texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes de notre bon Pape François ….. :

texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes de notre bon Pape François ….. :

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Blf_O3gCcAAsykA  CHEMIN DE CROIX

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texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes

de et par notre bon Pape François, recueillis sur le net  ….. : 
( j’adore SES paroles … CES paroles !!!! )
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Hosanna !
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« Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève : Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux.

Foule, fête, louange, bénédiction, paix. C’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde.

Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme.

Tel est Jésus, avec un cœur qui regarde chacun de nous, nos maladies et nos péchés. Grand est son amour. C’est avec cet amour qu’il est entré dans Jérusalem… »

Ne nous fâchons pas !
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« Demandons au Seigneur de nous faire comprendre la loi de l’amour. Qu’il est bon de posséder cette loi ! Comme cela nous a fait du bien de nous aimer les uns les autres au-delà de tout ! Oui, au-delà de tout !

À chacun de nous est adressée l’exhortation paulinienne : “ Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien ” (Romains 12, 21). Et aussi : “ Ne nous lassons pas de faire le bien ” (Galates 6, 9).

Nous avons tous des sympathies et des antipathies, et peut-être justement en ce moment sommes-nous fâchés contre quelqu’un.

Disons au moins au Seigneur : “ Seigneur, je suis fâché contre celle-ci ou celui-là. Je te prie pour lui ou pour elle. ”

Prier pour la personne contre laquelle nous sommes irrités, c’est un beau pas vers l’amour, et c’est un acte d’évangélisation. »

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Dieu est le plus fort !
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« Que de difficultés dans la vie de chacun de nous, dans l’existence des personnes, dans nos communautés, mais pour aussi énormes que ces difficultés puissent sembler, Dieu ne nous laisse jamais en être submergés.

Face au découragement qui pourrait être dans la vie et qui pourrait gagner ceux qui œuvrent pour l’évangélisation ou qui font l’effort de vivre la foi en tant que père et mère de famille, je voudrais dire avec force : ayez toujours dans vos cœurs cette certitude : Dieu marche à vos côtés, il ne vous abandonne en aucun moment !

Ne perdez jamais l’espérance ! Ne l’éteignez jamais dans vos cœurs! Le “ dragon ”, le mal, est présent dans notre histoire, mais il n’est pas le plus fort. Dieu est le plus fort ! Dieu est notre espérance !

Évangéliser avec bonheur  …​
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« Le véritable missionnaire, qui ne cesse jamais d’être disciple, sait que Jésus marche avec lui, parle avec lui, respire avec lui, travaille avec lui.

Il ressent Jésus vivant avec lui au milieu de l’activité missionnaire. Si quelqu’un ne le découvre pas présent au cœur même de la tâche missionnaire, il perd aussitôt l’enthousiasme et doute de ce qu’il transmet, il manque de force et de passion.

Et une personne qui n’est pas convaincue, enthousiaste, sûre, amoureuse, ne convainc personne. »

Vous aussi aidez-vous l’un l’autre !
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Giotto, Crucifixion, 1315

« C’est l’exemple du Seigneur : Lui est le plus important et il lave les pieds, parce que parmi nous celui qui est le plus grand doit être au service des autres. Et cela est un symbole, c’est un signe, non ?

Laver les pieds c’est : “je suis à ton service”. Et nous aussi, parmi nous, n’est-ce pas que nous devons laver les pieds tous les jours l’un à l’autre, mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider, l’un l’autre.

Parfois je me suis mis en colère avec l’un, avec une autre… Mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, fais-le.

Nous aider l’un l’autre : c’est ce que Jésus nous enseigne et c’est cela que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir.

Comme prêtre et comme évêque je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que le Seigneur m’a enseigné ainsi.

Mais vous aussi, aidez-vous : aidez-vous toujours. L’un l’autre. Et ainsi en nous aidant nous nous ferons du bien. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que fait Jésus, parce que Jésus est venu précisément pour cela : pour servir, pour nous aider. »

Se laisser regarder par Jésus crucifié ….
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« D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui.

François a fait cette expérience particulièrement dans la petite église de saint Damien, durant sa prière devant le crucifix, que moi aussi je pourrai vénérer aujourd’hui.

Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant ! Le sang coule des blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, mais ce sang exprime la vie.

Jésus n’a pas les yeux fermés, mais ouverts, grands ouverts : un regard qui parle au cœur.

Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort.

Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est re-créé, il devient une « nouvelle créature ».

Sortir de soi-même ​…​
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« Vivre la Semaine sainte, c’est entrer toujours davantage dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n’est pas avant tout celle de la douleur et de la mort, mais celle de l’amour et du don de soi qui apporte la vie. C’est entrer dans la logique de l’Évangile.

Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de “ sortir ”, sortir. Sortir de soi-même, d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, de la tentation de s’enfermer dans nos propres schémas qui finissent par refermer l’horizon de l’action créative de Dieu.

Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous, il a planté sa tente parmi nous pour nous apporter sa miséricorde qui sauve et donne espérance.

Nous aussi, si nous voulons le suivre et rester avec Lui, nous ne devons pas nous contenter de rester dans l’enclos des quatre-vingt-dix-neuf brebis, nous devons “ sortir ”, chercher avec Lui la brebis égarée, la plus éloignée.

Souvenez-vous bien : sortir de nous-mêmes, comme Jésus, comme Dieu est sorti de lui-même en Jésus et Jésus est sorti de lui-même pour nous tous.

(…). Dieu pense comme le Samaritain qui ne passe pas près du malheureux en le plaignant ou en regardant ailleurs, mais en le secourant sans rien demander en échange ; sans demander s’il était juif, s’il était païen, s’il était samaritain, s’il était riche, s’il était pauvre : il ne demande rien. Il ne demande pas ces choses-là, il ne demande rien. Il lui vient en aide : Dieu est ainsi. Dieu pense comme le pasteur qui donne sa vie pour défendre et sauver les brebis. »

Saint Jour de Pâques ​ !!! ​
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Il n’y a qu’une chose à dire : Il est vivant ! Le Christ est ressuscité ! C’est tout ! Rien d’autre n’est important ! Mais ça, c’est important de le dire ! Il faut courir l’annoncer, il faut en témoigner, il faut que ça se sache ! Il est vivant, nous en sommes témoins…, nous avons rencontré des témoins, et nous sommes devenus témoins depuis notre baptême… Alors, avec quel empressement, ce matin, annonçons-nous la Résurrection du Christ ?
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patrick

Éphéméride des saints de ce jour, 25 juillet

 

SAINT JACQUES LE MAJEUR
Apôtre († c. 42)

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Saint Jacques le Majeur, fils de Zébédée et de Salomé, était frère de saint Jean l’Évangéliste. On le surnomma le Majeur, pour le distinguer de l’Apôtre du même nom surnommé le Mineur, qui fut évêque de Jérusalem. Il était de Galilée et vint au monde douze ans avant Jésus-Christ. Il exerçait la profession de pêcheur, ainsi que son père et Jean, son frère. Un jour qu’ils nettoyaient leurs filets dans une barque sur les bords du lac de Génésareth, Jésus appela les deux frères ; à l’instant, quittant leur barque et leur père, ils se mirent à sa suite et furent bientôt agrégés au collège des Apôtres.

Le choix que Jésus fit des deux frères pour être, avec Pierre, témoins de sa Transfiguration, et plus tard de sa prière au Jardin des Oliviers, montre assez l’affection dont Il les honorait. Après la dispersion des Apôtres, Jacques le Majeur vint en Espagne, dont Dieu le destinait à faire la conquête. Il la parcourut en tous sens et la féconda de ses sueurs ; mais il ne put convertir que neuf disciples. N’est-ce pas un sujet de consolation pour les prédicateurs dont les efforts ne sont pas toujours couronnés de succès ? Dieu se plaît ainsi à éprouver ses envoyés; ils sèment, d’autres recueilleront la moisson.

Du reste, Jacques eut une grande consolation: la Sainte Vierge, vivante encore, lui apparut et lui demanda de construire, en son honneur, une chapelle qui serait une protection pour l’Espagne. La Sainte Vierge a maintes fois prouvé depuis aux Espagnols qu’ils étaient sous sa sauvegarde.

Saint Jacques revint à Jérusalem, y prêcha la foi de Jésus-Christ et convertit beaucoup de personnes. L’Apôtre gagna à Jésus-Christ deux magiciens qui avaient cherché à le confondre par leur art diabolique. Un jour qu’il prêchait, une émeute, préparée à l’avance, se souleva contre lui ; on le conduisit au gouverneur Hérode, en disant : « Il séduit le peuple, il mérite la mort. » Hérode, homme sans conscience, visant avant tout à plaire, commanda de trancher la tête au saint Apôtre.

Le glorieux martyr appartenait à l’Espagne, qu’il avait évangélisée. Sa dépouille mortelle y fut conduite par quelques disciples. Il n’est peut-être pas au monde un ancien pèlerinage plus célèbre que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Saint Jacques a été souvent le défenseur de l’Espagne contre les Sarrasins.

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Les autres Saints du jour…

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— St Christophe, martyr (Ve siècle)

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La tradition nous dit qu’il s’agissait d’un géant vivant en Asie Mineure. Il s’était établi passeur d’une rivière. Il fit passer un jour un enfant qui, au fur et à mesure de la traversée, devint de plus en plus lourd, au point qu’il ne pouvait plus le porter. L’enfant lui dit alors qu’il était le Christ portant le poids du monde.

Il semblerait qu’il soit mort martyr. Il est le patron des automobilistes et des voyageurs.

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— St Cucufat, martyr († 304)

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— Ste Glosselinde, abesse († 608)

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— St Magnéric, évêque († 596)

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Patrick

sources :

— le net, divers sites …..

Des bijoux cananéens vieux de trois mille ans découverts au nord d’Israël

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Des bijoux cananéens vieux de trois mille ans
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découverts dans un vase dans le nord d’Israël


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Les archéologues de l’Université de Tel-Aviv viennent de découvrir, dans un vase en argile, des bijoux cananéens datant de l’âge de Fer I, c’est-à-dire autour de 1100 ans avant notre ère, dont certains provenant peut-être d’Egypte.

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Mis au jour au cours de l’été 2010 lors de fouilles à Tel Megiddo, dans la vallée de Jezreel, entre Jérusalem et Haïfa, le vase a subi pendant six mois des analyses moléculaires avant d’être enfin ouvert et étudié. Et « quand ils ont finalement pu le nettoyer, les bijoux se sont répandus hors du pot », a indiqué Israel Finkelstein, co-directeur des fouilles..

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Les archéologues y ont alors découvert, enveloppées dans divers tissus, près d’un millier de perles en or, argent et cornaline, huit boucles d’oreille en or en forme de lune, une bague à sceau ainsi qu’une boucle d’oreille ornée d’une série de chèvres sauvages. Une partie de ces bijoux, et plus particulièrement la boucle d’oreille aux chèvres, est peu commune pour la production de la région. « Pour les objets uniques, nous cherchons à établir des parallèles pour essayer de les situer dans le bon contexte culturel et chronologique, mais dans ce cas nous n’avons toujours rien trouvé » précisent les chercheurs. La situation de Megiddo sur la route entre l’Egypte et l’Assyrie, l’utilisation abondante de l’or et les caractéristiques de ces bijoux inclinent les archéologues à penser à une provenance égyptienne.

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Selon ces derniers, ces réalisations ont pu appartenir à une femme cananéenne vivant dans la maison où la découverte a eu lieu.

Le site de Tel Megiddo était jusqu’au début du Xe siècle avant J.-C. une cité-État cananéenne ; aux IXe et VIIIe siècles avant J.-C, il devint un centre d’échanges important du Royaume septentrional d’Israël.

Le site de Tel Megiddo
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Patrick

sources

http://www.info-histoire.com

https://sites.google.com/site/megiddoexpedition/additional-information/area_h_hoard

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Histoire de Megiddo

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Megiddo a commencé à dominer la campagne environnante dans le 4 ème millénaire avant notre ère (3500 environ) – à l’aube de l’urbanisation dans le Levant. Aujourd’hui, son architecture monumentale fournit la preuve la plus impressionnante de la hausse des premières villes de la région.
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Megiddo était le site des batailles épiques qui ont décidé du sort de l’Asie occidentale. Lorsque le cités-Etats cananéennes se révoltèrent contre 15 ème siècle les tentatives d’hégémonie pharaoniques de BCE, il était à Megiddo qu’ils assemblés pour faire la bataille. L’armée égyptienne, dirigée par pharaon Thoutmôsis III, a surpris les rebelles en choisissant la route la plus dangereuse de l’attaque – à travers l’étroit «Pass Aruna. Après routage forces cananéenne et la capture riche butin, Thoutmosis III mit le siège devant la ville pendant sept mois. Sa victoire décisive lui a permis d’intégrer Canaan comme une province de l’Empire du Nouvel Empire. La description de la bataille de Megiddo est le premier compte rendu d’une guerre majeure dans l’antiquité.

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El-Amarna Tablet 365,
envoyé par Megiddo

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Six lettres envoyées par Biridiya, roi de Megiddo, à l’égyptienne pharaon Akhénaton dans le 14ème siècle avant JC ont été découverts dans les archives de el-Amarna en Egypte. Les lettres indiquent que Megiddo était une des plus puissantes cités-États en Canaan.
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La Bible mentionne le roi de Megiddo parmi les chefs cananéens vaincus par Josué dans sa conquête de la terre (Josué 12:21). Selon I Rois (9:15), le roi Salomon bâtit Megiddo avec Hatsor, et Guézer. A cette époque, la ville était devenue le centre d’une province du royaume de la monarchie-Unis. Le pharaon égyptien Schischak pris Megiddo dans la seconde moitié du 10ème siècle. Sa conquête de la ville est confirmé à la fois dans ses inscriptions au Temple de Karnak et une stèle érigée sur le site. Dans le 9ème et 8ème siècles avant notre ère, les dirigeants du royaume du nord réaménagé la forteresse encore plus minutieusement qu’auparavant. Les palais, les systèmes d’eau et les fortifications de israélite de Megiddo sont parmi les restes les plus élaborées âge du fer architecturaux mis au jour dans le Levant.

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Le Shoshenq I (Schischak) inscription
de Karnak, en Haute Egypte
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En 732 avant notre ère, le roi assyrien Tiglath-Phalasar III a pris la région du nord du royaume. Dans les années suivantes Megiddo fut la capitale d’une province assyrienne. Avec la chute de l’empire assyrien le grand réformateur religieux, le roi Josias de Juda, a été appelé à faire rapport à Megiddo Pharaon Néchao de l’Egypte, qui était sur son chemin pour aider l’effritement armée assyrienne dans ses ultimes efforts de lutte contre les Babyloniens. Josias a été abattu par Néchao (II Rois 23:29). Souvenir de cet événement, ainsi que les souvenirs des grandes batailles se sont battus ici, étaient probablement les bases de l’idée dans le Livre des Révélations (16:16) que l’apocalypse (la butte de Megiddo) serait à la fin des jours être le site de la dernière bataille entre les forces du bien et les forces du mal.
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Dans la Première Guerre mondiale Megiddo I a également joué un rôle décisif dans les batailles pour le contrôle de la vallée de Jezréel en particulier et la Palestine en général. L’importance historique du site a incité Fieldmarshal Edmund Allenby – le commandant des forces britanniques – pour y inclure le nom de Megiddo dans le titre héréditaire de sa famille.
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  Le Pape Paul VI et le président
israélien Shazar à Megiddo, 1964

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Parce que d’une grande importance Megiddo pour les chrétiens et les juifs, le site a été choisi comme lieu de rencontre historique pour la visite de 1964 le pape Paul VI avec le président d’Israël, Zalman Shazar, et le Premier ministre, Levi Eshkol. C’était la première visite d’un pape en Terre Sainte.

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Patrick

sources

https://sites.google.com/site/megiddoexpedition/additional-information/area_h_hoard

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Ephéméride du 03 mai

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Saint du jour

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–SAINT PHILIPPE et
SAINT JACQUES LE MINEUR
Apôtres
(Ier siècle)

Saint Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit :  » Suis-Moi ! « 

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l’Asie supérieure ; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c’est dans la ville d’Hiérapolis, en Phrygie, qu’il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l’encens à un gros serpent qu’il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L’affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d’un homme qui opérait de telles merveilles ; mais les magistrats et les pontifes s’emparèrent de l’Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l’accablèrent de pierres. À sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s’écroulèrent.

Saint Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair. La tradition affirme qu’il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.

Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l’Église primitive, et, au concile de Jérusalem, c’est lui qui, le premier après saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent :  » Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus !  » Le saint Apôtre s’écria : « Pourquoi m’interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel.  » La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur :  » Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.  » Un foulon l’étendit mort d’un coup de levier sur la tête.

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–Bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis
Fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille
(1840-1912)

« Aujourd’hui, dans ce livre vivant des saints et des bienheureux de l’Église qui demeure depuis des siècles en terre canadienne s’ajoute un nom nouveau : Sœur Marie-Léonie Paradis.

Cette femme de chez vous, humble parmi les humbles, prend rang aujourd’hui parmi ceux que Dieu a élevés à la gloire, et je suis heureux qu’une telle béatification ait lieu pour la première fois au Canada qui fut son pays.

Née de parents simples, pauvres et vertueux, elle a très vite saisi la beauté de la vie religieuse et elle s’y est engagée par ses vœux, chez les Sœurs Marianistes de Sainte-Croix. Elle n’a jamais remis en question ce don à Dieu, même au milieu des épreuves de la vie communautaire à New-York et en Indiana. Et lorsqu’elle a été désignée pour servir dans un collège à Memramcook en Acadie, sa vie de religieuse était si rayonnante qu’elle a spontanément regroupé autour d’elle des jeunes filles qui voulaient elles aussi consacrer leur vie à Dieu. Avec elles, et grâce à la compréhension de Monseigneur Laroque, évêque de Sherbrooke, elle a fondé la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille, toujours florissante et si appréciée.

Sans jamais douter de son appel, elle a souvent demandé : « Seigneur, montre-moi tes chemins », pour savoir la forme concrète de son service dans l’Église. Elle a trouvé et proposé à ses filles spirituelles un engagement particulier : le service des maisons d’éducation, le service des séminaires, des maisons de prêtres. Elle ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd’hui, qui a été à l’honneur dans la sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C’est là qu’elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C’est en accomplissant ces tâches qu’elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu’elle rejoignait l’attitude foncière du Christ, « venu non pour être servi mais pour servir ». Elle était toute pénétrée de la grandeur de l’eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce au service de l’eucharistie : c’est l’un des secrets de ses motivations spirituelles.

Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie qui s’est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l’Église la diront, d’âge en âge, bienheureuse (Luc. 1, 84). »

(Homélie de Jean-Paul II du 11 septembre 1984 pour la cérémonie de béatification)
–Saints Alexandre, Évence et Théodule
Martyrs
(III ou IVe s.)

Sur la voie Nomentane, au septième mille de Rome, au III ou IVe siècle, les saints martyrs Évence, Alexandre et Théodule.

–Antonine (7me s.)
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–Ahmed le Calligraphe († 1682)
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–St Alexandre Ier, pape († 117)
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–Aufroi († 1008)
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–Colaède († 520)
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–Emilie Bicchieri († 1314)
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–Juvenal († 376)
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–Pierre d’Argos (10e s.)
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–Théodose de Kiev Théodose de Petchersk († 1074)
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–Timothée et Maure († 228)
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patrick

2 mai 73 Chute de Massada

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2 mai 73

Chute de Massada
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Le 2 mai 73, la forteresse de Massada tombe aux mains des légionnaires. C’en est fini de la première guerre juive contre la domination de Rome.
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L’ultime résistance

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Construite au IIe siècle avant JC, au temps des Maccabées (ou Asmonéens), la forteresse de Massada surplombe de 400 mètres les rives sauvages de la mer Morte. C’est le dernier îlot de résistance juive à l’occupation romaine.
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Des membres de la secte extrémiste des zélotes s’y réfugient après avoir fait régner la terreur dans le pays. Armés d’un poignard, ils avaient coutume d’assassiner leurs compatriotes suspectés de collaboration avec l’occupant ! On les avait surnommés pour cette raison «sicaires», du latin sica, qui signifie poignard.
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Au nombre d’un millier, avec leurs femmes et leurs enfants, sous la conduite d’un chef nommé Eleazar ben Jair, les Zélotes résistent pendant trois ans à plus de 15.000 légionnaires. Ceux-ci n’arrivent à accéder aux murailles qu’en aménageant une rampe artificielle depuis le pied du rocher.
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Deutsch: Israel, Masada, Byzantinische Kirche ...

Ruines de l'église byzantine de Massada, en Israël. (Photo credit: Wikipedia)

Le seul récit que l’on ait de ce siège nous vient de l’historien juif Flavius Josèphe, qui assiste le général romain. Quand les assiégeants pénètrent dans la forteresse, ils doivent affronter l’incendie allumé par les Zélotes avant de découvrir les cadavres de ceux-ci. D’après l’historien, qui n’a pas lui-même vu l’intérieur de la forteresse, dix des assiégés auraient tué les autres avant de se suicider eux-mêmes. Tous seraient morts à l’exception de deux femmes et cinq enfants. Voici un extrait de son récit (traduction de René Harmand, Paris, 1911) :
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«… Ensemble, ils embrassèrent, étreignirent leurs femmes, serrèrent dans leurs bras leurs enfants, s’attachant avec des larmes à ces derniers baisers ; ensemble, comme si des bras étrangers les eussent assistés dans cette oeuvre, ils exécutèrent leurs résolution, et la pensée des maux que ces malheureux devaient souffrir, s’ils tombaient aux mains des ennemis, était pour les meurtriers, dans cette nécessité de donner la mort, une consolation. Enfin, nul ne se trouva inférieur à un si grand dessein ; tous percèrent les êtres les plus chéris. Malheureuses victimes du sort, pour qui le meurtre de leurs femmes et de leurs enfants, exécuté de leur main, paraissait le plus léger de leurs maux !
Aussi, ne pouvant plus supporter l’angoisse dont ces actes une fois accomplis les accablait, et croyant que ce serait faire injure aux victimes de leur survivre même un court instant, ils entassèrent promptement au même endroit tous leurs biens et y mirent le feu ; puis ils tirèrent au sort dix d’entre eux pour être les meurtriers de tous ; chacun s’étendit auprès de sa femme et de ses enfants qui gisaient à terre, les entourant de ses bras, et tous offrirent leur gorge toute prête à ceux qui accomplissaient ce sinistre office. Quand ceux-ci eurent tué sans faiblesse tous les autres, ils s’appliquèrent les uns aux autres la même loi du sort : l’un d’eux, ainsi désigné, devait tuer ses neuf compagnons et se tuer lui-même après tous ; de cette manière, ils étaient assurés qu’il y aurait égalité pour tous dans la façon de porter le coup et de le recevoir. Enfin, les neuf Juifs souffrirent la mort et le dernier survivant, après avoir contemplé autour de lui la multitude des cadavres étendus, craignant qu’au milieu de ce vaste carnage il ne restât quelqu’un pour réclamer le secours de sa main et ayant reconnu que tous avaient péri, mit le feu au palais, s’enfonça d’un bras vigoureux son épée tout entière dans le corps, et tomba près de ceux de sa famille…»
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Deuxième guerre juive

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En Judée même, le sentiment national n’est pas mort avec la prise de Massada.
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Deux générations plus tard, l’empereur Hadrien est lui-même effrayé par la vigueur du particularisme juif. Il décide de le combattre par une campagne d’hellénisation : la circoncision est prohibée, Jérusalem rebaptisée «Colonia Ælia Capitolina» et un temple dédié à Jupiter Capitolinus est édifié sur les ruines du précédent. La Judée elle-même perd son nom. Elle est intégrée à la province de Palestine, ainsi nommée en souvenir des anciens habitants du littoral, les Philistins.

mosaic in massada עברית: פסיפס שהתגלה במצדה, O...

mosaic in massada (Photo credit: Wikipedia)

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Mais un jeune exalté du nom de Bar Kochba («Fils de l’étoile») prend la tête d’une nouvelle révolte et s’empare de Jérusalem. Il malmène la légion égyptienne XXII Deiotariana chargée de faire régner l’ordre.
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Hadrien se rend sur les lieux et appelle la Xe légion bretonne, sous le commandement du général Gaius Julius Severus, pour mater la rébellion. La campagne militaire va durer trois ans, de 133 à 135, et entraîner la mort de plusieurs centaines de milliers de Juifs. À son terme, la Judée sera durablement ruinée et les Juifs auront, qui plus est, l’interdiction de se réinstaller dans la ville de Colonia Ælia Capitolina, l’ancienne Jérusalem.

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De Massada à Varsovie, le mythe à l’épreuve
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Le souvenir de Massada a ressurgi avec brutalité en avril-mai 1943, lorsque les derniers juifs du ghetto de Varsovie se sont soulevés contre les SS allemands dans une tentative héroïque et désespérée. Ce fut pratiquement, contre les nazis, le seul acte de résistance armée au génocide des Juifs.
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Le mythe de Massada a toutefois été mis à l’épreuve par les fouilles menées de 1963 à1965 par le général et archéologue Ygael Yadin, ainsi que le rappelle Le monde de la Bible (n°180, novembre-décembre 2007).
Si la rampe de terre construite par les Romains est avérée, de même que l’incendie des installations, rien ne vient démontrer la réalité du suicide collectif. Celui-ci relèverait sans doute d’une exagération épique propre à l’historien.

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fin de la première guerre juive
contre la domination de Rome
8 septembre 70
Destruction du Temple
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Jérusalem, capitale de l’ancien royaume de Judée, est mise à sac par l’armée romaine le 8 septembre de l’an 70 (*), après un siège atroce de deux ans.
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Un roi cruel
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Profitant des divisions entre les juifs, le général romain Pompée a conquis la Samarie et la Judée en 63 avant J-C. Un protégé des Romains, Hérode, en profite pour liquider la dynastie des Asmonéens et devenir roi de Judée (ou pays des Juifs) en l’an 37 avant JC.
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De cet homme célèbre pour sa cruauté et son absence de scrupules, l’empereur romain Auguste aurait dit : «Mieux vaut être le porc d’Hérode que son fils»… Hérode a en effet lui-même tué certains de ses enfants mais, pratiquant la religion juive, il ne lui est jamais arrivé de consommer du porc (notons le jeu de mots sur fils [uios en grec, la langue d’usage d’Auguste] et porc !
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C’est à la fin du règne d’Hérode le Grand que naît Jésus-Christ à Bethléem, au sud de Jérusalem.
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À la veille de sa mort, en l’an 4 avant JC, le roi de Judée partage son royaume entre trois de ses fils. Mais sa dynastie s’arrête là. En l’an 6 de notre ère, l’empereur Auguste transforme la Judée en une province romaine gouvernée par un simple procurateur.

Les Arbres de Judée de la Cathédrale

Les Arbres de Judée de la Cathédrale (Photo credit: Mary.Do)

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Première guerre juive
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Décontenancés par les croyances monothéistes des habitants, les Romains laissent ceux-ci libres de s’organiser comme ils l’entendent sous l’autorité de leur Tribunal religieux, le Sanhédrin. Mais les Juifs ne manquent pas de se quereller et de se diviser sur la conduite à tenir vis-à-vis de l’occupant.
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Les grands prêtres et le parti des Pharisiens s’accommodent de l’occupation étrangère tandis que dans les milieux populaires, la secte des Zélotes appelle à la résistance et veut hâter la réalisation des promesses divines.
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Les Zélotes déclenchent une violente révolte en août 66. Ils massacrent les grands prêtres et s’emparent de Jérusalem. Mais les Romains, sous la direction du général Vespasien, mènent la reconquête avec détermination.
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Vespasien étant devenu empereur, c’est à son fils Titus qu’il revient d’achever le siège de Jérusalem. Il ne s’agit pas d’une mince affaire car la population de la ville s’élève déjà à cette époque à environ 80.000 habitants. Les habitants sont déportés comme esclaves cependant que le Temple, haut lieu de la religion juive, est complètement détruit (à l’exception d »une partie de l’esplanade et d’un pan du mur d’enceinte, le Mur Ouest, futur «Mur des Lamentations»).
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Le vainqueur, Titus, rentre à Rome où il reçoit un magnifique triomphe. Un arc est bâti en souvenir de ce triomphe à l’entrée des forums romains.


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Ses bas-reliefs relatent les exploits des Romains en Judée et notamment le pillage des trésors du Temple, en particulier un fameux chandelier sacré à sept branches, la Ménorah (ce chandelier disparaît en 455 suite au pillage de Rome par les Vandales de Genséric).
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La destruction de Jérusalem et du Temple ne met cependant pas fin à la première guerre juive… Au-dessus de la Mer Morte, la forteresse de Massada continue de résister sous la direction d’un chef zélote, Éleazar…

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au temps des Maccabées
Nabuchodonosor s’empare
de Jérusalem
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Le 16 mars de l’an 597 avant JC, Jérusalem tombe aux mains de Nabuchodonosor. Le puissant roi de Babylone reçoit la soumission du royaume de Juda.

Ce royaume était l’ultime survivance du royaume d’Israël fondé quatre siècles plus tôt par Saül, David et Salomon. Sa ruine entraîne l’exil à Babylone d’une bonne partie de sa population. L’exil, paradoxalement, va fortifier l’attachement des juifs à leur Dieu et à la loi de Moïse. À lui remonte le monothéisme rigoureux des juifs et tout ce qui fait la singularité de leur culture.

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La vengeance de Nabuchodonosor

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– Premier siège de Jérusalem : le roi Nabuchodonosor II s’empare de Jérusalem dès son avènement sur le trône de Babylone, en 605 avant JC. Il déporte un certain nombre d’habitants dans sa capitale. C’est la première déportation.

JUDAEA, Bar Kochba Revolt. 132-135 CE. AR Sela...

JUDAEA, Bar Kochba Revolt. 132-135 CE. AR Sela – Tetradrachm (28mm, 14.07 g, 11h). Undated issue (year 3 - 134/5 CE). Temple facade, the Ark of the Covenant within; star above / Lulav with etrog. Mildenberg 85.12 (O127/R44´); Meshorer 233; Hendin 711. Near EF, toned, light deposits. (Photo credit: Wikipedia)

– 2e siège de Jérusalem : le roi de Juda, Joachim, ne supporte pas le protectorat babylonien et complote avec les Égyptiens. Nabuchodonosor revient en force à Jérusalem huit ans plus tard, en 597. Sitôt la ville entre ses mains, il procède à une deuxième déportation, toutefois limitée à la famille du roi de Juda Yoyakîn et à son entourage (officiers de la cour, dignitaires, eunuques). À Babylone, le roi déchu est logé au palais royal.

– 3e siège de Jérusalem : Nabuchodonosor place sur le trône Sédécias, le fils d’un ancien roi de Juda. Mais celui-ci, à son tour, ne tarde pas à intriguer contre son maître et forme même une coalition avec les Égyptiens et les habitants de Tyr. On est en 586 avant JC. Nabuchodonosor prend Jérusalem pour la troisième fois. La répression ne se fait pas attendre. Le roi Sédécias, qui a tenté de s’enfuir par une brèche de la muraille, est capturé près de Jéricho, aveuglé et jeté au cachot en Babylonie cependant que ses fils sont mis à mort.

Lors de cette troisième occupation, le prestigieux Temple de Salomon est détruit de même que l’Arche d’Alliance qui contenait les Tables de la Loi sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements (voir le film de Steven Spielberg : Indiana Jones et l’Arche perdue ;-). Toute la population juive de Jérusalem est chassée du pays. C’est la troisième déportation.

Une bonne partie des proscrits sont emmenés en Mésopotamie. D’autres s’établissent autour de la Méditerranée et font souche jusqu’en Afrique du nord, formant la première diaspora.

Avec la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, c’en est fini de l’indépendance d’Israël pour… 2500 ans, jusqu’à la résurrection de l’État hébreu et de la langue du même nom au XXe siècle de notre ère (si l’on met à part l’autonomie du royaume de Judée sous les Asmonéens ou Maccabées, de 175 avant JC à la conquête romaine).

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L’exil de Babylone

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Les prophètes hébreux de l’époque, tels Jérémie et Ézéchiel, voient dans l’exil de Babylone la sanction méritée par le peuple hébreu pour avoir désobéi à Dieu.

À Babylone, cependant, les Juifs gagnent en prospérité et la religion israélite s’affermit.

Au bout de cinquante ans, Cyrus 1er, le Grand Roi des Perses, conquiert la Babylonie et une partie de la diaspora choisit de retourner en Judée tout en demeurant sous la tutelle des Perses.

Les Juifs de retour de Babylone reconstruisent le Temple dès 516 avant JC. À l’image de leurs cousins de Samarie, ils adoptent la langue akkadienne (ou araméenne) comme langue d’usage. Leur langue ancestrale, l’hébreu, reste employée pour la liturgie.

Vers 440 avant JC, en présence du gouverneur Néhémie, le sacrificateur Esdras lit solennellement les livres de la Loi de Moïse, «prescrite par l’Éternel à Israël». De ce jour, ces cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque(du grec penta, cinq, et teukhos, livre) deviennent la loi de l’État.

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Les Juifs rejettent les Grecs

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Un siècle plus tard, l’empire perse s’effondre sous les coups que lui porte le Macédonien Alexandre le Grand. «Alexandre avait régné douze ans quand il mourut. Ses officiers nobles prirent le pouvoir chacun dans son fief», ainsi que le rappelle le premier livre des Maccabées, dans la Bible. «Tous ceignirent le diadème après sa mort et leurs fils après eux durant de longues années.»

La Palestine passe comme l’Égypte sous la tutelle des Lagides, descendants de Lagos, général d’Alexandre, puis en 198 avant JC sous la tutelle des Séleucides de Syrie, descendants de Séleucos.

Sous le règne de ces souverains hellénistiques de langue grecque, les prêtres du temple de Jérusalem codifient les rites religieux dans l’un des futurs livres de la Bible, le Lévitique. Des scribes laïcs complètent par ailleurs les récits des origines du peuple juif dans le livre dit le Deutéronome.

Les écrits bibliques prennent leur forme définitive et sont traduits en grec par les «Septante» (72 Sages) à Alexandrie (entre 301 et 150 avant JC).

La tradition juive garde cependant un mauvais souvenir du roi Antiochus Epiphane qui détourne beaucoup de Juifs de leurs coutumes. De jeunes Juifs «branchés» osent même bâtir à Jérusalem un gymnase (I Maccabées, 1, 14), autrement dit un lieu où l’on pratique des exercices sportifs en étant nus ! C’est un défi à la pudeur coutumière des habitants.

À la suite d’un soulèvement populaire, les Maccabées (ou Asmonéens) restaurent l’autonomie du pays sous un régime théocratique (175-134). Ils rétablissent les rites religieux juifs dans leur pureté.

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campagne d’hellénisation
hellénisme
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Depuis le XIXe siècle, les historiens appellent hellénisme la culture de langue grecque qui s’est développée dans l’ensemble du Moyen-Orient après les conquêtes d’Alexandre le Grand (333-323 avant JC). Le mot vient de Hellène, nom que se donnent les Grecs.

Les historiens différencient de la sorte cette culture de la culture grecque classique, qui s’est épanouie du IXe au IVe siècles avant JC sur les terres proprement grecques, autour de la mer Égée, en Sicile et au sud de la péninsule italienne (la Grande Grèce).

Avec Alexandre le Grand, les Grecs ont conquis l’empire perse. Ils ont de la sorte diffusé la culture d’Homère et Platon dans l’ensemble du Moyen-Orient, du Nil à l’Indus (le Pakistan actuel). La langue grecque est devenue la langue de communication habituelle en Orient jusqu’à la chute de Constantinople… en 1453 après JC, avant d’être supplantée par l’arabe.

Héritière de la culture grecque de l’époque classique (Ve siècle avant JC), la culture hellénistique a gagné en extension géographique ce qu’elle a perdu en créativité.

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patrick

sources
hérodote.net

Éphéméride du 22 avril

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Le Dicton du Jour

Pluie de Sainte Opportune
Ni cerise ni prune.

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Saints du jour

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–Saint Alexandre Martyr à Lyon (+ 177)
Martyr à Lyon avec Epipode.
Deux jeunes chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur évêque. Saint Epipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.

Mosaïque à l’antique donnant le nom
des martyrs, selon Grégoire de Tours
(Crypte de la chapelle Sainte Blandine, 

 

–Saint Acepsimas et ses douze compagnons, martyrs perses (+ 378)
dont saint Joseph, saint Aïthala, sainte Tarbula, martyrs durant la persécution perse du roi Sapor. L’Eglise latine les fête à d’autres dates et les Eglises d’Orient les réunissent au 22 avril. Les actes de martyrs perses forment une des plus belles pages de l’histoire de l’Eglise, de par le courage et la foi qu’ont montrés ces martyrs. Tarbula fut sciée en deux puis les restes de son corps furent pendus. Joseph et Aïthala eurent le corps écrasé, les genoux brisés et les bras coupés. Puis on les décapita et, pour l’exemple, leurs têtes furent suspendues devant le temple de Nabitis.

 
–Saint Adelbert d’Ostrevent Seigneur d’Ostrevent (+ 790)
et son épouse sainte Reine. Seigneur du palais de Pépin le Bref, cette situation ne leur inspira aucun orgueil et ils furent l’exemple même d’un ménage marqué par une grande affection mutuelle et qui acceptait de partager avec les pauvres les richesses qui étaient les leurs. Ils eurent dix enfants, nés de cet amour. Plusieurs de leurs filles se firent moniales à l’abbaye de Denain qu’ils avaient fondée sur leurs terres.

–Saint Agapit Ier Pape (57 ème) de 535 à 536 (+ 536)
ou Agapet.


Pape, qui agit avec force pour la libre élection de l’évêque de Rome par le clergé de la Ville et pour qu’on observe partout des statuts de l’Église. Puis envoyé en mission à Constantinople, auprès de l’empereur, par Théodoric roi des Goths, il confirma la foi orthodoxe, ordonna Ménas évêque de cette ville, et là même reposa dans la paix.

« pape de 535 à avril 536, d’origine romaine, mort à Constantinople. Adversaire de l’eutychianisme, hérésie propagée par Eutychès, proche du nestorianisme. Son corps fut ramené à Rome. »

 

 

–SAINT CAIUS (+ 295)
Pape. Eusèbe de Césarée lui attribue quinze années de pontificat, durant une période de paix. A ce moment, avant le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien, la tolérance à l’égard des chrétiens était grande et plusieurs d’entre eux ont pu même atteindre des rangs élevés dans l’administration régionale voire impériale.


–Eusèbe de Césarée lui attribue quinze années de pontificat, durant une période de paix. A ce moment, avant le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien, la tolérance à l’égard des chrétiens était grande et plusieurs d’entre eux ont pu même atteindre des rangs élevés dans l’administration régionale voire impériale.

–Saint Epipode Martyr à Lyon (+ 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre. Deux jeunes chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur évêque. Saint Epipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.


–Bienheureux François Venimbeni de Fabriano Franciscain (+ 1322)
Remarquable prédicateur de la parole de Dieu, disciple de saint Bonaventure il fonda la première bibliothèque franciscaine à Fabriano dans les Marches.


–Saint Frou (8ème s.)
ou Frodulphe qui assista saint Merry à Paris, jusqu’à sa mort, puis se retira à Grancey en Champagne pour y vivre en solitaire.

 

 

–Saint Léon (+ 541)
Evêque de Sens. On le connait par sa souscription au troisième concile d’Orléans. Sa sainteté fut sans doute très grande pour qu’on l’honore ainsi. Et, pourtant, nous avons de lui une lettre où sa franchise envers saint Rémi de Reims n’est pas marquée de la meilleure charité chrétienne. Les faiblesses permettent aux saints de se reprendre et de s’améliorer quand ils se décident un jour de mieux répondre à la grâce de Dieu.

 

–Saint Léonide Père d’Origène et martyr (+ 204)
Martyr. Rhéteur, professeur et philosophe de renom à Alexandrie, il dirigea les premières études et la formation de son fils qui devint un des grands noms de l’Eglise : Origène. Quand il fut arrêté, Origène, qui n’avait que dix-sept ans, voulut le rejoindre devant le tribunal mais sa mère l’en empêcha en cachant tous ses vêtements. Emprisonné et martyrisé à Alexandrie sous le règne de Septime Sévère, toutes ses propriétés sont confisquées et sa famille, réduite à la plus extrême pauvreté, est recueillie par une riche femme chrétienne (+ 202)
Léonide eut la tête tranchée.

 

–Saint Maryahb chorévêque et martyr en Perse (+ 341)
Au martyrologe romain, on commémore le 22 avril saint Maryahb, dont le nom signifie “le Seigneur a donné”, chorévêque et martyr en Perse, en 341. Durant la persécution déchaînée par le roi Sapor II, il subit le martyre pour le Christ dans l’octave de Pâques.

 

–Sainte Opportune Abbesse bénédictine (+ 770)
Lorsqu’elle entra à l’abbaye d’Almenèches, ce fut son frère, Godegrand, évêque de Sées dans l’Orne, qui l’accueillit et lui remit le voile. On lui prête beaucoup de miracles. Ce dont on est sûr, c’est qu’elle ne se consola pas de l’assassinat de son frère par un cousin pressé de lui succéder. Elle le fit inhumer dans son couvent et, treize jours après, elle le rejoignait au ciel.
La diffusion de ses reliques propagea son culte en Ile de France et surtout à Paris, qui a même donné son nom à plusieurs de ses rues.


–Saint Parmène et ses compagnons martyrs à Babylone (+ v. 251)
Parmène, Heliménas et Chrysostèle, prêtres, Luc et Mucius, diacres, ainsi que Procule, Ethibe, Apollonius et Abonde, furent décapités à Babylone, lors de l’invasion de Dèce en Méspotamie.
Leur martyre est décrit dans les Actes des saints Abdon et Sennen.

–Sainte Sénorine (+ 982)
Confiée aux soins de sa tante Godina, l’abbesse du couvent de Saint-Jean de Vieja, elle prend le voile et succède à sa tante comme abbesse. Elle décide de déplacer la communauté à Basto, au Portugal.

 

–Saint Soter Pape (12 ème) de 166 à 175 et martyr (+ 175)
Sa vie et son oeuvre ne nous sont pratiquement pas connues. Eusèbe de Césarée cite une lettre de lui aux chrétiens de Corinthe qui montre la sollicitude de la communauté romaine envers tous les chrétiens malheureux. Elle fut lue publiquement. Il fixa la fête de Pâques au dimanche suivant le 14ème jour du mois de Nisan, ce qui provoqua de nombreuses querelles. Il n’est pas sûr qu’il soit mort martyr.

 
–Saint Théodore Confesseur (+ 613)
Il vit le jour à la suite de l’union d’un courrier impérial avec une prostituée du village de Sykéon en Galatie. La présence de son enfant la transforma et elle mena une vie plus honorable. Lorsqu’il eut six ans, elle projeta de le faire entrer au service de l’empereur Justinien, mais, après avoir prié saint Georges le Grand martyr, elle le garda près de lui. A quinze ans, saint Théodore voulut vivre reclus proche de la chapelle de saint Georges. Il fit un pèlerinage à Jérusalem, reçut l’habit monastique au monastère de Choziba et revint au pays. Il commença alors une vie d’extrêmes austérités. Par exemple, durant le Grand Carême, il se faisait enfermer dans une étroite cage de fer, chargé d’une cuirasse et une lourde croix au cou. Il se fixa les mains et les pieds avec des anneaux qu’il garda jusqu’à sa mort. Les foules venaient au monastère et il fit construire une vaste église pour les recevoir. Nommé de force évêque d’Ancyre (actuelle Ankara), il voulut quitter cette charge, s’en jugeant indigne. Invité à Constantinople par deux fois auprès du patriarche, il mourut confiant dans le Seigneur après les offices du dimanche du Renouveau. On ne put lui enlever les fers et on les lui laissa quand il fut revêtu de ses habits épiscopaux pour être conduit à sa dernière demeure terrestre. Il fut l’un des grands propagateurs du culte de saint Georges dont il avait reçu les bienfaits durant toute sa vie monastique.

Maxime le Confesseur

Autre biographie:
–St-Théodore le Sicéote Fils d’un artiste de cirque païen originaire de Sikion et d’une employée d’auberge. Le style de vie de son père ne lui permet pas de participer à son éducation, et c’est sa mère qui l’éduque seule, étant même obligée de se prostituer pour y parvenir. Lorsqu’il est âgé de 6 sans, elle le prépare pour le faire entrer au service de l’empereur, mais Saint-Georges lui étant apparu en rêve, elle abandonne cette idée et décide plutôt de le faire instruire par un maître des environs. Très pieux, l’enfant grandit avec le désir d’embrasser la vie religieuse. Dès qu’il le peut, il devient moine et à l’âge de 18 ans, il est ordonné prêtre, avant d’être nommé évêque d’Anastasiopolis, en Galatie. Il fonde plusieurs monastères et opère des miracles (il repousse une invasion d’insectes par ses prières) (+ 613) Saint-Théodore le Sicéote vient en aide aux personnes qui sont aux prises avec un mariage difficile.

–AHA DE SYRIE, moine (env.457-556)
Les Églises syro-occidentales font aujourd’hui mémoire du moine Aha, ermite et fondateur de divers monastères dans la région de Ninive en Syrie.
Né à Georgine, en Mésopotamie, à l’époque de l’empereur Marcien, Aha était un esclave persan ; il fut acquis secrètement à la foi chrétienne par son propriétaire, un officier de l’armée persane. Arrivé à dix-huit ans à Nisibe, il créa là un monastère pour y mener, avec quelques compagnons, une vie de recueillement et de prière.
Au cours de sa vie, Aha visita d’abord Jérusalem et Antioche, puis il alla jusqu’à se rendre à Constantinople et en Grèce, pour atteindre l’Italie.
Avant de mourir, il prêcha l’Évangile aux Arméniens, consolida les trois monastères de Banael, Ausa et Hesna qu’il avait lui-même fondés et enrichit, grâce aux fruits de son expérience mûrie au contact des autres Églises, les chrétiens de son terroir.
Tout ce que nous savons de lui provient de la Vie rédigée par un hagiographe jacobite. Aha mourut à Ausa le 25 janvier 556.

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Naissances célèbres

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–22 avril 1637 : Insurrection des Croquants
Les dernières années du règne de Louis XIII sont marquées par des révoltes anti-fiscales, dont les plus célèbres sont celle des Croquants, paysans du Périgord entrés en rébellion le 22 avril 1637, et des Nu-Pieds, Normands révoltés contre la gabelle ou impôt sur le sel deux ans plus tard…

–1724 Emmanuel Kant, philosophe : Que puis-je savoir ? que dois-je faire ? que puis-je espérer?

–1766 Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Madame de Staël, femme de lettres.

–1813 Richard Wagner, compositeur.

 

 

–1853 Alphonse Bertillon, criminologue français, inventeur d’un système d’identification des criminels reposant sur des mesures enthropométriques : l’anthropométrie.

–Lénine
22 avril 1870 à Simbirsk (aujourd (Russie) – 21 janvier 1924 à Gorki (URSS)
Vladimir Ilitch Oulianov, marxiste et révolutionnaire, est relégué par la police du tsar en Sibérie, au bord de la Léna (d’où le surnom Lénine par lequel il se fera dès lors appeler). En 1902, dans un opuscule : Que faire?, il plaide pour une avant-garde de révolutionnaires professionnels qui guidera les prolétaires vers des lendemains radieux. L’année suivante, ses partisans se séparent des socialistes réformistes. Ils s’octroient l’épithète de bolcheviques (majoritaires en russe).


La Grande Guerre de 14-18 entraîne la chute du tsar et l’avènement d’une République démocratique. Lénine profite de la faiblesse de cette dernière pour prendre le pouvoir. C’est ainsi que le 6 novembre 1917 (25 octobre selon l’ancien calendrier julien), ses partisans dirigés par Trotski s’emparent sans coup férir du Palais d’Hiver, le siège du gouvernement. Cette «Révolution d’Octobre» débouche sur le pouvoir sans partage des bolcheviques, rebaptisés communistes. Lénine sort la Russie de la guerre et réprime impitoyablement les oppositions intérieures, au prix de millions de victimes.
En contraignant chacun à servir sans limite l’idéologie au pouvoir, il inaugure un type de régime appelé à faire souche au XXe siècle : le totalitarisme. La Russie change son nom pour celui d’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques). Écarté du pouvoir par la maladie, Lénine est remplacé par Staline.


–1876 Robert Bárány, prix Nobel de physiologie et de médecine en 1914 pour ses travaux sur le nystagmus vestibulaire !

–1891 Sir Harold Jeffreys, astronome.

 
–1904 J. Robert Oppenheimer, physicien.

–1916 Yehudi Menuhin, violoniste, chef d’orchestre.

–1937 Jack Nicholson, acteur, réalisateur : « Easy Rider », « Chinatown », « Vol au-dessus d’un nid de coucou » Oscar, « Le dernier Nabab », « Le facteur sonne toujours 2 fois », « Reds », « Tendre passion » Oscar, « L’honneur des Prizzi », « The Two Jakes », « Batman »,…

 

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décès célèbres

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–Chrétien Guillaume de Malesherbes
6 décembre 1721 à Paris – 22 avril 1794 à Paris
Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes succède à son père comme premier président de la Cour des aides, en 1750, sous le règne de Louis XV.
Il est également nommé directeur de la Librairie, avec la responsabilité d’octroyer les autorisations d’imprimer. À ce poste, jusqu’en 1768, il protège les philosophes et soutient la publication de l’Encyclopédie.

Description de l'image  Chretien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes.jpg.
Mais quand le garde des sceaux Maupeou fait arrêter et exiler les parlementaires, il prend le parti de ceux-ci, ce qui lui vaut d’être disgrâcié et contraint de se retirer sur ses terres, à Pithiviers.
Il est rappelé par Louis XVI pour s’occuper de la Maison du roi et de la police du royaume dans le gouvernement de Maurepas et Turgot. Il tente en vain de restreindre la pratique des lettres de cachet (détentions arbitraires sur ordre du roi).
Nommé en 1787 au Conseil d’En-haut (ou Conseil d’État), en charge de conseiller le roi, il fait adopter l’édit de tolérance du 29 janvier 1788, ou «Édit de Versailles», qui accorde l’état civil aux protestants et met fin à deux siècles de discriminations religieuses.
Ses initiatives témoignent de l’évolution des esprits et des mentalités vers davantage d’humanité dès avant la Révolution.

Château de Malesherbe

Sous la Révolution, à 71 ans, Malesherbes demande courageusement à prendre la défense de Louis XVI, aux côtés des avocats Denis Tronchet et Raymond de Sèze. Cela lui vaudra d’être à son tour guillotiné.
Le 22 avril 1794, traversant la cour de la Conciergerie pour monter dans la charrette qui doit le conduire à l’échafaud, il trébuche sur une pierre. «Oh, dit-il, voilà qui s’appelle un mauvais présage ; un Romain, à ma place, serait rentré».

 

–1892 Edouard Lalo, compositeur.

–1989 Emilio Segre, prix Nobel de physique en 1959.

–1994 Richard Nixon, 37 ème président des U.S.A. de 1968 à 1974 et seul président des U.S.A. démissionnaire de son mandat (suite à l’affaire du Watergate).

 

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événements

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–22 avril 1073 : Grégoire VII et la réforme grégorienne
Hildebrand, un moine très réputé, devient pape le 22 avril 1073. Il est porté par la foule romaine sur le trône de Saint Pierre et prend le nom de Grégoire VII…

Evènements : Grégoire VII

–1164 Guido da Crema est élu au rang de d’Antipape sous le nom de Pascal III par les évêques impériaux à la mort de l’antipape Victor IV Il sera consacré par Henri II de Leez.

Evènements : Antipape Jean XXIII

–1418 Fin du concile œcuménique de Constance :
l’antipape Jean XXIII de Pise est déposé (il était soutenu par la France, l’Angleterre, la Pologne, la Hongrie, le Portugal, les royaumes du Nord, une partie de l’Allemagne et de l’Italie)
l’antipape Benoît XIII d’Avignon est déposé (il était soutenu par Castille, d’Aragon, de Navarre, d’Écosse, des îles de Corse et de Sardaigne, des comtés de Foix et d’Armagnac)
l’antipape Grégoire XII démissionne (il était soutenu par plusieurs villes du royaume de Naples et toute la Romagne; en Allemagne, la Bavière, le palatinat du Rhin, les duchés de Brunswick et de Lunebourg, le landgraviat de Hesse, l’électorat de Trèves, une partie des électorats de Mayence et de Cologne, les évêchés de Worms, de Spire et de Werden)
Martin V élu le 11 novembre 1417, reste le seul pape mettant ainsi fin au grand schisme d’Occident.

–22 avril 1500 : Les Portugais s’installent au Brésil
Le 22 avril 1500, treize caravelles portugaises arrivent en vue de côtes inconnues au sud-ouest de l’océan Atlantique.

Evènements : Pedro Álvares Cabral

Pedro Álvares Cabral

Pedro Álvares Cabral et ses 1200 hommes viennent de découvrir ce qui deviendra le Brésil, principale colonie du Portugal…

(article sur le Brésil à paraïtre …)

 

22 avril 1637 : Insurrection des Croquants
Les dernières années du règne de Louis XIII sont marquées par des révoltes anti-fiscales, dont les plus célèbres sont celle des Croquants, paysans du Périgord entrés en rébellion le 22 avril 1637, et des Nu-Pieds, Normands révoltés contre la gabelle ou impôt sur le sel deux ans plus tard…

 

 

–22 avril 1809 : Napoléon victorieux à Eckmühl
Le 22 avril 1809, à Eckmühl, Napoléon 1er et Davout empêchent les Autrichiens de l’archiduc Charles d’entrer en Bavière. Mais l’Empereur est ensuite blessé au pied lors du siège de Ratisbonne. Enfin, le 13 mai, il peut pénétrer à Vienne mais c’est pour s’apercevoir que l’empereur François II et son frère Charles ont abandonné la ville et traversé le Danube en coupant les ponts derrière eux. Il les vaincra enfin à Wagram…

Evènements : Louis Nicolas Davout
–1889 A midi, le gouvernement des Etats-Unis lance à coups de canons la « course à la terre » : les colons vont s’approprier les 800 000 hectares des terres indiennes de l’Oklahoma où avaient été regroupés les Chickasaw, les Choctaw, les Cherokee, les Creek et les Seminoles.

–1915 Les allemands utilisent des gaz toxiques (l’ypérite ou gaz moutarde ou sulfure de 2,2′-dichlorodiéthyle) pour la première fois à Langemack en Belgique.

–1928 Sortie parisienne du film de Charlie Chaplin : « Le Cirque ».

 

–1946 Premier salon de l’aviation à Toussus-le-Noble.

–1964 Ouverture à New-York de l’exposition universelle.

 

–1969 Robin Knox Johnson boucle le premier tour du monde en solo sur l’eau à bord du de son voilier en 312 jours.

–1971 Jean-Claude Duvalier succède à son père à la présidence de la République d’Haïti après la mort de ce dernier.

–1978 John Belushi et Dan Aykroyd deviennent les Blues Brothers pour la première fois.

–1982 Un attentat à Paris, rue Marbeuf fait un mort et 63 blessés.

 

–1992 De l’hexane, gaz répandu dans les égouts de la ville de Guadalajara, au Mexique, fait sauter un millier d’édifice et tue 230 personnes.

–1994 La Fédération Française de Football rétrograde l’Olympique de Marseille en deuxième division suite à l’affaire OM-VA. Jean-Pierre Bernès et Bernard Tapie sont exclus de toutes fonctions de dirigeant de football français.

Olympique de Marseille
Logo du Olympique de Marseille

–1995 Au moins 2 000 réfugiés, en majorité des Hutus, sont massacrées par l’armée rwandaise dans le camp de Kibeho (sud-ouest du Rwanda).

–1997 L’armée péruvienne donne l’assaut à la résidence de l’ambassadeur du Japon à Lima libérant les 71 personnes retenues en otages depuis le 17 décembre par un commando du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru.


–2000 Près de 300 soldats Sri-Lankais meurent en combattant les Tigres de libération de l’Eelam tamoul, dont une cinquantaine de soif après que les rebelles aient coupé l’approvisionnement en eau du camp où ils étaient retranchés.

 

 

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Fait Historique marquant : 

Grégoire VII et la réforme grégorienne

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Hildebrand devient pape le 22 avril 1073 et prend le nom de Grégoire VII.
Ce moine d’environ 50 ans, originaire de Soana, en Toscane, s’était acquis une excellente réputation auprès des Romains en servant les papes précédents, Léon IX et Alexandre II.
Il est proclamé pape et porté sur le trône de Saint Pierre par la foule romaine, contrairement au décret qu’il avait lui-même inspiré en 1059, réservant l’élection des papes au collège des cardinaux (ou prêtres de premier rang, d’après le mot latin cardo).
Le nouveau pape modifie profondément l’Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains. Ses mesures restent connues sous le nom de réforme grégorienne. Certaines, toutefois, ont déjà été ébauchées par ses prédécesseurs, sous l’inspiration de Hildebrand lui-même, du temps qu’il était moine à Cluny, en Bourgogne.
Scandales et réforme
Les papes, au début du Moyen Âge, étaient élus par le peuple de Rome en tant qu’évêques de la Ville éternelle. Ces élections se déroulaient sous la pression des grandes familles qui se partageaient le territoire de la ville.
Dans les dernières décennies de l’ère carolingienne se succèdent des papes qui n’ont rien des qualités spirituelles qu’on leur prête. Brigands, jouisseurs, voleurs, guerriers, ils se comportent en chefs de gang, accumulant richesses sur richesses dans leur résidence officielle du Latran. Ainsi, au début du IXe siècle, un certain Étienne VI fait-il exhumer et juger (!) la dépouille d’un prédécesseur, Formose, qui l’avait offensé de son vivant. Lui-même et ses successeurs immédiats sont assassinés ou exécutés.
Le pire est atteint avec Octavien (Jean XII), élu en 955, à 18 ans, sous la pression de son père Albéric, un aventurier qui gouverna Rome pendant vingt ans. Jouisseur invétéré, le pape Jean XII joue le roi de Germanie, Otton, contre le roi d’Italie, Bérenger II. Il confère à Otton le titre d’empereur d’Occident pour le remercier de l’avoir sauvé des griffes de Bérenger II. En retour, le nouvel empereur s’autorise un droit d’intervention sur les élections pontificales à venir. Mais à peine l’empereur a-t-il le dos tourné que Jean XII se rallie à son ancien ennemi, Bérenger II !
Otton n’apprécie pas la plaisanterie et revient sur ses pas. Le 6 novembre 963, il fait déposer le pape pour immoralité et le remplace par Léon VIII. Les Romains, qui ne veulent pas d’un empereur germanique, rappellent Jean XII. Celui-ci châtie avec férocité ceux qui l’ont trahi mais il meurt l’année suivante… sans doute assassiné par un mari jaloux !
Dédaigneux de Léon VIII, le pape de l’empereur, les Romains élisent à sa place Benoît V. L’empereur sévit une nouvelle fois et châtie à son tour les partisans de Benoît… Pendant de nombreuses années, plusieurs papes se disputent le trône de Saint-Pierre, les uns soutenus par l’empereur germanique, les autres par les Romains.
À considérer ce scandale permanent, on pourrait penser que c’en est fini de l’Église catholique et de la papauté ! Mais le salut va venir du clergé régulier, celui qui vit selon une règle monastique.

Les prémices de la réforme grégorienne

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Les prémices de la réforme apparaissent avec Léon IX, pape imposé à Rome en 1049 par Henri III, le plus énergique de tous les empereurs germaniques. Pendant les cinq années de son pontificat, Léon IX n’a de cesse de parcourir l’Occident et de réunir évêques et abbés en synodes pour les convaincre de l’urgence de réformer l’institution ecclésiastique.

Les principales pierres d’achoppement sont au nombre de deux :
– la simonie
La simonie désigne le trafic contre argent des biens d’Église. Le mot simonie vient de Simon le Magicien, un personnage légendaire qui aurait offert à l’apôtre Saint Pierre de lui acheter le don de faire des miracles,
– le mariage et le concubinage des prêtres
Dès l’an 303, au concile d’Elvire, près de Grenade, l’Église a recommandé la chasteté et le célibat à ses membres, par souci d’élévation morale mais cette recommandation a été peu appliquée par la suite. Le Saint-Siège a dû tolérer le mariage et le concubinage des prêtres, en particulier des séculiers.

Si le pape veut désormais imposer avec rigueur le célibat au clergé, ce n’est pas seulement pour des raisons «morales» mais aussi politiques et économiques. Les prêtres mariés étaient en effet tentés de s’enrichir et de constituer une rente au profit de leurs descendants, privant l’Église des moyens matériels indispensables à l’accomplissement de sa mission.
Pour réussir dans son entreprise, le pape qui, au début du Moyen Âge, était simplement considéré comme l’évêque de Rome, veut imposer sa prééminence sur les autres évêques. Cette prééminence est acceptée par les Occidentaux avec plus ou moins de bonne grâce mais rejetée par les Orientaux de culture grecque.
C’est ainsi que s’élargit le fossé entre l’Église de Rome, qui prétend au qualificatif de catholique, c’est-à-dire universelle, et l’Église de Constantinople, qui se qualifie d’orthodoxe (en grec : conforme à la vraie Foi).

L’action de Grégoire VII

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L’évêque Yves de Chartres et les moines de Cluny sont les principaux inspirateurs de la réforme grégorienne qui vise à instaurer l’autorité du pape sur la chrétienté et à ne plus cantonner le Saint-Siège dans les fonctions symboliques qui étaient jusque-là les siennes.
Grégoire VII commence par proscrire le nicolaisme, c’est-à-dire lemariage et le concubinage des prêtres, puis condamne fermement la simonie. Il s’attelle ensuite à la formation des curés qui, trop souvent incultes, se souciaient assez peu d’évangéliser leurs ouailles.
Enfin, par vingt-sept propositions célèbres de 1075 (le Dictatus papae), il réserve au collège des cardinaux l’élection des papes. Il condamne les investitures laïques, c’est-à-dire le droit qu’avaient les souverains de nommer les évêques.
C’est une révolution dans un monde où, selon la tradition antique, on est encore porté à penser que l’empereur est le représentant de Dieu sur la Terre et que le clergé a vocation à le servir. Grégoire VII, inspiré par l’esprit de Cluny, souhaite au contraire imposer la primauté du pouvoir spirituel sur le pouvoir séculier, celui de l’empereur et des souverains. Il veut pour le moins une Église autonome. C’est une préfiguration de la laïcité moderne.
Le pape va s’opposer avec violence, sur la question des investitures, à l’empereur d’Allemagne Henri IV. Celui-ci, fort habilement, lui demandera pardon à Canossa pour mieux l’abattre mais la papauté imposera finalement l’essentiel de ses vues par le Concordat de Worms, en 1122.

Renouveau du monde chrétien

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L’Église sort considérablement rajeunie de la réforme grégorienne. Elle entraîne l’Occident médiéval dans une expansion sans précédent, illustrée par la construction d’églises et de cathédrales, l’éclosion des Universités et une relative paix civile. Les croisades seront une conséquence plus contestable du renouveau de la foi en Occident.
Raoul Glaber, un clerc bourguignon du XIe siècle, mort en 1047, reste connu pour ses chroniques de l’époque de l’An Mil. Il témoigne du renouveau qui saisit l’église d’Occident à la veille de l’élection de Grégoire VII.
Son texte ci-après annonce l’art roman :
«Comme approchait la troisième année qui suivit l’an mil, on vit dans presque toute la terre, mais surtout en Italie et en Gaule, rénover les bâtiments des églises ; une émulation poussait chaque communauté chrétienne à en avoir une plus somptueuse que celles des autres. C’était comme si le monde lui-même se fut secoué et, dépouillant sa vétusté, eut revêtu de toutes parts une blanche robe d’églises» (Histoires).
À la suite de la réforme grégorienne, les XIe et XIIe siècles vont entraîner la naissance de l’art roman (ou romain, c’est-à-dire d’inspiration latine). Différentes provinces périphériques de France en conservent de précieux témoignages. Ainsi l’église de la Madeleine, à Vézelay, en Bourgogne, Notre-Dame-la-Grande, à Poitiers, ou encore l’église Saint-Front, à Périgueux.

 

 

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Patrick

avec l’aimable concours de hérodote.net

sources :

hérodote.net

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