèrent arraisonner les navires qui transportent vers Haïfa les survivants de la Shoah.

Ce qu’ils avaient décidé en 1939, avant que les nazis ne réalisent leurs plans d’extermination, ils continuent de l’appliquer, six ou sept ans plus tard, alors que l’on sait tout ou presque des horreurs d’Auschwitz, de Treblinka ou de Maïdanek.

Reste l’Amérique. Un pays puissant, riche, mythique, mais inaccessible.

Car, depuis 1924, la loi des Quotas restreint l’immigration.

L’admission se fait au compte-gouttes.

Les États-Unis ont peur des pauvres de l’Europe, des esprits subversifs, des espions.

Leur politique n’a pas été élaborée pour écarter les Juifs.

Elle visait en même temps les catholiques, les Méditerranéens, les Européens de l’Est et du Centre, les immigrants jugés inassimilables, donc indésirables.

Elle ne contribue pas moins à aggraver la condition des persécutés. Au cours des années trente, malgré la nazification de l’Allemagne, de l’Autriche et d’une partie de l’Europe centrale, la loi ne change pas.

Pendant le conflit mondial non plus, et, aurait-elle subi des inflexions, qui pouvait sortir de l’enfer après 1941 et combien auraient eu les moyens d’en tirer parti ?

En revanche, la paix revenue, l’Amérique cessera, croit-on, de rejeter les malheureux de l’Ancien Monde.”

Bergen Belsen, avant d’émigrer en Palestine, mars 1947.

André Kaspi termine sa préface en signalant que chemin faisant le lecteur découvre que les DP ont été ‟la bête noire” de l’état-major allié, qu’ils ont suscité une formidable controverse au sein de l’armée et de la nation, qu’en attendant d’être fixés sur leur sort, ils ont été parqués, pis encore, internés dans des camps, comme si la guerre n’était pas achevée, qu’ils ont dû passer devant des ‟missions de sélection”, eux qui avaient échappé de peu aux ‟sélections” des centres de mise à mort ; et ce n’est qu’après toutes ces épreuves que l’Amérique a décidé d’entrouvrir ses portes.

Françoise Ouzan appartient comme André Kaspi à la famille de ces historiens qui allient non seulement rigueur et clarté mais aussi des qualités humaines et une émotion contenue, à mille lieues de l’émotion tonitruante qui sert généralement de paravent à l’incompétence, lorsqu’elle n’est pas tout bonnement au service de présupposés ou d’une propagande.

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 Un internement prolongé en Europe, 1945-1948.

La Libération et la mise en accusation des militaires.

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Après la fin de la guerre, Les DP sont de seize à dix-huit millions en Europe et ils constituent un groupe fort hétérogène.

La présente étude se limite aux ‟non rapatriables”, ceux qui posent problème aux armées alliées, soit un million de personnes.

Parmi eux, 20 % de Juifs.

Des rescapés juifs des KZ cherchent à regagner la Pologne mais les pogroms de 1946 (dont celui de Kielce) vont contraindre 200 000 d’entre eux à rejoindre les camps de DP dans la zone américaine, en Allemagne.

Les Juifs allemands et autrichiens réfugiés à Shanghai dans les années 1930 vont quant à eux se retrouver menacés par la guerre civile chinoise.

Eux aussi bénéficieront du statut de Displaced Persons.

L’hétérogénéité des DP conduira à des interprétations diverses de ce statut : la Directive Truman du 22 décembre 1945, la loi de 1948 et sa version amendée en 1950, une législation qui accorde le statut de DP aux réfugiés anticommunistes.

Sous la pression de l’UNRRA, une organisation internationale d’assistance, la question des DP préoccupe toujours plus.

Le président Truman demande à Earl G. Harrison une enquête sur les conditions de vie des DP en Europe.

Le 24 août 1945, ce rapport lui est remis ainsi qu’au général Eisenhower qui se rendra en Europe pour visiter des camps de DP afin de rédiger son propre rapport au président, un rapport qui répondra point par point à celui d’Earl G. Harrison.

Le rapport d’Earl G. Harrison publié le 10 juin 1945 produit à Washington l’effet d’une bombe.

Il décrit des conditions de vie révoltante et l’absence de tout effort pour regrouper les familles.

Earl G. Harrison écrit : ‟Bien qu’ils sachent qu’ils n’ont plus à redouter les chambres à gaz, la torture et d’autres formes de mort violente, ils (les DP juifs) ne constatent que peu de changements.”

Et l’auteur de ce rapport insiste sur la nécessité de reconnaître la spécificité du sort des Juifs.

A cet effet, il préconise leur regroupement et, pour leur plus grand bien, leur émigration vers la ‟Terre promise”.

Il recommande une modification du Livre Blanc de 1939 afin d’augmenter l’émigration juive vers la Palestine, et il cite le Dr Hugh Dalton.

Le général Eisenhower est alerté par un courrier du 4 août 1945 émanant du ministère de la Guerre et prend un certains nombre de mesures destinées à améliorer le statut et les conditions de vie des DP.

Il crée un bureau chargé de rechercher les survivants et d’aider à réunir les familles.

Il promet d’inspecter les camps de DP juifs.

A l’automne 1945, ses directives commencent à montrer leurs effets.

Des camps séparés sont aménagés, des Juifs sont logés dans des appartements et parfois des hôtels.

Eisenhower envoie un rapport au président Truman en signalant les immenses difficultés auxquelles l’armée des États-Unis a dû faire face et le ‟travail admirable et presque incroyable accompli.”

Il laisse entendre que le rapport de Earl G. Harrison est bien sévère et qu’il n’a pas pris en considération ces difficultés.

Eisenhower ne se satisfait pas pour autant de la situation et s’efforce de l’améliorer.

Les subalternes d’Eisenhower ne vont pas tous faire preuve de zèle ; ainsi le général Patton, un antisémite qui, à en croire son biographe Martin Blumenson, était un fervent lecteur des ‟Protocoles des Sages de Sion”.

Le colonel John Cunningham estime quant à lui que les DP juifs n’ont pas à bénéficier d’un traitement de faveur ou à vouloir émigrer en Palestine.

Truman a utilisé le rapport Harrison pour faire pression dans plusieurs directions, en particulier pour inciter les Anglais à autoriser l’émigration juive en Palestine, selon la promesse de la Déclaration Balfour.

La question des DP finit par passionner journalistes, chercheurs de l’UNESCO, psychiatres.

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La tragédie des personnes déplacées.

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Les camps présentent des caractéristiques communes : surpeuplement, promiscuité, mauvaises conditions sanitaires.

L’un des Mossad les plus documentés sur les camps de DP en Allemagne et en Autriche est celui d’Earl G. Harrison rédigé en décembre 1945 pour le ‟Survey Graphic” : dans le camp de Bergen-Belsen s’entassent 14 000 DP dont la moitié sont juifs.

Eisenhower fait une nette distinction entre ‟personnes déplacées ordinaires” et ‟persécutés religieux et politiques” mais de nombreux chefs de centres ne s’embarrassent pas de ce genre de distinction.

Le comportement de l’armée américaine diffère d’une zone à une autre.

Il est particulièrement mauvais dans la zone sud occupée par la Troisième Armée du général Patton.

Par ailleurs, de nombreux ex-collaborateurs des nazis sont signalés parmi les DP. Dudley Ward, de l’UNRRA, demande un screening (criblage) mais l’armée, déjà fort occupée, ne répond pas à cette demande qui est renouvelée par Herbert Lehman, directeur de l’UNRRA.

Parmi les DP soupçonnés d’avoir collaboré, les Baltes et les Ukrainiens.

La question de la collaboration est particulièrement complexe ; il n’en reste pas moins que les nazis ont trouvé parmi ces derniers de nombreux volontaires pour les aider dans leur entreprise d’extermination.

Le camp modèle juif de Zeilsheim (près de Frankfurt am Main) mériterait un long article.

Ci-joint, un riche lien où des photographies de ce camp peuvent être consultées

ici

Dans le Bergen-Belsen DP camp (le plus vaste camp de DP d’Allemagne) s’ébauchent les structures communautaires de l’État d’Israël.

Ci-joint, un lien sur ce camp mis en ligne par The United States Holocaust Memorial Museum, Washington, D.C. ici

Parmi les DP, des enfants : les rescapés des KZ, les membres de groupes de partisans, ceux qui ont été cachés sous une fausse identité, les déportés pour le travail forcé, ceux qui ont fui les pogroms de 1945 et 1946 en Pologne.

Nombre de ces enfants sont juifs.

Les chiffres sont effrayants.

Je n’en retiendrai que deux : à la fin de la guerre, en Pologne, plus de 400 000 enfants sont orphelins de père et de mère et, selon la Croix Rouge internationale, à cette même époque, pas moins de 13 000 000 d’enfants ont perdu leurs protecteurs naturels.

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Pas de Libération sans émigration.

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Dans son témoignage, le général Lucius D. Clay insiste sur la monotonie de la vie dans les camps de DP, sur le caractère sordide de certains de ces camps, sur l’angoisse qui s’installe alors que la permission d’émigrer tarde à venir. Par ailleurs, il prend note des capacités d’adaptation des DP juifs.

Le Dr. Murphy estime que la structure paternaliste du camp est nécessaire jusqu’à un certain point au-delà duquel elle devient un obstacle.

Le camp ne favorise pas le sens des responsabilités, à moins que ne s’y développe une structure comparable à celle du kibboutz, comme dans le camp de DP de Bergen-Belsen.

Le psychologue Edward Bakis note que la promesse d’émigration agit comme un remède.

Chercher à émigrer reste la principale préoccupation des DP.

Le témoignage de Simon Wiesenthal dans ‟Les assassins sont parmi nous” (coauteur Joseph Weschberg) corrobore les enquêtes menées dans les camps de DP.

Des émissaires juifs venus de Palestine organisent l’émigration depuis les camps de DP ; mais les Britanniques désireux de ménager les Arabes limitent l’immigration jusqu’en mai 1948 en appliquant la politique définie par le White Paper (1939).

Conseillé par Henry Morgenthau Junior, le président Truman envoie une lettre au Premier ministre britannique, Clement Attlee.

Il demande que 100 000 visas supplémentaires soient accordés aux Juifs désireux d’émigrer en Palestine.

Clement Attlee tergiverse, embarrassé.

Il finit par suggérer que deux camps en Afrique du Nord (Philippeville et Felada) servent à en accueillir une partie.

Harry S. Truman est outré par les mesures de sélection auxquelles sont soumis les DP Juifs candidats à l’émigration.

Au cours de ces sélections, les ‟non-productifs” sont systématiquement rejetés, parmi eux : les couples âgés, les parents à charge et les filles-mères.

Dès la venue d’Hitler au pouvoir en 1933, des Juifs avaient tenté de se réfugier en Palestine.

Mais les Britanniques veillaient impitoyablement et peu arrivaient à destination.

Des centaines périrent noyés.

Sous la direction de la Haganah, une organisation du nom de ‟Beriha” (la fuite) guidait les DP des camps vers des points d’embarquement.

Le Mossad prit le relai pour assurer les traversées ; il reçut l’appui de Grecs désireux de faire la nique aux Britanniques et qui mirent à sa disposition de nombreuses embarcations.

Grâce à Yehuda Arazi, agent du Mossad, l’épisode du ‟Fede” connaîtra une fin heureuse, contrairement à l’‟Exodus”, un drame qui incitera de nombreux Juifs modérés de Palestine à soutenir l’Irgoun.

En novembre 1947, lorsque la partition de la Palestine est adoptée par les Nations-Unies, les Britanniques annoncent qu’ils renonceront à leur mandat en mai 1948.

Fin 1947, les Britanniques ont déjà arrêté et interné 51 000 Juifs dans les camps d’Atlith (au sud de Haïfa) et de Chypre.

De 1945 à la création de l’État d’Israël, la Haganah et ses agents du Mossad ont affrété soixante-cinq bateaux dont la plupart ont été interceptés.

Malgré tout, cent quinze mille immigrants ont pu débarquer en Palestine.

Un petit DP pris en charge par l’UNRRA (United Nation

Relief and Rehabilitation Administration)

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Truman et la responsabilité américaine (1945-1948)

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Parmi les lourdes tâches incombant au successeur de Theodor F. Roosevelt, il y a celle de régler la question des réfugiés et des déplacés d’Europe. Le 22 décembre 1945, Harry Truman établit une directive qui porte son nom dans laquelle il indique que tout doit être fait au plus vite pour permettre aux DP l’émigration vers les États-Unis.

Et il s’empresse de rassurer le Congrès : sa démarche s’inscrit dans la politique d’immigration régie par la loi des Quotas de 1924.

Il aimerait faire plus mais il lui faut ménager un Congrès réticent. La loi des Quotas de 1921 limitait l’immigration d’Europe de l’Est et du Sud, en réaction à l’arrivée massive d’immigrants en provenance de ces zones.

La loi des Quotas de 1924 est plus sévère puisqu’elle limite le nombre d’immigrants ayant une nationalité donnée à 2% de la population de cette nationalité présente sur le territoire États-Unis en 1890, soit une diminution de 1 % par rapport à la loi de 1921 ; l’année de référence 1890 (et non plus 1910) est implicitement destinée à favoriser l’immigration anglo-saxonne.

Ce système est dénoncé par des journalistes à la fin des années 1940 comme étant en contradiction avec l’idéal démocratique. Considérant la catastrophe humanitaire en Europe et la rigidité du système des Quotas (qui, redisons-le, favorise l’immigration anglo-saxonne), une législation spéciale s’avère nécessaire.

Le 22 décembre 1945, Harry Truman établit donc la Directive by the President on Immigration to the United States of certain Displaced Persons and Refugees in Europe.

Harry Truman (1884-1972), trente-troisième président

des États-Unis (avril 1945 – janvier 1953)

La plupart des DP viennent d’Europe centrale et orientale ainsi que des Balkans. En se basant sur la loi des Quotas de 1924, 3 900 visas peuvent être accordés chaque mois aux immigrants originaires de ces pays.

Or, pendant les années de guerre, 10 % seulement de ces quotas ont été utilisés. C’est pourquoi Harry Truman demande au Congrès de faire appliquer plus efficacement la législation en vigueur.

Par ailleurs, il prend soin de rassurer le contribuable : les organismes humanitaires, et si possible les familles qui ont un lien avec les immigrants, devront subvenir aux besoins de ces derniers jusqu’à ce qu’ils soient indépendants.

Et pour ne pas heurter de front un Congrès plutôt hostile, la délivrance des visas se fera dans les consulats des zones américaines d’occupation, tant en Allemagne qu’en Autriche.

La directive du 22 décembre 1945 est précise et son ton est ferme. Elle s’adresse à toute la chaîne des responsables qui doivent choisir au mieux et au plus vite les candidats à l’immigration.

Cette directive tient compte des recommandations d’Earl Harrison. Harry Truman met sur pied un comité chargé de prendre des mesures concrètes. Quatre de ses membres se rendent en Europe. L’un d’eux, Ugo Carusi, note les difficultés de l’entreprise.

Il faut affronter l’impatience et l’irascibilité des DP ; et il n’existe pas de définition précise du DP. L’état-major allié n’a pas envisagé toute la complexité du problème.

Par exemple, faut-il accepter les réfugiés passés en zone américaine suite aux violences antisémites dans la Pologne de l’après-guerre ?

Faut-il accepter ceux qui fuient les territoires sous contrôle soviétique ? Le risque est grand de récupérer d’anciens collaborateurs des nazis ou des Volksdeutsche.

Précisons que le nombre de Juifs présents dans la zone américaine d’occupation s’élève alors à 40 000 dont 4 500 Juifs allemands.

La Directive by the President on Immigration to the United States of certain Displaced Persons and Refugees in Europe est placardée dans les quatre-vingt-dix-sept camps de la zone d’occupation américaine. A partir du 1er mars 1946, des consulats américains sont ouverts à Berlin, Frankfurt am Main, Müchen, Bremen, Hamburg et Stuttgart. Peuvent se considérer comme DP les personnes qui se trouvaient dans cette zone avant le 22 décembre 1945.

Dans la circulaire du 27 février 1946, la notion de DP s’est précisée avec les cinq catégories suivantes. Ont le statut de DP : les déportés du travail, ceux qui ont fui l’Allemagne nazie et les régimes apparentés, les déportés politiques, les déportés raciaux, les civils victimes de déplacements lors des mouvements de l’armée allemande et, enfin, tous ceux qui s’opposent au rapatriement vers leur pays d’origine.

Les proches des DP ainsi définis peuvent également bénéficier de la possibilité d’émigrer et l’on constate que cette circulaire favorise notablement cette possibilité.

Par ailleurs, Harry Truman donne toute latitude aux organisations humanitaires pour qu’elles délivrent des garanties financières globales (corporate affidavits). Ceux qui ont de la famille aux États-Unis peuvent quant à eux bénéficier de garants financiers individuels.

Précisons que parmi les DP accueillis, le nombre de Juifs est proportionnellement élevé en raison de la priorité accordée à ceux qui ont le plus souffert.

Le 1er juillet 1948, lorsque la délivrance des visas touche à sa fin, 35 515 visas ont été délivrés, dont 28 000 à des Juifs. Harry Truman espérait mieux, soit 39 000 visas par an.

A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, Harry Truman est l’un des rares sénateurs américains à condamner le peu de cas fait de la déclaration de Lord Balfour par la puissance mandataire.

En avril 1943, comprenant ce que signifie ‟Solution finale”, il insiste pour qu’une terre d’asile soit accordée aux Juifs, la Palestine en l’occurrence. Lorsqu’il devient président des États-Unis, il prend la mesure de l’hostilité de Clement Attlee à toute implantation juive en Palestine.

Il doit par ailleurs compter avec la politique de compromis héritée de Franklin D. Roosevelt : chaque promesse faite aux sionistes doit être suivie d’un message rassurant adressé aux Arabes, les fournisseurs en pétrole… Dans une lettre du 31 août 1945, Harry Truman demande à Clement Attlee l’attribution rapide de 100 000 certificats d’immigration pour la Palestine.

Mais les Britanniques traînent des pieds. Bref, un an après la fin de la guerre en Europe, les camps de DP ne se sont toujours pas vidés.

Leur population a même augmenté avec les réfugiés qui fuient le communisme et les Juifs qui fuient les pogroms de Pologne. Avant toute négociation, Clement Attlee exige que les groupes armés en Palestine soient dissouts.

Le 22 juillet 1946, l’Irgoun provoque un attentat particulièrement meurtrier contre l’état-major britannique à l’hôtel ‟King David” de Jérusalem.

On connaît la suite.

L’attentat du 22 juillet 1946 conte l’hôtel « King David ». Bilan : 91 morts.

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Les débats au Congrès (1946-1948)

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En 1945, la Directive by the President on Immigration to the United States of certain Displaced Persons and Refugees in Europe s’adresse à des opinions peu préparées.

Mais au cours des quatre années suivantes, les mentalités vont évoluer et influer sur le Congrès. Sous la présidence de Harry Truman, la question des DP va faire partie intégrante de la politique étrangère américaine.

Des groupes de pression vont appuyer cette politique d’immigration, parmi lesquels le ‟Jewish Labor Committee”, le ‟American Federation of Labor” (AFL), le ‟Congress of Industrial Organization” (CIO) auxquels se joint le sénateur du Michigan, Arthur Vandenberg.

En décembre 1946 est créé le ‟Citizens Committee for Displaced Persons” (CCDP) présidé par Earl Harrison et soutenu par une impressionnante liste de personnalités parmi lesquelles Eleanor Roosevelt, la veuve du président, des groupes religieux de toutes confessions, des organisations ouvrières, etc.

Des groupes restent hostiles à cette politique d’immigration, entre autres ‟Daughters of the American Révolution”, ‟American Legion”, la plus importante organisation d’anciens combattants, ainsi que des membres du Congrès généralement originaires du Sud des États-Unis.

Le sénateur William Chapman Revercomb, de la majorité républicaine (installée au Congrès en janvier 1947, après la victoire républicaine aux élections de 1946), reconnaît que quelque chose doit être fait pour les DP mais exclusivement sur le sol européen.

Earl Harrison, président du CCDP, s’oppose à lui et déclare que dans le contexte de plein-emploi que connaît alors le pays, les DP ne risquent pas de prendre le travail des Américains et peuvent même contribuer à stimuler l’économie par la création d’emplois et l’augmentation de la consommation.

Le 1er avril 1947, William Stratton propose au Congrès l’admission de 100 000 DP par an sur une période de quatre ans, un chiffre qui représente moins de 50 % des quotas non utilisés pendant les années de guerre. L’opinion publique reste réticente.

Les groupes de pression en faveur d’une augmentation des quotas doivent se faire plus convaincants : ils dénoncent, par exemple, l’amalgame DP = Juif = communiste.

Ce préjugé remontait aux années 1880-1890 au cours desquelles les Juifs originaires d’Europe orientale avaient organisé des grèves pour dénoncer les conditions de travail dans les sweat shops, avaient été à l’origine de la création de puissants syndicats et avaient été nombreux parmi les fondateurs du Communist Party USA.

Pourtant, malgré ses réticences, l’opinion publique est en avance sur le Congrès où la question des DP est remuée par les adversaires et les partisans de la Stratton Bill. Je passe sur les arguments des uns et des autres, en particulier sur la diatribe du 2 juillet 1947 d’Ed Gosset, représentant du Texas.

Sur la question des DP, il faut compter avec l’opinion publique, avec le Congrès mais aussi avec Harry Truman. La divergence est profonde entre l’exécutif et le législatif.

Le Président sait qu’il ne pourra s’imposer qu’avec le soutien de l’opinion publique qui, grâce à l’action soutenue des groupes de pression et de la presse, se montre toujours plus sensible au sort des DP.

Dans le contexte de la guerre froide, cette question va se trouver placée sous un nouvel éclairage, notamment avec le rapport de George Kennan, chargé d’affaires à Moscou. Ce rapport va contribuer à la doctrine du containment, une politique qui tourne le dos à l’isolationnisme.

La doctrine Truman est suivie du Plan Marshall puis de l’adhésion des États-Unis à l’ONU.

Pour Harry Truman, une législation sur les DP pourrait être une arme supplémentaire dans la guerre froide : symbole de l’échec du communisme, les réfugiés qui fuient l’Union soviétique sont un atout idéologique pour les États-Unis. Les Juifs américains se sont organisés à l’initiative de l’‟American Council for Judaism” ; ils ont créé un lobby en faveur des DP, le ‟Citizen Committee for Displaced Persons”.

Mais en favorisant l’immigration juive aux États-Unis, ceux-ci mécontentent les sionistes désireux d’attirer en Palestine le plus de Juifs possible. Opposé à la création d’un État juif, Harry Truman reste sensible à cet idéal du retour vers la ‟Terre Promise”.

Il s’entoure de conseillers juifs, parmi lesquels David Niles, Max Lœwenthal et le fidèle Edward (Eddie) Jacobson.

Mais Harry Truman qui souhaite un assouplissement de la législation tant américaine qu’anglaise en faveur des DP juifs doit tenir compte d’un Congrès rétif et d’une opinion publique partagée.

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La loi de 1948 et ses clauses discriminatoires.

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Je ne m’attarderai pas sur la tortueuse controverse et les rectificatifs qui vont aboutir à la loi du 25 juin 1948, un texte de synthèse élaboré par les délégués du Sénat et de la Chambre des Représentants : le Displaced Persons Act.

Cette loi constitue dans l’histoire des États-Unis le premier programme législatif conçu pour venir en aide aux réfugiés victimes de la guerre. Bien qu’imparfaite, cette loi peut être considérée comme un pas décisif vers une politique d’immigration plus libérale.

La polémique se poursuit cependant : au Congrès, certains estiment que l’assistance doit se limiter à ceux qui ont été expulsés pour cause de guerre, tandis que d’autres estiment que ce programme devrait également inclure les réfugiés de l’après-guerre qui ont fui une Europe dominée par le communisme.

1948 est une année d’élection présidentielle ; la controverse sur la loi du 25 juin devient un thème de campagne électorale tant chez les Républicains que chez les Démocrates. Les uns et les autres préconisent l’amendement de cette loi. Le 27 juillet, désireux de se faire réélire, Harry Truman demande à la session extraordinaire du Congrès que soient éliminées la préférence balte et la clause sur les Volksdeutsche et, de plus, que 400 000 immigrants hors quota soient admis sur une période de quatre ans. Harry Truman est réélu, les démocrates ont une majorité confortable au Congrès et l’on espère que la loi du 25 juin 1948 sera révisée.

Au cours de l’année 1949, l’idée gagne du terrain que les États-Unis ont une obligation morale envers les réfugiés.

Le projet de loi Celler propose d’admettre 400 000 DP pratiquement sans restriction ; puis Emanuel Celler propose deux amendements à son projet de loi : donner le statut de DP aux 7 000 réfugiés européens de Shanghai et à 15 000 réfugiés qui fuient le communisme et se trouvent hors des zones occupées par les Alliés, en Allemagne, en Autriche et en Italie.

Au cours de l’année 1949, la loi Celler est méthodiquemen

t attaquée par le sénateur Patrick Anthony McCarran et la

libéralisation de cette loi est reportée à la

prochaine session du Congrès.

En 1950, la polémique reprend. Patrick Anthony McCarran continue d’attaquer la loi Celler et s’efforce de lui apporter des amendements, notamment en rétablissant les priorités baltes et agricoles et en incluant les Volksdeutsche parmi les DP, arguant qu’il fallait se garder de toute discrimination raciale.

Mais peu à peu, ce sénateur particulièrement coriace va être poussé de côté et, le 2 juin 1950, le projet de loi définitif est rédigé.

Les clauses discriminatoires de la loi de 1948 sont éliminées, la date de référence pour être admissible aux États-Unis est prorogée au 1er janvier 1949, les priorités accordées aux Baltes sont supprimées, la définition de DP telle qu’elle avait été établie par l’IRO est retenue.

Des groupes de DP exclus par la loi de 1948 vont enfin être admis grâce aux amendements : parmi eux, les DP grecs et les réfugiés européens de Chine. Ainsi passe-t-on de 247 377 à 415 744 individus.

La loi de 1950 retient la clause de l’hypothèse des quotas mais elle est en accord avec le principe de base de la politique d’immigration qui permet d’accepter les DP sans distinction de race, de religion ou d’origine nationale. La Chambre et le Sénat approuvent le rapport de la Commission et votent respectivement les 6 et 7 juin 1950.

Le 16 juin suivant, Harry Truman approuve le projet de loi qui devient ainsi loi. La controverse au sujet des DP prend fin après quatre années d’intenses débats.

 

 

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patrick

sources :

Livre de Françoise Ouzan historienne de la classe d’André Kaspi.

Haganah Irgoun Atalena Exodus Beriha Ben Gourion Eisenhower

Truman Roosevelt Patton Atlee ONU Mandat Britannique Palestine

Atlith Dekelia Yehuda Arazi Earl G. Harrisson Bergen-Belsen Antisémitisme

André Kaspi Françoise Ouzan UNRRA KZ DP Displaced Persons

Ephéméride du 19 Avril

bonjour à tous

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Le Dicton du Jour

Saint-Ursmar prend,
La dernière neige de l’an

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Saints à Fêter

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Sainte Emma de Sangau Veuve à Gürk (+ 1045)
Sa mère était, parait-il, une femme insupportable. Son père ne vint jamais à bout de cette mégère et il reporta toute son affection sur sa fille qui avait toutes les vertus. Il lui fit épouser un mari charmant, le comte Ludger, dont elle eut deux fils. L’un d’entre eux, saint Meinwerk, devint évêque de Paderborn. Veuve, elle consacra les quarante dernières années de sa vie à secourir les malheureux, à construire des monastères et des églises dont celle de Saint Ludger en Westphalie, lui donnant le nom de son inoubliable époux. Emma, une authentique laïque qui découvrit la sainteté dans la vie conjugale et familiale.

 
Saint Mappalique martyr à Carthage (+ 250)
Durant la persécution de Dèce, ému par la piété familiale, Mappalique demanda d’accorder la paix à sa mère et sa soeur, qui avaient failli, mais lui-même, soumis à l’interrogatoire et à la torture, fut couronné du martyre dans l’épreuve; avec lui sont associés beaucoup d’autres saints martyrs qui ont confessé le Christ: Bassus dans une carrière, Fortunion en prison, Paul après l’interrogatoire, Fortunée, Victorin, Victor, Heremius, Credula, Hereda, Donat, Firmus, Vénustus, Fructus, Julie, Martial et Ariston, qui tous moururent de faim en prison.
Saint Cyprien a fait leur éloge.
Ils figurent au martyrologe romain à la date du 19 avril.

 
Saint Agathange Martyr (+ 1819)
Martyr. Ses parents étaient fort pauvres. Encore adolescent, il quitta la Thrace natale pour devenir matelot sur un navire de commerce turc. Le capitaine le prit en affection et voulut le convertir à l’Islam, ce qu’il obtint sous la menace. Mais dès qu’il le put, Agathange rejoignit la Sainte Montagne de l’Athos où il fut accueilli comme réfectorier et prit l’habit monastique. Cependant le remords le poursuivait d’affirmer la foi qu’il avait apostasiée. Il s’embarqua pour Smyrne le lundi de Pâques, se présenta devant le tribunal administratif habillé selon le mode des Turcs. Devant le juge, il sortit de son manteau une croix et l’icône de la Résurrection. On le prit pour un fou, mais, comme il persistait, il fut mis en prison, condamné à mort et il fut exécuté. Il avait à peine 19 ans.

 

Saint Caius (4ème s.)
et ses compagnons martyrs en Arménie pour avoir rendu témoignage au Christ jusqu’à l’effusion de leur sang.

BIENHEUREUX MARCEL CALLO (+ 1945)
Membre de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), en Bretagne, il est fiancé à une jeune fille qui appartient au mouvement. Réquisitionné, en 1943, par l’occupant allemand pour le Service du travail obligatoire, il lui faut partir pour l’Allemagne. Il décide de s’y comporter « en missionnaire, pour aider ses frères jocistes ». Souffrant du froid, mal nourri, il doit travailler de longues heures dans une usine. Ses nerfs sont mis à rude épreuve. Pour surmonter son désarroi, il cherche sa force dans sa foi au Christ. C’est alors qu’il rencontre un groupe de jocistes allemands et leur aumônier, un prêtre capable s’exprimer en français. Marcel entraîne avec lui à ces messes des camarades français qui ne sont guère familiers de l’Eglise. Un groupe chaleureux se forme ainsi autour de lui, ce qui attire aussitôt l’attention de la Gestapo qui n’aime guère cette « action catholique ». Arrêté, il est déporté à Mathausen. Soumis à la soif, la faim, battu, il doit travailler tout le jour dans une usine souterraine. Dans ce qui pourrait être le désespoir, sa foi ne cesse de grandir en espérance et en charité. Il la partage avec d’autres prisonniers. Bientôt, à bout de force, il est envoyé à l’infirmerie, à deux pas du four crématoire. Là, il continuera de soutenir ses compagnons de misère, jusqu’au bout, alors que lui-même se meurt de dénutrition, de tuberculose et de dysenterie.
Bienheureux Conrad d’Ascoli (+ 1289)
Avec son ami Jérôme qui deviendra le pape Nicolas IV, il entre chez les franciscains où ils enseignent et prêchent. Jérome qui est devenu Maître Général de l’Ordre, autorise son ami Conrad à aller en Afrique où il opère miracles et conversions. A son retour, il exerce son ministère à Rome puis à Paris où il enseigne la théologie jusqu’au moment où Jérôme devient pape, sous le nom de Nicolas IV et l’appelle à Rome pour en faire un cardinal, mais Conrad meurt en cours de route.

 

 

Saint Elphège Evêque martyr (+ 1012)
Confesseur. Evêque de Winchester, puis archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d’apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Fils d’une illustre famille anglaise, il reçoit une excellente éducation puis décide de se retirer du monde et entre au monastère de Derherst. Il passe là plusieurs années puis part s’installer comme ermite près de Bath, dans le Sommerset, et est bientôt rejoint par de nombreux disciples qui souhaitent se placer sous sa direction. Sa renommée s’étant répandue jusqu’à Saint-Dunstan, l’archevêque de Cantorbéry, ce dernier le choisit comme évêque de Winchester. Un peu plus de quatre ans plus tard, les Danois envahissent la contrée et mettent le siège devant Cantorbéry. Notre Saint résiste courageusement, tentant même d’évangéliser ces guerriers barbares, mais sans succès. Capturé, il subit de mauvais traitements puis est emprisonné. Refusant de payer la rançon fixée pour sa libération, il est traîné devant le commandant de la flotte danoise, qui le menace de mort s’il persiste à refuser. L’évêque refuse encore de céder et est finalement exécuté, frappé mortellement d’un coup de hache (+ 1012)

 

 
Saint Expedit (4ème s.)
Il figure dans les plus anciens martyrologes avec saint Caïus dont nous venons de parler. Son nom lui valut d’être préposé à l’expédition rapide des affaires, et il en devint très populaire en Allemagne, en France et même ailleurs.

Saint probablement légendaire dont le culte se serait développé tardivement sur la base d’un jeu de mot relié à son prénom, ce saint étant invoqué dans les situations d’urgence. Selon certaine sources, il aurait été martyr à Mélitène, en Arménie. D’autres auteurs prétendent que son nom serait le résultat d’une erreur de copie qui se serait produite au XIXe siècle lors de l’envoi de reliques à un monastère parisien, mais cette thèse est peu crédible puisque postérieure à son culte qui était déjà en vigueur au XVIIIe. L’imagerie populaire représente Expédit en soldat romain, tenant d’une main la palme du martyr et de l’autre la Croix, et posant le pied droit sur un corbeau (IVe siècle) Ce saint est particulièrement populaire sur l’île de la Réunion, Saint-Expédit est le patron des candidats au permis de conduire. Il est invoqué dans toutes les situations qui requièrent un inervention urgente.

 
Saint Jacques Duckett (Bienheureux) (+ 1602)
Éditeur et libraire installé à Londres. Converti au christianisme, il est arrêté puis incarcéré à plusieurs reprises (il passera au total plus de 9 ans en prison) pour avoir imprimé puis vendu des livres religieux, il est finalement exécuté par pendaison à Tyburn.
Saint-Jacques Duckett est le patron des libraires.
Protestant devenu catholique, marié et libraire, il fut dénoncé pour avoir vendu des livres catholiques. Après neuf ans passés en prison, il fut condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, et soumis au supplice de la pendaison à Tyburn, avec son accusateur, qu’en mourant il invita à une mort catholique.
(martyrologe romain)

 

Saint Jean le Paléolaurite Moine (9ème s.)
St Jean de l’Ancienne Laure, ascète en Palestine (IXe siècle).
nom syriaque Souka («monastère») ou encore «l’Ancienne Laure»
Dans l’ancien monachisme de Palestine, la Laure était un lieu primitivement occupé par un ou plusieurs ermites, que le rayonnement et l’abondance des disciples avaient transformé en monastère.

 
Saint Léon IX Pape (150 ème) de 1049 à 1054 (+ 1054)
Le premier pape de la réforme grégorienne est né à Eguisheim dans le Haut-Rhin. Elève de l’école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta de ne l’être qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s’en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.


Les historiens retiennent de lui qu’il sut choisir de grands collaborateurs dont l’un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l’unité
Fils du comte Hugues d’Alsace et d’Heilvige, fille du comte de Daschsbourg, il reçoit en baptême le prénom de Brunon. Soldat dans l’armée impériale, il est aussi chanoine et diacre au chapitre Saint-Étienne de Toul. En 1021, il est choisi comme évêque de Toul, tout en conservant son poste dans l’armée. Il œuvre à rétablir la discipline et l’ordre dans les monastères de son diocèse et réforme l’Ordre de Cluny dans plusieurs de ses maisons. Il est finalement élu pape et demande à son directeur spirituel Hildebrand (le futur pape Saint-Grégoire VII) de l’accompagner. Il tente de prévenir le schisme qui se prépare entre les églises d’Orient et d’Occident. En raison de ses nombreux voyages à travers l’Europe, il est surnommé le « Pape Pèlerin ». Son épiscopat est marqué par plusieurs expéditions militaires, au cours desquelles il conquiert plusieurs régions du sud de l’Italie qu’il annexe aux états pontificaux; lorsque les Normands tentent d’envahir ces territoires, il prend lui-même la tête d’une armée chargée de les repousser (s’attirant ainsi la réprobation de Saint-Pierre Damien) mais il subit une défaite et est fait prisonnier à Benevento. Il profite de sa captivité pour étudier le grec, mais sa santé se dégrade rapidement et il décède peu de temps après avoir été libéré (1002-1054)

 
Saint Syméon (+ 1594)

Confesseur. Fils d’un prêtre de la région de Volos en Grèce, il quitta ses parents à l’âge de 15 ans pour la Grande Laure du Mont Athos, puis pour le monastère de Philothéou. Devenu higoumène, il fut en butte à l’hostilité de plusieurs de ses moines et il dut s’enfuir pour leur échapper. Malgré l’interdiction de prêcher l’Evangile, il parcourut la Thessalie et la Béotie et jusqu’à Athènes. Il fut arrêté et risquait d’être brûlé vif quand le magistrat lui rendit la liberté ne trouvant en sa conduite aucun motif de condamnation. Il s’en fut à Constantinople où il fut rappelé par Dieu pour la joie éternelle.


Saint Théodore de Perge Martyr et sa mère sainte Philippa (2ème s.)
Martyr en même temps que sa mère sainte Philippa et de deux ses compagnons soldats comme lui. Les agents recruteurs de l’empereur, de passage à Pergé en Pamphylie, voulurent l’enrôler dans les armées impériales, mais au moment d’être marqué du sceau des conscrits, il s’écria : »J’ai été marqué du sceau du baptême et refuse d’adorer les idoles. » Il fut alors étendu à terre et cruellement flagellé à coups de nerfs de boeufs. Puis on l’attacha derrière des ânes sauvages qui le traînèrent à terre. Sa mère Philippa, qui était en prison, fut amenée avec lui et avec deux autres soldats chrétiens pour être cloués au bois de la croix. Théodore y resta trois jours avant de rejoindre le Divin Crucifié.

 

 

Saint Timon Un des sept premiers diacres (1er s.)
Un des sept premiers diacres (Actes des apôtres 6. 5).

SAINT URSMAR (+ 713)
Confesseur. Originaire du nord de la France aux environs d’Avesnes, il devint moine au monastère de Lobbes où il vécut jusqu’à l’extrême vieillesse dans la prière et l’ascèse. Il y fut vénéré de son vivant et, durant des siècles, on se rendait à la « Fontaine de Saint Ursmar » pour y guérir de toutes sortes de maladies.


Saint Vernier martyr (+ 1287)
Il vivait dans son pays natal, la Rhénanie quand, revenant de la Sainte Table, trois misérables se saisirent de lui à Oberwesel, l’attachèrent à un pilier la tête en bas, pour lui faire vomir l’hostie consacrée. Mais ils ne le purent, alors ils lui ouvrirent les veines. Son culte passa les frontières, se répandit en Franche-Comté puis en Auvergne.
« Saint Vernier, Verny, Werner, Garnier, martyr, patron des vignerons en Auvergne, en Bourgogne et en Franche-Comté, sa vie, son martyre et son culte » d’après le R. P. Henri de Grèzes, Editeur L. Brustel (1889).Il y a plusieurs statues de lui dont une de saint Vernier jeune homme, vigneron: habit, chapeau, vigne. Saint Vernier, dit saint Verny en Auvergne, patron des vignerons est représenté avec l’habit traditionnel: jaquette, haut-de-chausses, jarretières, guêtres, souliers de cuir et chapeau de feutre; ses attributs: une serpette, un tonnelet de vin dit bousset, un chien couché à ses pieds, un bouquet de fruits à la main gauche, il s’appuie sur un tronc écoté. Statue de saint Verny, datable du 18e siècle, provenant de l’église paroissiale Saint-Loup de Billom (63), transportée à Saint-Cerneuf en 1986; une restauration ancienne de la dorure a presque entièrement fait disparaître les détails réalisés à la reparure: guêtres et jarretières; le bouquet de fruits, atypique de l’iconographie de saint Verny, n’est probablement pas d’origine et remplacerait une ou plusieurs grappes de raisin.

Saint Vincent de Collioure (+ 291)

Il était honoré à Perpignan et son corps était religieusement vénéré dans l’église de Collioure jusqu’au 17ème siècle. Une grande fête sur la mer conduisait sa statue avec celles de saint Maxime et de sainte Libérate. Tout le reste est légende. Mais si on a vénéré sa mémoire, c’est peut-être aussi parce qu’elle venait d’une existence, obscure peut-être pour les historiens, mais réelle. La fête l’a conservée même si elle a oublié qui était celui qui en fut à l’origine.

 

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Naissances Célèbres

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David Ricardo

–19 avril 1772 à Londres (Angleterre) – 11 septembre 1823(Angleterre)

L’économiste libéral David Ricardo est né à Londres le 19 avril 1772. Cet apôtre du libre-échange est aussi à l’origine d’une célèbre théorie sur la valeur du travail. Elle a fourni à Karl Marx la base de sa propre théorie sur la «plus-value».
1852 José Echegaray, écrivain, mathématicien, ingénieur, économiste, homme politique, prix Nobel de littérature en 1904.

Naissances : José Echegaray

–Getúlio Vargas
19 avril 1883 à Sao Borja (Rio Grande do Sul) (Brésil) – 24 août 1954 à Rio de Janeiro (Brésil)
Avocat et riche propriétaire terrien du Rio Grande do Sul né en 1883, Getúlio Vargas va dominer la vie politique du Brésil pendant un quart de siècle, évoluant entre nationalisme, autoritarisme, réformisme social et même socialisme.
Immensément populaire auprès des classes ouvrières, il conquiert plusieurs fois la présidence de la République, soit par un coup d’État, soit par la voie démocratique ; il en est également plusieurs fois chassé par l’armée. La dernière sortie lui sera fatale : contraint à la démission, il préfère se suicider…

–1903 Eliot Ness,  le plus célèbres des policiers du FBI (avec Mulder et Scully), chef des incorruptibles dont on tirera un film et une série télévisée.

 

–1912 Glenn Theodore Seaborg, chimiste, prix Nobel de chimie en 1951.

 

 

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décès célèbres


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–1054 Bruno d’Eguisheim-Dagsbourg, dit Saint Léon IX, pape.

–Paul Véronèse
1528 à Vérone (Italie) – 19 avril 1588 à Venise (Italie)
De son vrai nom Paolo Caliari, le peintre est né en 1528 à Vérone, d’où son surnom. Il s’est très vite attiré la gloire à Venise, rivalisant avec le Titien et le Tintoret, autres grands artistes du Cinquecento (les années 1500 en Italie)…

–1609 Christine de Suède, reine à 6 ans, elle abdique avant de visiter l’Europe.

–Benjamin Disraeli
21 décembre 1804 à Londres (Angleterre) – 19 avril 1881 à Londres (Angleterre)
Premier ministre conservateur, d’origine juive, dandy et écrivain, confident de la reine, Benjamin Disraeli détonne dans l’Angleterre victorienne. Il est l’antithèse de son rival Willliam Gladstone, l’autre grand dirigeant britannique de la fin du XIXe siècle…

–1882 Charles Darwin, naturaliste.
12 février 1809 à Shrewsbury (Shropshire, Angleterre) – 19 avril 1882 à Downe (Kent, Angleterre)
Les théories de Charles Darwin ont ruiné le dogme d’une nature immuable depuis la création du monde.


Né en Angleterre, dans une famille fortunée de pasteurs et de médecins, le futur savant se passionne tout jeune pour l’observation de la nature. Il se fait engager comme naturaliste sur le Beagle, pour une expédition océanographique de cinq ans. L’expédition fait relâche aux îles Galápagos, dans l’Océan Pacifique, où Charles Darwin est frappé par la coexistence d’espèces voisines de lézards et d’oiseaux.
De retour en Angleterre (1836), le savant va passer le reste de sa vie à mettre en ordre ses observations avec le concours de nombreux correspondants scientifiques de par le monde. Il publie le fruit de ses travaux en 1859 dans un ouvrage au titre ambitieux qui résume à lui seul le contenu : De l’Origine des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie. Le premier tirage (1250 exemplaires) est épuisé dans la journée.
–1906 Pierre Curie, co-lauréat du prix Nobel de physique en 1903 avec sa femme Marie et Henry Becquerel. Il glisse sur la chaussée mouillée et meurt écrasé par un camion.

–1967 Konrad Adenauer,
5 janvier 1876 à Cologne (Allemagne) – 19 avril 1967 à Rhöndorf (Allemagne)
Le chancelier allemand Konrad Adenauer, résistant de la première heure au nazisme, a contribué à la restauration d’une Allemagne démocratique et au rapprochement avec la France.
conseiller municipal de Cologne
Maire de Cologne
membre et président du Conseil de l’Etat de Prusse
président de la CDU dans la zone britanique
président de la CDU pour l’Allemagne entière.
président du Conseil Parlementaire (chargé de la rédaction d’une constitution)
chancelier de la République Fédérale Allemande (1949-1963)

–1998 Armand Jammot, dialoguiste, scénariste, producteur télé à succès : « Des chiffres et des lettres » (à l’antenne depuis 1965 !) et « Dossiers de l’écran » (24 ans d’antenne !).

–Germaine Tillion
30 mai 1907 à Allègre – 19 avril 2008 à Paris
Germaine Tillion découvre l’ethnologie auprès de Marcel Mauss. Sur une suggestion de ce dernier, elle étudie de 1934 à 1940 l’ethnie berbère des Chaouis, dans les Aurès, en Algérie. Ses analyses et conclusions demeurent d’une grande actualité…

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événements


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–19 avril 1314 : Les amants scandaleux
Deux chevaliers sont exécutés, à Pontoise, dans d’atroces conditions, le 19 avril 1314. Ils sont punis pour avoir aimé des princesses.
Ce sont les principales victimes du scandale dit « de la tour de Nesle » qui a assombri la dernière année du règne de Philippe IV le Bel… et inspirera bien plus tard au romancier Maurice Druon sa fresque historique : Les rois maudits.

–19 avril 1529 : Protestation des Lutheriens à Spire
Lors d’une Diète impériale, à Spire, en 1526, une communication de l’empereur Charles Quint avait permis aux partisans de Luther d’espérer quelques accommodements. Trois ans plus tard, la Diète se réunit à nouveau à Spire mais, cette fois, l’empereur Charles Quint se montre intransigeant.
Le 19 avril 1529, cinq princes et les représentants de 14 villes répliquent par une protestation solennelle : « Nous protestons devant Dieu, ainsi que devant tous les Hommes, que nous ne consentons ni n’adhérons au décret proposé dans toutes les choses qui sont contraires à Dieu, à sa sainte Parole, à notre bonne conscience, au salut de nos âmes ». De là le mot protestant sous lequel se feront plus tard appeler l’ensemble des partisans de la Réforme [au sens de : professer sa foi, du latin pro (pour) + testare (témoigner)].


–19 avril 1713 : La Pragmatique Sanction donne l’Autriche à Marie-Thérèse
Charles VI de Habsbourg a gouverné en souverain absolu les États héréditaires de la maison des Habsbourg (grand-duché d’Autriche, royaumes de Bohème et de Hongrie,…). Comme ses prédécesseurs depuis trois siècles, il a assumé également la fonction symbolique d’empereur du Saint Empire romain germanique (on dit aussi : empereur électif d’Allemagne).
N’ayant que des filles pour lui succéder, Charles VI prévoit par la « Pragmatique Sanction » du 19 avril 1713 que son héritage pourrait revenir à l’aînée de celles-ci, Marie-Thérèse. L’ordonnance impériale doit éviter le morcellement de ses États héréditaires. Mais elle n’est agréée que du bout des lèvres par les souverains européens. Sans compter que les règles de succession du Saint Empire romain germanique ne permettent pas à une femme de porter le titre impérial ! Il s’ensuit que Marie-Thérèse de Habsbourg et son mari François de Lorraine devront dès leur avènement, en 1740, faire face à une coalition, la guerre de la Succession d’Autriche.
19 avril 1775 : Echauffourée de Lexington
1775 A Lexington (Massachusetts), un détachement britannique, en route pour détruire un dépôt d’armes, tombe dans une embuscade tendue par les indépendantistes américains (200 soldats anglais sont tués) : c’est le début de la guerre d’indépendance menée contre la Grande-Bretagne par les 13 colonies d’Amérique du Nord.

–1829 Le Venezuela proclame son indépendance.

 

–1890 Dépôt du brevet d’une « machine volante dite avion » par Clément Ader et première utilisation du nom « avion » dans un document officiel.

Evènements : Clément Ader

–1911 Séparation de l’Eglise et de l’Etat au Portugal.

–1934 Sortie de la 7 CV traction avant de Citroën.

–1943 A 4 heures, 2 000 à 3 000 Waffen SS, auxiliaires ukrainiens, lettons et policiers polonais, qui commencent à pénétrer dans le ghetto de Varsovie où survivent 60 000 juifs, sont accueillis par un feu nourri (les juifs combattront jusqu’au 16 mai ; 7 000 mourront pendant le soulèvement, les autres seront envoyés dans les camps d’extermination).
–19 avril 1956 : Conte de fées à Monaco : Grace dit oui à Rainier
Le 19 avril 1956, 30 millions de téléspectateurs assistent au mariage du Prince Rainier III de Monaco (32 ans) et de l’actrice américaine Grace Kelly (26 ans).
Le prince et l’actrice se sont rencontrés en mai de l’année précédente. Lors du festival de Cannes de cette année-là, Grace Kelly devait effectuer une séance photos pour le journal Paris Match. Afin de valoriser la mise en scène, il est très opportunément décidé de réaliser les prises de vue au château de Monaco. Elle y rencontre alors le prince Rainier : c’est le début d’une histoire d’amour comme l’aime le grand public.


Un Âge d’or de la principauté débute avec ce mariage princier… Sous l’impulsion de l’esprit entrepreneur et bâtisseur du prince Rainier, Monaco s’impose à cette époque comme un État prospère et fortuné (2 km2, 32.000 habitants en 2011). Le mariage va également marquer l’acte de naissance d’une presse, promise à un bel avenir, exposant la vie des têtes couronnées, des membres du showbiz, du cinéma et du monde des affaires.
Grace donne naissance à trois enfants, avant de disparaître tragiquement d’un accident de voiture en 1982, laissant derrière elle une légende où le glamour accompagne la tragédie. Rainier s’éteind en 2005, à 82 ans, laissant le trône à son fils Albert.

–1971 L’U.R.S.S. lance Saliout, la première station spaciale.

–1975 Lancement du premier satellite indien par une fusée soviétique.
–1993 Au Texas, USA, le FBI donne l’assaut à la ferme de Waco où se re­tranche la secte de Vernon Wayne Howell alias David Koresh (86 adeptes dont 17 enfants, sont morts, dans l’incendie des bâtiments, soit empoisonnés ou tués par balles).

–1995 Un attentat à la voiture piégée contre un immeuble fédéral à Oklahoma City, Oklahoma (sud-ouest), tue 168 personnes et en blesse plus de 600.
Timothy McVeigh, membre de la « Milice du Michigan » a été reconnu coupable de cette attaque terroriste, alors la plus meurtrière aux Etats-Unis. Il est condamné à mort en juin 1997, et exécuté le 11 juin 2001

–1999 Un incendie détruit la paillote « Chez Francis » construite dans l’illégalité la plus totale en bord de mer, au sud du golfe d’Ajaccio, Corse, France.

–2000 Un attentat contre un McDonald’s de Quévert, France entraine la mort d’une employée.

–2000 Un avion d’Air Philippines se crashe près de Davao, Philippines. Les 124 passagers et les 6 membres d’équipages sont tués.

–2001 Les forces de l’ordre (?) éthiopiennes tuent au moins trente-huit civils durant deux jours d’affrontements alors que des milliers de jeunes, des lycéens manifestaient en solidarité avec les étudiants en grève de l’université d’Addis Abeba.

–2005 Joseph Ratzinger est élu pape et prend le nom de Benoît XVI.

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bonne journée ….

Patrick 

et merci à
Hérodote.net

sources :
hérodote.net : http://www.herodote.net
Wikipédia

éphéméride du 15 avril

Bonjour à touts et tous,

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Dicton du jour

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Quand à Saint-Paterne arrive la saison,
La chaleur vient pour de bon

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Saints à Fêter

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St-Paterne Fils de Petranus et de Guéana, un couple appartenant à la noblesse gallo-romaine de Bretagne Armorique. Son père étant parti pour l’Irlande, Paterne est élevé par sa mère. Devenu adulte, il souhaite embrasser la vie religieuse et se rend avec plusieurs compagnons dans le comté de Cardigan, une ancienne région du Pays de Galles. Là, il est désigné comme abbé de la communauté et fonde plusieurs monastères et églises (Lhan-Padern-Vaur, entre autres). Il effectue ensuite plusieurs voyages : en Hybernie (ancien nom de l’Irlande), où il rend visite à son père tout en s’acquittant d’une mission diplomatique, puis en Palestine où il rencontre le patriarche de Jérusalem qui le nomme évêque. Vingt ans plus tard, il rentre en Bretagne Armorique à la demande du roi Conan-Méréadoc, qui est en train de fonder l’Église de Vannes et qui le choisit pour devenir son premier évêque (vers 420 – vers 500) (Une certaine confusion semble régner entre les sources au sujet des différents saints prénommés Paterne.)


St-Paterne

Autres Saints du Jour 


St-Abbon de Metz Évêque de Metz, successeur de Saint-Clodulphe (+ 707)

–Ste-Anastasie Compagne de Basilisse (fêtée à ce jour). Elles auraient été deux femmes de la noblesse romaine converties au christianisme après avoir entendu les sermons de Saint-Pierre et de Saint-Paul. Après le martyr des saints apôtres, les deux femmes auraient retrouvé leurs corps et les auraient enterrés secrètement. Pour cela, elles auraient été arrêtées, traduites devant le tribunal de Néron, et cruellement martyrisées (Ier siècle) (ces deux personnages semblent appartenir à la légende)

Ste-Basilisse Compagne d’Anastasie (voir notice à ce jour)

St-Crescent Disciple des Apôtres et compagnon de Saint-Paul durant sa deuxième période de captivité. Nommé évêque de Galatie, il subit le martyr sous le règne de Trajan (Ier siècle)

Ste-Hunne d’Alsace Fille du duc d’Alsace. Après le décès de son époux, le seigneur d’Hunawihr, elle se dévoue entièrement aux pauvres de la ville de Strasbourg. Surnommée ‘la blanchisseuse’, elle est toujours prête à offrir son aide, y compris pour accomplir les tâches les plus ingrates (+ 679) Sainte-Hunne d’Alsace est la patronne des lavandières et de toutes les personnes qui travaillent en buanderie. Elle est invoquée pour obtenir de l’aide lorsqu’on fait sa lessive.

St-Maron L’un des membres de la suite de Sainte-Flavie Domitille, martyr à Rome sous le règne de Trajan (+ vers 99)

St-Sevêtre Abbé de Moutier-Saint_jean (+ 625)

St-Théodore Trichinas Ermite près de Constantinople (+ 330) 20 Avril

St-Théodore le Sicéote Fils (batard) d’un artiste de cirque païen originaire de Sikion et d’une employée d’auberge. Le style de vie de son père ne lui permet pas de participer à son éducation, et c’est sa mère qui l’éduque seule, étant même obligée de se prostituer pour y parvenir. Lorsqu’il est âgé de 6 sans, elle le prépare pour le faire entrer au service de l’empereur, mais Saint-Georges lui étant apparu en rêve, elle abandonne cette idée et décide plutôt de le faire instruire par un maître des environs. Très pieux, l’enfant grandit avec le désir d’embrasser la vie religieuse. Dès qu’il le peut, il devient moine et à l’âge de 18 ans, il est ordonné prêtre, avant d’être nommé évêque d’Anastasiopolis, en Galatie. Il fonde plusieurs monastères et opère des miracles (il repousse une invasion d’insectes par ses prières) (+ 613)

St Théodore Sicéote, évêque d'Anastasiopolis

St-Théodore le Sicéote 

PAUSILYPE, martyr en Thrace sous Adrien (entre 117 et 138).
MSTISLAV-THEODORE, prince de Kiev, remarquable par son absence de cupidité (1132).

MUNDUS (MUNDE, MUND, MOND), fondateur de monastères en Ecosse (vers 962).
SOUKIAS, (et ses compagnons martyrs : LUCIEN, POLYEUCTE, QUADRAT, ANTIOCHUS, IKSORON, MEMMAS, PHOCAS, SERGE, DOMECE, ADRIEN, ZOSIME, VICTOR, THALKISE, JOURDAIN, ANASTASE et THEODORE), nobles de la cour d’Arménie, martyrs (vers 130); saints JACQUES et THEODOSE, leurs compagnons, qui survécurent et poursuivirent leur vie d’ascèse.

 

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Naissances Célèbres

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Léonard de Vinci
15 avril 1452 à Vinci (Italie) – 2 mai 1519 à Amboise
Aussi surprenant que cela nous paraisse aujourd’hui, ce n’est pas comme peintre que Léonard est en son temps célèbre, mais comme organisateur de fêtes. Là, il déploie tout son génie d’inventeur pour développer des machines et mettre en place des spectacles comme personne n’en avait jamais vu.

Par son génie, il symbolise la Renaissance italienne. Pourtant, il n’a pas reçu de formation poussée et connaît mal les œuvres antiques. Le nombre de tableaux qui lui sont attribués avec certitude se compte sur les doigts des deux mains. Il a projeté de rédiger 120 traités sur les sujets les plus divers, sans jamais en écrire un seul.
Sa personnalité est aussi troublante que son génie. Prodigue avec ses amants, il tient la comptabilité de ses dépenses avec la précision d’un usurier. En somme, il reste et restera toujours un mystère…

–1707 Leonhard Euler, mathématicien, physicien et astronome. Devenu aveugle il dictait ses mémoires et publia 886 ouvrages.

–1793 Friedrich Georg Wilhelm von Struve, astronome.

–Adolphe Thiers
15 avril 1797 à Marseille – 3 septembre 1887 à Saint-Germain-en-Laye
Louis Adolphe Thiers marque de son empreinte le règne de Louis-Philippe 1er, la Seconde République et les débuts de la Troisième République

Naissances : Adolphe Thiers


–1874 Johannes Stark, prix Nobel de physique en 1919.

1907 Nikolaas Tinbergen, zoologiste, ethnologiste, fondateur de l’éthologie comparative (l’étude comparative du comportement des animaux), prix Nobel de physiologie et médecine en 1973.

–1916 Gregory Peck, acteur.

–1921 Georgi Timofeïevitch Beregovoï, cosmonaute.

–1930 Georges Bergé, dit Georges Descrières, acteur (Arsène Lupin).

–1933 David Hamilton, photographe à la limite de la pédophilie (toujours de jeunes voir très jeunes filles dénudées, mais il paraît que c’est de l’art).

 

–1936 Raymond Poulidor, coureur cycliste


Championnat de France 1961 
Milan San Rémo 1961 
Flèche Wallonne 1963 
Week-End ardennais 1963

Naissances : Raymond Poulidor
Grand prix des Nations 1963 
Grand prix de Lugano 1963 
Critérium National 1964, 1966, 1968, 1971, 1972 
Tour d’Espagne 1964 
Etape de Luchon 1964 
Super-Prestige 1964 
Etape du Ventoux 1965 
Dauphiné 1966, 1969 
Paris-Nice 1972, 1973 
Etape du Pla d’Adet 1974

–1939 Claudia Cardinale, actrice : « Bel Antonio », « Le guépard », « Les professionnels »,…
–1950 Stanley Ted, dit Jango Edwards, acteur.

 

 

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Décès Célèbres

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–Anne-Geneviève de Longueville 
29 août 1619 à Vincennes – 15 avril 1679 à Paris
Anne-Geneviève de Bourbon rivalise en force de caractère avec son père Henri II de Bourbon-Condé comme avec ses frères, le grand Condé (appelé ainsi depuis sa victoire à Rocroi, à 22 ans !) et le prince de Conti.
Ses qualités d’esprit et sa finesse emplie d’élégance n’ont d’égale que sa beauté. Elle se jette dans l’aventure de la Fronde avec ses frères et son amant, le duc de la Rochefoucauld (le futur auteur des Maximes). Elle séduit le roué Paul de Gondi, futur cardinal de Retz (et auteur de Mémoires fameuses) et même le brave Turenne qu’elle convainc de rejoindre la Fronde.
Elle a la douleur de perdre son fils préféré, issu de sa relation avec le duc de la Rochefoucauld, «l’enfant de la Fronde»…

–Mme de Pompadour
29 décembre 1721 à Paris – 15 avril 1764 à Versailles
Jeanne Antoinette Poisson, fille d’un conducteur de vivres, reçoit une excellente éducation. Devenue en 1745 la maîtresse du roi Louis XV, elle est élevée au rang de marquise de Pompadour. Usée par la vie de cour, elle doit s’effacer au profit d’autres favorites dès 1751 mais reste la confidente du roi, bénéficiant de largesses comme le château de Pompadour, en Corrèze, et l’hôtel d’Évreux, à Paris, plus connu aujourd’hui sous le nom de… palais de l’Élysée.

Elle use de son influence en faveur du ministère Choiseul et on lui attribue le «renversement des alliances» au cours de la Guerre de Sept ans. Mais ses origines roturières lui valent la haine des courtisans qui répandent à son propos des chansons satiriques, les «poissonnades». On lui prête le mot : «Après nous le déluge !», le soir de la bataille de Rossbach. Mécène et femme de goût, la marquise fait aménager à Paris la place Louis XV (la Concorde) en style néo-antique. Elle protège aussi les Encyclopédistes et les «philosophes» qui contestent l’absolutisme royal, y compris Voltaire qui lui doit son fauteuil d’académicien.

–Georges-Louis Buffon
7 septembre 1707 à Montbard – 15 avril 1788 à Paris
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, nommé intendant du Jardin du Roi, entreprend aussitôt de moderniser et développer l’institution créée sous Louis XIII pour former médecins et apothicaires.
Il consacre une grande partie de sa vie à la rédaction de son Histoire naturelle en 36 volumes, une des plus grandes aventures éditoriales de son temps. Cette oeuvre littéraire est riche d’expressions passées à la postérité telles que le lion «roi des animaux» ou encore le cheval «plus noble conquête [de] l’homme».
1865 Abraham Lincoln, président des USA, Andrew Johnson, vice-pésident lui succède.

Décès : Abraham Lincoln

–1927 Gaston Leroux, écrivain.

–Jean-Paul Sartre,
21 juin 1905 à Paris – 15 avril 1980 à Paris
Jean-Paul Sartre a régné sur la pensée française après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’aux premières atteintes de la vieillesse. Sa personnalité à multiples facettes a suscité, en France mais aussi à l’étranger, de nombreuses cabales d’une violence dont on a peu idée aujourd’hui…

 

–1989 Hu Yaobang (???), ancien secrétaire général du Parti Communiste Chinois. Sa mort provoquera les évènements de Tienanmen.

–1990 Greta Louise Gustafsson, dite Greta Garbo, actrice.

–1998 Pol Pot, chef historique des Khmers rouges, dictateur, responsable de la mort de deux millions de Cambodgiens entre 1975 et 1979.

 

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Evènements

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–15 avril 1450 : Bataille de Formigny
Le 15 avril 1450, le roi Charles VII, assisté du comte de Clermont, du connétable de Richemont et de l’amiral de Coëtivy, repousse à Formigny, près de Bayeux, une armée anglaise qui venait de débarquer à Cherbourg, sous le commandement de Thomas Kyriel, pour tenter de secourir les dernières places anglaises de Normandie.
Avec cette victoire, qui vaut au roi de France le surnom de Victorieux, la guerre de Cent Ans touche à sa fin…

 

 

–1689 Louis XIV déclare la guerre à l’Espagne.

–1736 Le baron Théodore de Neuhoff, est proclamé roi de Corse.

–1798 Les troupes françaises annexent la République de Genève et transforment la ville en chef-lieu du département du Léman. A la chute de Napoléon Ier, Genève recouvrera sa liberté et fera partie de la Confédération helvétique.

–15 avril 1842 : Un drapeau pour la jeune Irlande


En 1842, une poignée d’Irlandais romantiques, tant catholiques que protestants, s’unissent en vue de s’émanciper de la tutelle anglaise, au besoin par la violence.
Ils revivifient et exaltent la culture gaélique et le souvenir des Saints et des Héros.
Le 15 avril de la même année, ces « Jeunes Irlandais » se donnent un drapeau tricolore : vert pour représenter les catholiques, orange pour représenter les protestants et blanc pour signifier l’espoir d’une trêve permanente entre les deux communautés ! Ce sera le drapeau de l’Irlande républicaine.

–15 avril 1874 : Première exposition de l’Impressionnisme
Le 15 avril 1874, une trentaine de peintres exposent leurs oeuvres dans l’atelier de leur ami, le photographe Félix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar, au 35, boulevard des Capucines.
Nombre d’entre eux ont déjà participé onze ans plus tôt au «Salon des Refusés» autour d’Édouard Manet…

–1877 Premier vol d’un hélicoptère, réalisé par Enrico Forlanini.

–1896 Fin des premiers Jeux Olympiques modernes à Athènes. 280 hommes (Pierre de Coubertin refuse que les femmes y participent) venus de 14 pays s’y sont affrontés dans 9 sports (athlétisme, natation avec plongeon, escrime, cyclisme, gymnastique, tennis, tir, haltérophilie et lutte) dont 43 épreuves. Les grecs sont les grands gagnants avec 50 médailles dont 3 en or (avec et surtout le marathon remporté par Spiridon Louys!)
–15 avril 1900 : Exposition universelle à Paris
Le 15 avril 1900, Paris quitte le XIXe siècle avec la plus grande exposition universelle jamais organisée en France. 50 millions de visiteurs jusqu’à sa clôture le 12 novembre suivant.
Pour cette exposition sont construits le pont Alexandre III, le Grand Palais et le Petit Palais ainsi que les gares d’Orsay, des Invalides et de Lyon. Les frères Lumière présentent leurs films sur écran géant.


Le 19 juillet est inaugurée la première ligne du métro parisien (Porte Maillot-Porte de Vincennes). Au terminus de la ligne, dans le bois de Vincennes, se déroulent qui plus est, du 14 mai au 28 octobre, les IIe Jeux Olympiques de l’ère moderne !…

Pour parfaire le tout, le président Émile Loubet invite les maires de France à un banquet géant dans le jardin des Tuileries… Nous nous consolerons en songeant que pour l’entrée dans le IIIe millénaire, nous avons eu droit au scintillement de la Tour Eiffel.

 

–1912 A 00 h 15, soit plus d’une demi-heure après la collision avec un iceberg, le « Titanic » envoie enfin son premier appel de détresse. 
A 00 h 45, soit une heure après la collision avec l’iceberg et une demi-heure après son premier appel de détresse, le « Titanic » lance ses premiers tirs de fusées de détresse. 
Le « Titanic », unsubmersible … sombre avec 1490 de ses passagers et membres d’équipage. On ne comptera que 711 survivants du « Titanic »
1923 Début des ventes de l’insuline pour soigner les diabétiques.

–1938 Sortie à Paris du nouveau film de Marcel Pagnol, « Le schpountz », avec Fernandel et Orane Demazis.

–1955 Ouverture du premier restaurant (?) McDonald’s à Des Plaines, Illinois, USA.

–1968 Deux « Spoutniks » soviétiques procèdent à un rendez-vous en orbite autour de la terre.

–1974 Patty Hearst, kidnappée depuis le 04/02 par l’Armée Symbionèse de Libération (ALS), prend le parti de ses ravisseurs et après que la rançon ait été payée (6 million de dollars), elle participe à un hold up.


–1979 Un séisme fait tue une centaine de personnes dans l’Ouest de la Yougoslavie.

–1984 Christopher Thomas abat dix personnes, dont huit enfants, à New York, USA.

–1989 Après la mort, de Hu Yaobang, chef de file des libéraux, des milliers d’étudiants mani­festent, place Tian’an­men, pour la réforme démocra­tique et contre la corruption des politiques. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, le Premier ministre, Li Peng, qui a décrété la loi martiale, fait intervenir l’armée : des centaines de manifestants sont écrasés par les chars ou abattus, 30 000 sont arrêtés.

Stuart Franklin Magnum Photos - photo Tiananmen 1989

–1991 Inauguration à Londres de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement), créée pour aider l’Europe de l’Est.

–1994 A Marrakech, les ministres du Commerce de 120 pays signent les accords de l’Uruguay Round consacrant la libéralisation du commerce mondial : le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade), fondé en 1947, est remplacé par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

–1996 Le 300 000 000e briquet Zippo sort de l’usine de Bradford.

–1997 Encore une fois le pèlerinage de la Mecque, Arabie Saoudite, est un lieu de désolation. Un incendie ravage un campement et tue 343 de pèlerins musulmans.

foule au pelerinage de la Mécque mecque


–2002 Le crash d’un Boeing 767-2J6ER de l’Air China, à Busan, Corée du Sud, tue 128 des 166 passagers et membres d’équipage. Seol Ik-Soo, jeune stagiaire, est considéré comme un sauveur pour la vingtaine de personnes qu’il vient de sortir des flammes avant de s’évanouir d’épuisement.

–2003 L’armée d’occupation américaine et anglaises lance le processus de semblant de reconstruction politique de l’Irak. Ils vont se prendre un camouflet militaire car Bush et Blair croient la guerre finie. Les combats sont finis, mais la paix n’est pas encore là. Les morts vont se succéder et bientôt l’armée d’occupation comptera plus de mort après la guerre qu’elle n’en a eu durant la guerre.

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Bonne journée …..

Et merci

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