Divers textes et prières sur, et de, St François d »Assise !

Celui qui fera copier cet écrit pour qu’il soit mieux mis en pratique,
qu’il sache qu’il est béni du Seigneur

(Extrait d’une lettre de St François)

Saint François d’Assise

 

4 octobre, fête de saint François, modèle d’humble radicalité évangélique, sous le patronage duquel s’est placé le Pape au soir de son élection. Une puissance atomique pour irradier toute l’Église !

 

François d’Assise fait l’unanimité autour de lui. Le Poverello d’Assise, est habité par le Christ et il fait bouger l’Église par sa simplicité évangélique. Il fait écho au désir si cher de l’humble franciscain : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où est la haine, que je mette l’amour. »

Chevalier du Christ

La vie de François est un long poème où alternent joie et souffrance, désir de Dieu et amour de Jésus. Né à Assise vers 1182, d’un riche marchand drapier Pierre Bernardone et de Dame Pica, sa jeunesse est marquée par les plaisirs de la vie. Chevalier, il participe à la guerre entre Assise et Pérouse, où il est fait prisonnier pendant un an. Malade, il est libéré. Il recherche de plus en plus la solitude.

 En 1206, à 24 ans, un événement marquera sa vie. Il s’arrête pour prier à la petite église en ruine de Saint-Damien. En prière, face au crucifix, il entend le Christ en Croix : « François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine. » Cet appel sera sa mission : relever l’Église. Il bâtit son identité en structurant son être sur Jésus crucifié reconnu comme le Christ ressuscité.
Face à un père déçu, François se dépouille de ses vêtements devant l’évêque et renonce à tous ses biens pour dame pauvreté. Ne s’inquiétant pas pour demain, il s’abandonne au Père du ciel qui veille sur chacun de nos cheveux, nous qui valons « bien plus que tous les moineaux du monde » (Mt 10, 31). Le Père le revêt de beauté, comme il le fait pour les champs : « Voyez les lis : ils ne filent pas, ils ne tissent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’eux » (Lc 12, 27).

Simplicité et joyeuse humilité

Cette simplicité évangélique, faite de fraîcheur et de confiance, lui attire ses premiers compagnons qui mèneront avec lui la joie parfaite au domaine de la Portioncule. Le pape Innocent III approuve en 1210 cette communauté naissante qui s’appellera les « Frères mineurs », c’est-à-dire les derniers de tous. Claire s’associe à François; c’est la première Clarisse. François fonde aussi pour les laïcs le tiers ordre franciscain. Homme œcuménique par excellence, il rencontre le Sultan en Égypte pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. À son retour, il rédige la règle définitive des Frères mineurs. C’est de lui que nous vient la première crèche vivante de la Nativité.

En 1224, au cours d’une retraite sur l’Alverne, il reçoit les stigmates de la passion de Jésus. Fatigué et malade, il revient à Assise et se retire à Saint-Damien. Il continue à mettre le monde en état de louange. Fiévreux et seul dans une petite cabane, c’est presque aveugle qu’il fait monter un vibrant chant d’amour vers l’Auteur de la nature, le Père de la création. Il compose alors sa magnifique prière Cantique du frère soleil, appelée aussi Cantique des créatures. Il meurt dans la nuit du 3 au 4 octobre 1226 dans une cabane de la Portioncule, accueillant « notre sœur la mort corporelle ».

Grégoire IX le canonise deux ans plus tard. Pie XII le proclame patron de l’Italie en 1939. À noter que François n’était pas prêtre, mais diacre. Son corps repose dans la belle basilique à Assise que frère Élie, son successeur, lui fit construire. Dans cette petite ville médiévale, superbement étalée sur les pentes du mont Subasio qui surplombe la plaine de l’Ombrie, tout évoque la présence du troubadour du Christ.

Poète dans sa familiarité avec la nature, François propose une écologie de la vie en éveillant le désir de chanter la création. « Loué sois-tu Seigneur, dans toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole. »

L’ami de la nature

François d’Assise rejoint l’être humain dans sa vérité la plus simple. Il réalise ce que nous désirons au plus profond de nous : la joie, la paix, la liberté et la fraternité. Humble et pauvre, il se passionne pour le Christ, les humains et la nature. Comme pour tout chrétien, sa quête d’identité apparaît comme un lent processus d’épuration du désir, de décentrement de soi vers l’autre, grâce à ce Très-Haut qui devient le Très-Bas, comme l’écrit Christian Bobin dans sa biographie initiatique sur François : « Rien ne peut être connu du Très-Haut sinon par le Très-Bas, par ce Dieu à hauteur d’enfance, par ce Dieu à ras de terre des premières chutes, le nez dans l’herbe » (Le Très-Bas).

François est l’homme du retour à l’Évangile qui a contesté la société et l’Église de son temps. Il structure la société non pas sur l’accumulation des biens, mais sur la tendresse et l’harmonie avec la nature, comme le montrent les scènes romancées des Fioretti où il apprivoise un loup et où il prêche aux oiseaux. Frère de tous, il se solidarise avec les plus pauvres, insistant sur l’être et non sur l’avoir, ouvrant une voie de communion et de prière. Il est un maître de libération intérieure. Jean-Paul II l’a nommé patron des écologistes en 1979.

 

Salutation à la Vierge Marie

Salut, Marie, Dame sainte, Reine, sainte Mère de Dieu, vous êtes la Vierge devenue Église : choisie par le très saint Père du ciel, consacrée par lui comme un temple avec son Fils bien aimé et l’Esprit Paraclet  ; vous en qui fut et demeure toute plénitude de grâce et Celui qui est tout bien.

Salut, Palais de Dieu ! Salut, Tabernacle de Dieu ! Salut, Maison de Dieu ! Salut, Vêtement de Dieu ! Salut, Servante de Dieu ! Salut, Mère de Dieu !

Et salut à vous toutes, saintes Vertus, qui, par la grâce et l’illumination de l’Esprit Saint, êtes versées dans le cœur des fidèles, vous qui, d’infidèles que nous sommes, nous rendez fidèles à Dieu !

Exhortation à la louange de Dieu

Craignez le Seigneur et rendez lui hommage.
Digne est le Seigneur de recevoir honneur et louange.
Vous tous qui craignez le Seigneur, louez le.
Salut, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
Louez le, ciel et toute la terre.
Tous les fleuves, louez le Seigneur.
Fils de Dieu, bénissez le Seigneur.
Voici le jour que le Seigneur a fait,
Jour d’allégresse et jour de joie,
Alléluia, alléluia, alléluia, roi d’Israël.
Que tout esprit loue le Seigneur !

 

 

Louez le Seigneur, car il est bon  ;
Vous tous qui lisez ceci, bénissez le Seigneur.
Toutes les créatures, louez le Seigneur.
Tous les oiseaux du ciel, louez le Seigneur.
Tous les enfants, louez le Seigneur. Jeunes gens et jeunes filles, louez le Seigneur.
Digne est l’Agneau immolé
De recevoir honneur et gloire.
Bénie soit la sainte Trinité et l’indivise Unité.
Saint Michel archange, défends nous dans le combat.

Prière pour le temps de maladie

Je te rends grâces, Seigneur Dieu, pour toutes ces douleurs que j’éprouve ; je te demande, ô mon Seigneur, de m’en envoyer cent fois plus encore si tel est ton bon plaisir.
Car j’accepterais très volontiers que tu m’affliges sans m’épargner, puisque c’est pour moi une consolation surabondante que d’accomplir ta très sainte volonté.

Prière d’offrande totale

Seigneur, je t’en prie, que la force brûlante et douce de ton amour prenne possession de mon âme et l’arrache à tout ce qui est sous le ciel, afin que je meure par amour de ton amour, comme tu as daigné mourir par amour de mon amour.

 Cantique de frère Soleil ou des créatures

 

  1. Très haut, tout puissant et bon Seigneur,
    À toi louange, gloire, honneur,
    Et toute bénédiction ;
  2. à toi seul ils conviennent, ô Très Haut,
    Et nul homme n’est digne de te nommer.
  3. Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
    spécialement messire frère Soleil,
    par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
  4. il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
    et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
  5. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
    dans le ciel tu les as formées,
    claires, précieuses et belles.
  6. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
    et pour l’air et pour les nuages,
    pour l’azur calme et tous les temps :
    grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
  7. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très utile
    et très humble précieuse et chaste.
  8. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu
    par qui tu éclaires la nuit :
    il est beau et joyeux,
    indomptable et fort.
  9. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
    qui nous porte et nous nourrit,
    qui produit la diversité des fruits,
    avec les fleurs diaprées et les herbes.
  10. Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux
    qui pardonnent par amour pour toi  ;
    qui supportent épreuves et maladies :
  11. Heureux s’ils conservent la paix,
    car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.
  12. Loué sois tu, mon Seigneur,
    pour notre sœur la Mort corporelle,
    à qui nul homme vivant ne peut échapper.
  13. Malheur à ceux qui meurent en péché mortel  ;
    heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
    car la seconde mort* ne pourra leur nuire
  14. Louez et bénissez mon Seigneur,
    rendez lui grâce et servez le
    en toute humilité !

 

 

 

 

Admonitions

 

 

1. le Corps du Seigneur

Le Seigneur Jésus dit à ses disciples : Je suis la voie, la vérité et la vie ; on ne va au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père ; mais bientôt vous le connaîtrez, et d’ailleurs vous l’avez déjà vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui répondit : il y a si longtemps que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas encore ? Philippe, qui me voit, voit aussi mon Père. Le Père habite une lumière inaccessible ; Dieu est esprit ; personne n’a jamais vu Dieu. Puisque Dieu est esprit, on ne peut donc le voir que par l’Esprit, car c’est l’esprit qui fait vivre, la chair ne sert de rien.

Il en va de même pour le Fils : en tant qu’il est égal au Père, on ne peut le voir autrement que le Père, autrement que par l’Esprit.

Voilà pourquoi furent damnés tous ceux qui autrefois n’ont vu que l’homme dans le Seigneur Jésus Christ, sans voir ni croire, selon l’Esprit et selon Dieu, qu’il est vraiment le Fils de Dieu. Pareillement sont damnés tous ceux qui aujourd’hui leur ressemblent : ils voient bien, sous forme de pain et de vin, le sacrement du Corps du Christ, consacré sur l’autel par les mains du prêtre au moyen des paroles du Seigneur ; mais ils ne voient ni ne croient, selon l’Esprit et selon Dieu, que ce sont là réellement les très saints Corps et Sang de notre Seigneur Jésus Christ, au témoignage du Très Haut lui même qui affirme : Ceci est mon Corps, et le Sang de la Nouvelle Alliance, qui sera versé pour la multitude , et encore : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. ».

L’Esprit du Seigneur : il habite en ceux qui croient en lui ; c’est donc lui qui reçoit le Corps et le Sang très saints du Seigneur. Tous les autres, ceux qui n’ont point part à cet Esprit, s’ils ont l’audace de recevoir le Seigneur, mangent et boivent leur propre condamnation.

Race charnelle, combien de temps encore aurez vous le cœur si dur ? Pourquoi ne pas reconnaître la vérité ? Pourquoi ne pas croire au Fils de Dieu ? Voyez : chaque jour il s’abaisse, exactement comme à l’heure où, quittant son palais royal , il s’est incarné dans le sein de la Vierge ; chaque jour c’est lui même qui vient à nous, et sous les dehors les plus humbles ; chaque jour il descend du sein du Père sur l’autel entre les mains du prêtre. Et de même qu’autrefois il se présentait aux saints apôtres dans une chair bien réelle, de même se montre-t-il à nos yeux maintenant dans du pain sacré. Les apôtres, lorsqu’ils le regardaient de leurs yeux de chair, ne voyaient que sa chair, mais ils le contemplaient avec les yeux de l’esprit, et croyaient qu’il était Dieu. Nous aussi, lorsque, de nos yeux de chair, nous voyons du pain et du vin, sachons voir et croire fermement que c’est là, réels et vivants, le Corps et le Sang très saints du Seigneur. Tel est en effet le moyen qu’il a choisi de rester toujours avec ceux qui croient en lui, comme il l’a dit lui même : Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde.

2.le péché de volonté propre

Le Seigneur dit à Adam : Tu peux manger des fruits de tous les arbres ; mais ne touche pas à l’arbre de la science du bien et du mal. Adam avait donc le droit de manger des fruits de tous les arbres du Paradis ; tant qu’il resta dans l’obéissance, il fut sans péché.

Manger les fruits de l’arbre de la science du bien signifie : s’approprier sa volonté, s’attribuer orgueilleusement le bien que l’on fait, alors qu’en réalité c’est le Seigneur en nous qui l’accomplit en paroles ou en actes. Mais on préfère écouter les insinuations du démon, on enfreint la défense ; alors le fruit de la science du bien se transforme en fruit de la science du mal, et il faut en subir le châtiment.

3. Obéissance parfaite et obéissance imparfaite

Le Seigneur dit dans l’Evangile : Celui qui n’abandonne pas tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple et encore : Qui veut sauver son âme doit la perdre. Comment faire pour abandonner tout ce que l’on possède ? Comment perdre son corps et son âme ? En se livrant tout entier à l’obéissance entre les mains de son supérieur. Tout ce que fait et tout ce que dit un sujet est acte d’obéissance véritable à deux conditions : d’une part qu’il s’agisse objectivement d’une bonne action ; d’autre part qu’on soit sûr de ne pas aller contre la volonté du supérieur.

Un sujet croit parfois sentir qu’une autre orientation serait meilleure et plus utile pour son âme que celle qui lui est imposée : qu’il fasse à Dieu le sacrifice de son projet, et qu’il se mette en devoir d’appliquer plutôt celui du supérieur. Voilà de la véritable obéissance, qui est aussi de l’amour : elle contente à la fois Dieu et le prochain.

Mais si le supérieur donnait un ordre contraire au salut de notre âme, il faudrait refuser de lui obéir, sans pour autant, rompre avec lui ou le quitter. Encourrait on les persécutions de certains à cause de cette attitude, on ne devrait que les en aimer davantage, pour l’amour de Dieu, car celui qui, bien loin de divorcer d’avec ses frères, préfère supporter leur hostilité, celui là reste dans l’obéissance parfaite : l’obéissance qui va jusqu’à donner sa vie pour ses frères.

Bien des religieux, malheureusement, s’imaginent découvrir qu’il y a mieux à faire que ce qu’ordonnent leurs supérieurs ; ils regardent en arrière et retournent à leur vomissement , c’est à dire à leur volonté propre. Ce sont des homicides, car leurs mauvais exemples sèment la mort dans beaucoup d’âmes.

4. ne pas s’approprier les charges

Ce n’est pas pour être servi que je suis venu, dit le Seigneur, mais pour servir.

Quand on a reçu autorité sur les autres, on ne doit pas plus en tirer gloire que si l’on était affecté à l’emploi de leur laver les pieds. Être plus désemparé de perdre un supériorat que de perdre l’emploi de laver les pieds, c’est amasser, comme Judas, un trésor frauduleux au péril de son âme ; et plus grand est le trouble, plus est coupable l’avarice.

5. Ne pas s’enorgueillir, mais placer sa fierté dans la Croix du Seigneur

Considère, ô homme, le degré de perfection auquel t’a élevé le Seigneur : il a créé et formé ton corps à l’image du corps de son Fils bien aimé, et ton esprit à la ressemblance de son esprit.

Et malgré cela, toutes les créatures qui sont sous le ciel servent leur créateur mieux que toi, elles le connaissent et lui obéissent mieux que toi, chacune selon sa nature. Bien pis, ce ne sont pas les démons qui l’ont crucifié : c’est toi qui, avec eux, l’as crucifié et le crucifies encore en prenant plaisir au vice et au péché. De quoi peux tu donc bien te glorifier ?

Même si tu avais tant de pénétration et tant de sagesse qu’aucune science n’aurait plus de secret pour toi ; même si tu savais interpréter toutes les langues et scruter les mystères divins avec une subtilité remarquable, de tout cela tu ne peux tirer aucune gloire. Le premier venu des démons a autrefois pénétré bien plus avant dans les mystères de Dieu, et connaît encore maintenant l’univers terrestre bien mieux que tous les hommes réunis (y compris celui qui reçut du Seigneur la grâce spéciale de la plus haute sagesse). De même, serais tu le plus beau et le plus riche des hommes, et ferais tu même des miracles au point de chasser les démons, tout cela peut se retourner contre toi, tu n’y es pour rien, et il n’y a rien là dont tu puisses tirer gloire. Mais ce dont nous pouvons tirer gloire, c’est de nos faiblesses. C’est de notre part quotidienne à la sainte Croix de notre Seigneur Jésus Christ.

6. L’imitation du Seigneur

Considérons frères, le bon Pasteur : pour sauver ses brebis, il a souffert la Passion et la Croix.

A sa suite, les brebis du Seigneur ont marché à travers les souffrances, les persécutions, les humiliations, la faim, les maladies, les tentations, et toutes sortes d’épreuves. En retour, elles ont reçu du Seigneur la vie éternelle.

Nous devrions avoir honte, nous, les serviteurs de Dieu. Car les saints ont agi : nous, nous racontons ce qu’ils ont fait, dans le but d’en retirer pour nous honneur et gloire.

7. Savoir, mais pour mieux agir

L’Apôtre dit : La lettre tue, mais l’esprit fait vivre.

La lettre tue ceux dont la curiosité s’arrête aux mots du texte ; ce qu’ils veulent, c’est paraître plus savants que les autres, et pouvoir acquérir ainsi de grandes richesses dont ils feront profiter leurs parents et amis, La lettre tue les religieux qui ne veulent pas approfondir l’esprit de la sainte Ecriture, mais qui préfèrent s’en tenir uniquement à la connaissance et au commentaire des mots.

L’esprit de la sainte Ecriture fait vivre ceux qui n’attribuent pas à leur valeur personnelle la science qu’ils possèdent ou désirent posséder, mais qui, par la parole et par l’exemple, en font hommage au Très haut Seigneur Dieu à qui appartient tout bien.

8. Éviter le péché d’envie

Sans le secours de l’Esprit Saint, dit l’Apôtre, nul ne peut dire : Jésus est le Seigneur ; sans le secours de l’Esprit Saint, nul, pas un seul homme, n’est capable de faire le bien.

C’est pourquoi celui qui est jaloux d’un de ses frères par l’intermédiaire duquel le Seigneur dit et fait du bien, celui là commet un véritable blasphème : c’est au Très Haut lui même que sa jalousie s’en prend, puisque c’est de Dieu seul que dérivent toute bonne parole et toute bonne action.

9. L’amour des ennemis

Aimez vos ennemis, dit le Seigneur.

Aimer vraiment son ennemi, c’est d’abord ne pas s’affliger des torts qu’on a subis soi même ; c’est ressentir douloureusement, mais comme une offense à l’amour de Dieu, le péché que l’autre a commis ; et c’est prouver à ce dernier, par des actes, qu’on l’aime toujours.

10. Réprimer les tendances égoïstes

A-t-on commis un péché ? C’est la faute au démon ! A-t-on subi une injustice ? C’est la faute au prochain ! Telle est l’attitude de beaucoup de chrétiens. Mais ce n’est pas sur autrui qu’il faut rejeter la faute : l’ennemi, chacun le tient à sa discrétion, l’ennemi c’est à dire l’égoïsme qui fait tomber dans le péché.

Heureux dès lors le serviteur qui gardera toujours enchaîné cet ennemi livré entre ses mains et saura sagement se prémunir contre lui : tant qu’il agira de la sorte, aucun autre ennemi, visible ou invisible, ne pourra lui nuire.

11. Ne pas se laisser ravager par le péché d’autrui

Un serviteur de Dieu ne doit éprouver de répulsion pour rien, si ce n’est pour le péché. Et même dans ce cas si grand que soit le péché commis, le serviteur de Dieu peut être atteint dans son amour pour Dieu offensé, mais jamais il ne doit perdre la paix de l’âme ni se mettre en colère : ce faisant, il s’attribuerait injustement un droit qui n’appartient qu’à Dieu : juger d’une faute.

Le serviteur de Dieu qui demeure inaccessible à la colère et au trouble dans ses rapports avec autrui, celui là mène une vie conforme à sa vocation, libre de tout attachement égoïste. Heureux celui qui ne s’arroge rien, qui rend à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

12. À quoi l’on reconnait l’Esprit du Seigneur

Voici comment reconnaître qu’un serviteur de Dieu possède l’Esprit du Seigneur : lorsque le Seigneur opère par lui quelque bien, la  » chair  » du serviteur de Dieu, alors, ne s’enorgueillit pas, cette chair toujours opposée à tout bien ; au contraire, il ne s’en méprise que davantage, et se juge plus indigne que tous les autres hommes.

Heureux les pacifiques : ils seront appelés fils de Dieu. Ce qu’un serviteur de Dieu possède de patience et d’humilité, on ne peut pas le savoir tant que tout va selon ses désirs. Mais vienne le temps où ceux qui devraient respecter ses volontés se mettent au contraire à les contester : ce qu’il manifeste alors de patience et d’humilité, voilà exactement ce qu’il en possède, et rien de plus.

13. L’Esprit de pauvreté

Heureux ceux qui ont l’esprit de pauvreté, car le royaume des cieux leur appartient. Il y en a beaucoup qui sont férus de prières et d’offices, et qui infligent à leur corps de fréquentes mortifications et abstinences. Mais pour un mot qui leur semble un affront ou une injustice envers leur cher  » moi « , ou bien pour tel ou tel objet qu’on leur enlève, les voilà aussitôt qui se scandalisent et perdent la paix de l’âme. Ceux là n’ont pas le véritable esprit de pauvreté : car celui qui a le véritable esprit de pauvreté se hait lui même, et chérit ceux qui le frappent sur la joue.

14. La paix de l’âme

Heureux les pacifiques : ils seront appelés fils de Dieu. Sont vraiment pacifiques ceux qui, malgré tout ce qu’ils ont à souffrir en ce monde, pour l’amour de notre Seigneur Jésus Christ, gardent la paix de l’âme et du corps.

15. La pureté du cœur

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. Ont vraiment le cœur pur ceux qui méprisent les biens de la terre, cherchent ceux du ciel et ainsi purifiés de tout attachement de l’âme et du cœur, ne cessent jamais d’adorer et de voir rien d’autre que le Seigneur Dieu vivant et vrai.

16. Humilité du Serviteur de Dieu

Heureux le serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par lui, que du bien que le Seigneur dit et opère par un autre. On pèche quand on veut recevoir du prochain plus qu’on ne veut donner de soi au Seigneur Dieu.

17. Compassion pour le prochain

Heureux l’homme qui, dans les limites de sa propre faiblesse, soutient son prochain autant qu’il voudrait être soutenu par lui dans un cas analogue.

18. Rendre tout bien au Seigneur

Heureux le serviteur qui fait hommage de tout bien au Seigneur. Celui au contraire qui en revendique une part pour lui même, celui là cache au fond de lui même l’argent du Seigneur Dieu , et ce qu’il croyait posséder en propre lui sera enlevé.

19. Humilité malgré les louanges et les honneurs

Heureux le serviteur qui, lorsqu’on le félicite et qu’on l’honore, ne se tient pas pour meilleur que lorsqu’on le traite en homme de rien, simple et méprisable. Car tant vaut l’homme devant Dieu, tant vaut il en réalité, sans plus.

Malheur au religieux qui, appelé par ses frères à de hautes fonctions, refuse ensuite d’en descendre de son plein gré. Heureux le serviteur qui, appelé malgré lui à de hautes fonctions, n’a d’autre ambition que de servir les autres et de s’abaisser sous leurs pieds.

20. La vraie et la fausse joie

Heureux le religieux qui ne prend plaisir et joie que dans tout ce que le Seigneur a fait, et qui s’en sert pour porter les hommes à l’amour de Dieu en toute joie. Malheur au religieux qui se plaît aux histoires légères et frivoles, et qui s’en sert uniquement pour provoquer l’hilarité.

21. Légéreté et bavardage

Heureux le serviteur qui ne parle pas pour se faire valoir, qui ne fait pas étalage de sa valeur et qui n’est pas toujours avide de prendre la parole , mais qui s’exprime et répond avec sagesse et réflexion.

Malheur au religieux qui, au lieu de garder en son cœur les grâces dont le Seigneur le favorise, et au lieu d’en faire profiter les autres par ses actions, s’empresse en discours de les étaler aux yeux des hommes pour se faire valoir. Il en obtient la mesquine récompense qu’il convoitait, mais ceux qui l’écoutent n’en retirent que peu de fruit.

22. Acceptation des reproches

Heureux le serviteur qui supporte avec autant de patience que s’il se les infligeait lui même, les avertissements, accusations et réprimandes infligés par autrui.

Heureux le serviteur qui, lorsqu’il est repris, reconnaît facilement ses torts, cède volontiers, avoue humblement et répare de bon cœur.

Heureux le serviteur qui n’est pas prompt à s’excuser, et qui supporte humblement la honte d’être réprimandé pour une faute qu’il n’a pas commise.

23. La vraie humilité

Heureux celui que l’on trouve aussi humble au milieu de ses sujets que s’il était au milieu de ses supérieurs.

Heureux le serviteur qui reste toujours disposé à accueillir remarques et punitions.

Fidèle et prudent serviteur , celui qui, chaque fois qu’il en a offensé un autre, ne tarde pas à expier cet écart : intérieurement par le regret, extérieurement par l’aveu de sa faute et par des actes concrets de réparation.

24. L’amour fraternel

Heureux celui qui aimerait autant un frère malade et incapable de lui rendre service, qu’un frère bien portant qui peut lui être utile.

Heureux celui qui aimerait et respecterait autant son frère quand il est loin de lui que lorsqu’il est avec lui, et qui ne dirait pas derrière son frère ce qu’en toute charité il ne pourrait pas dire devant lui.

25. Honorer les clercs

Heureux le serviteur qui donne sa foi aux clercs qui vivent en accord avec l’enseignement et les institutions de la sainte Eglise romaine. Et malheur à ceux qui les méprisent : nul n’a le droit de juger les clercs, même pécheurs c’est le Seigneur qui se réserve de les juger lui même et lui seul.

En effet, ils sont les ministres des très saints Corps et Sang de notre Seigneur Jésus Christ ; c’est pourquoi, autant leur ministère surpasse les autres ministères, autant une faute contre eux surpasse en gravité une faute contre n’importe quel autre fidèle de ce monde.

26. Les vertus chassent les vices

Où règnent charité et sagesse,
Il n’y a ni crainte ni ignorance

Ou règnent patience et humilité,
Il n’y a ni colère ni trouble.

Ou règnent pauvreté et joie,
Il n’y a ni cupidité ni avarice.

Ou règnent paix intérieure et méditation,
Il n’y a ni désir de changement ni dissipation.

Où règne crainte du Seigneur pour garder la maison,
L’ennemi ne peut pratiquer nulle brèche pour y pénétrer.

Où règnent miséricorde et discernement,
Il n’y a ni luxe superflu ni dureté de cœur.

27. Discrétion sur les grâces de Dieu, de peur de les perdre

Heureux le serviteur qui amasse, mais dans le ciel, le trésor de grâces que le Seigneur lui offre et qui ne cherche pas, pour se faire valoir, à les manifester aux hommes ; car c’est le Très Haut lui même qui manifestera ses propres œuvres à qui il lui plaira. Heureux le serviteur qui conserve en son cœur les secrets du Seigneur.

Lettre à tous les fidèles
(Deuxième rédaction)

Adresse. But de la lettre

Au nom du Seigneur, Père, Fils et Saint Esprit. Amen.

A tous les chrétiens : religieux, clercs et laïcs, hommes et femmes, à tous les habitants du monde entier, le frère François, leur serviteur et leur sujet, hommage et respect, vraie paix du ciel et amour sincère dans le Seigneur.

Puisque je suis le serviteur de tous, je suis tenu de me mettre au service de tous, et de me faire pour vous tous le ministre des paroles toutes parfumées de mon Seigneur. Or je constate qu’il m’est impossible, à cause des maladies et de la faiblesse de mon corps, d’aller vous visiter tous et chacun ; c’est pourquoi j’ai eu l’idée de vous adresser la présente lettre et ce message, pour vous transmettre quand même les paroles de notre Seigneur Jésus Christ, qui est Parole du Père, et les paroles du Saint Esprit, qui sont Esprit et Vie.

I LE MYSTÈRE RÉDEMPTEUR

1. L’Incarnation

Ce Verbe du Père, si digne, si saint et si glorieux, le très haut Père du ciel annonça par son saint ange Gabriel qu’il viendrait dans le sein de la glorieuse Vierge Marie ; et de fait il reçut vraiment, dans son sein, la chair de notre fragile humanité. Lui qui était riche plus que tout, il a voulu, avec la bienheureuse Vierge sa mère, choisir la pauvreté.

2. L’Eucharistie

A l’approche de sa Passion, il célébra la Pâque avec ses disciples : prenant le pain, il rendit grâces, le bénit et le rompit, et déclara : Prenez et mangez : ceci est mon corps. Et prenant le calice il dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle Alliance, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés.

3. L’offrande volontaire

Ensuite il pria son Père en disant : Père, si cela est possible, que ce calice s’éloigne de moi ! Et il lui vint une sueur comme de gouttes de sang tombant jusqu’à terre. Cependant, il mit sa volonté dans la volonté de son Père, en disant : Père, que ta volonté soit faite ; non pas comme je veux, mais comme toi tu veux.

4. La croix

Or, la volonté du Père fut que son Fils béni et glorieux, qu’il nous a donné et qui est né pour nous, s’offrît lui même par son propre sang, en sacrifice et en victime sur l’autel de la croix ; non pas pour lui même, par qui tout a été fait, mais pour nos péchés, nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces. Il veut que tous nous soyons sauvés par lui, et que nous le recevions dans un cœur pur et un corps chaste. Malheureusement, il en est peu qui aient la volonté de le recevoir et d’être sauvés par lui, bien que son joug soit doux et son fardeau léger.

II. LES EXIGENCES DE LA VIE CHRÉTIENNE

1. Amour et adoration de Dieu

Ceux qui ne veulent pas goûter combien le Seigneur est doux, qui préfèrent les ténèbres à la lumière, et qui refusent d’observer les commandements de Dieu, ceux là sont maudits ; c’est d’eux qu’il est dit par le Prophète : Maudits soient ceux qui s’écartent de tes commandements ! Mais, oh ! qu’ils sont heureux et bénis, au contraire, ceux qui aiment Dieu et qui pratiquent ce que le Seigneur lui même dit dans l’Evangile : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et ton prochain comme toi même. Aimons donc Dieu et adorons le d’un cœur et d’un esprit purs, car c’est là ce qu’il requiert par-dessus tout quand il dit : Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; tous ceux qui l’adorent doivent l’adorer dans l’Esprit de vérité. Adressons lui louanges et prières jour et nuit en disant :  » Notre Père qui es aux cieux !  » car il nous faut toujours prier et ne cesser jamais.

2. Vie sacramentelle

Nous avons aussi l’obligation de confesser au prêtre tous nos péchés, et de recevoir le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui ne mange pas sa chair et ne boit pas son sang ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Mais il faut manger et boire dignement, car celui qui le reçoit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne discernant pas le Corps du Seigneur, c’est à dire ne le distinguant pas des autres nourritures. Faisons, en outre, des actes concrets de pénitence.

3. Amour du prochain

Puis, aimons notre prochain comme nous mêmes. Et si quelqu’un ne veut pas ou ne peut pas aimer son prochain comme lui même, qu’au moins il n’aille pas lui faire de mal, mais qu’il lui fasse du bien.

 

 

Ceux qui ont été investis du pouvoir de juger autrui, qu’ils exercent leur charge de juge avec miséricorde, comme ils voudraient obtenir eux mêmes miséricorde du Seigneur. Car il sera jugé sans miséricorde, celui qui n’aura pas lui même exercé la miséricorde.

4. Aumône et jeûne

Ayons donc charité et humilité : faisons des aumônes, car elles lavent les âmes des souillures de leurs péchés. En effet, tout ce que les hommes doivent laisser en quittant ce monde est à jamais perdu pour eux, tandis qu’ils emportent avec eux le prix de leur charité et les aumônes qu’ils ont faites : ils en recevront de Dieu la récompense et une juste rémunération. Nous devons aussi jeûner, nous abstenir des vices et des péchés, de l’excès du manger et du boire ; et nous devons être catholiques.

5. Respect des églises et des prêtres

Nous devons aussi visiter fréquemment les églises, respecter et vénérer les clercs : non pas tellement à cause d’eux mêmes, car ils peuvent être pécheurs, mais à cause de leur charge, et parce qu’ils sont les ministres du Corps et du Sang très saints de notre Seigneur Jésus Christ, qu’ils sacrifient sur l’autel, qu’ils reçoivent eux mêmes, et qu’ils distribuent aux autres. Sachons bien, tous, que nul ne peut être sauvé que par les saintes paroles et par le Sang de notre Seigneur Jésus Christ, que les clercs prononcent, proclament et distribuent ; c’est à eux seuls qu’il revient de les distribuer, et non à d’autres.

6. Exigences particulières pour les religieux

Pour les religieux, qui ont renoncé au monde, il y a une obligation spéciale de faire plus et mieux, mais sans omettre le reste.

Nous devons avoir en haine nos corps, avec les vices et les péchés, parce que le Seigneur dit dans l’Evangile : Tous les vices et péchés sortent du cœur. Nous devons aimer nos ennemis et faire du bien à ceux qui nous haïssent. Nous devons observer, outre les préceptes, les conseils de notre Seigneur Jésus Christ.

 

De plus, nous devons nous renoncer nous mêmes et courber nos corps sous le joug de la servitude et de la sainte obéissance, comme chacun de nous l’a promis au Seigneur. Mais l’obéissance n’impose à personne d’obéir en matière de délit ou de péché.

Celui à qui a été confiée l’autorité, et qui est considéré comme plus grand que ses frères, qu’il soit comme le plus petit et le serviteur des autres frères ; il doit éprouver foncièrement et témoigner à chacun de ses frères autant de bonté qu’il voudrait s’en voir témoigner à lui même s’il était a leur place. Loin de s’irriter lorsqu’un frère aura commis une faute, en toute patience et humilité il saura donner un avertissement et l’aider avec une affectueuse douceur.

Nous ne devons être ni sages ni prudents selon la chair ; nous devons plutôt être simples, humbles et purs. Ne ménageons à nos corps ni les affronts ni le mépris, parce que tous, par notre faute, nous sommes misérables, pourris et fétides : des vers, comme dit le Seigneur par le Prophète : Je suis un ver et non un homme, le mépris des hommes et le rebut du peuple. Jamais nous ne devons désirer d’être au dessus des autres ; mais nous devons plutôt être les serviteurs et les sujets de toute créature humaine à cause de Dieu.

III. LES MERVEILLES DE LA VIE CHRÉTIENNE

Tous ceux et toutes celles qui agiront ainsi et qui persévéreront jusqu’à la fin, l’Esprit du Seigneur reposera sur eux et fera en eux son habitation et sa demeure, et ils seront les fils du Père céleste dont ils font les œuvres et ils sont époux frères et mères de notre Seigneur Jésus Christ. Ses époux lorsque, par l’Esprit Saint, l’âme fidèle est unie à Jésus Christ. Ses frères lorsque nous faisons la volonté de son Père qui est dans le ciel. Ses mères lorsque nous le portons dans notre cœur et dans notre corps par l’amour, par la loyauté et la pureté de notre conscience, et que nous l’enfantons par nos bonnes actions, qui doivent être pour autrui une lumière et un exemple.

 

 

Oh ! qu’il est glorieux et saint et grand d’avoir un Père dans les cieux ! Oh ! qu’il est saint et beau, magnifique et admirable, d’avoir dans les cieux un Epoux ! Oh ! que c’est chose sainte et chère, plaisante et humble, apaisante et douce, aimable et désirable plus que tout, d’avoir un tel frère et un tel fils, qui a donné sa vie pour ses brebis, et qui a prié son Père pour nous en disant :  » Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés. Père, tous ceux que tu m’as donnés en ce monde étaient à toi, et tu me les as donnés. Les paroles que tu m’as données, je les leur ai dites, et ils les ont reçues ; ils ont vraiment cru que je suis sorti de toi, et ils ont reconnu que c’est toi qui m’as envoyé. Je prie pour eux, non pour le monde : bénis les et sanctifie les. Pour eux, moi même, je me sanctifie, pour qu’ils soient sanctifiés tous ensemble, comme nous. Et je veux, Père, que là où je suis, eux aussi soient avec moi, pour qu’ils voient ma splendeur dans ton royaume. « 

Puisqu’il a tant souffert pour nous, puisqu’il nous a apporté et nous apportera encore tant de biens, que toute créature qui est dans le ciel et sur la terre, dans la mer et dans les abîmes, rende à Dieu louange, gloire, honneur et bénédiction, car c’est lui notre courage et notre force puisqu’il est le seul bon, le seul très haut, le seul tout puissant, admirable, glorieux et le seul saint, lui qu’il faut louer et bénir dans les siècles infinis des siècles. Amen.

 

 

 

IV. L’ESCLAVAGE DU PÉCHÉ

1. Les dupes du démon

Au contraire, tous ceux qui ne vivent pas dans la pénitence ; qui ne reçoivent pas le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus Christ ; qui s’adonnent aux vices et aux péchés ; qui suivent leur pente vers le mal et leurs mauvais désirs ; qui n’observent pas ce qu’ils ont promis d’observer qui font de leur corps l’esclave du monde, des désirs charnels, des soucis et des agitations ambitieuses d’ici bas séduits par le diable dont ils sont les fils et dont ils accomplissent les œuvres, ce sont des aveugles, car ils ne voient pas la vraie lumière, notre Seigneur Jésus Christ. Ils ne possèdent pas la sagesse spirituelle, puisqu’ils n’ont pas en eux le Fils de Dieu, qui est la vraie Sagesse du Père. C’est d’eux qu’il est dit : Leur sagesse a été engloutie. Ils voient le mal, ils le reconnaissent comme tel, ils le font sciemment, et sciemment ils perdent leur âme.

 

 

Mais prenez garde, aveugles : vous vous êtes laissé séduire par vos ennemis, qui sont la chair, le monde et le diable, parce qu’il est bien agréable pour le corps de commettre le péché, et très amer de servir Dieu, parce que tous les vices et péchés sortent et procèdent du cœur de l’homme, comme dit le Seigneur dans l’Evangile. Vous n’avez rien à vous, ni en ce monde ni en l’autre. Vous croyez que vous allez conserver longtemps les biens de ce monde qui ne sont que vanité ; mais vous vous trompez car viennent le jour et l’heure auxquels vous ne pensez pas qui vous sont inconnus et que vous ignorez.

2. Illustration concrète : la mort du pécheur

Le corps s’affaiblit, la mort approche, parents et amis viennent dire :  » Prends tes dispositions ! « 

Et voilà sa femme et ses enfants, ses amis et ses proches qui font semblant de pleurer. Il regarde autour de lui, voit les siens en larmes et, se laissant aller à une émotion coupable, il pense en lui même et dit :  » Tant pis ! Mon âme, mon corps et tous mes biens, je les remets entre vos mains « . Vraiment cet homme est maudit, qui confie et remet son âme, son corps et tous ses biens en de telles mains. Aussi le Seigneur dit il par le Prophète : Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme.

Aussitôt on fait venir un prêtre qui lui dit :
– veux tu recevoir l’absolution de tous tes péchés ?
– Oui, répond il.
– Veux tu, dans la mesure où tu le peux, prendre sur ta fortune pour réparer tes fautes et restituer à ceux que tu as volés et trompés ?
– Non !
– Et pourquoi non ? dit le prêtre.
– Parce que j’ai tout remis entre les mains de mes parents et amis…
Et il commence à perdre la parole. Ainsi meurt il, le malheureux.

Or, que tous le sachent bien ; si un homme, – que ce soit ici ou là, aujourd’hui ou demain, de telle manière ou autrement, peu importe, – meurt en état de péché mortel, sans pénitence et sans réparation, alors qu’il avait la possibilité de réparer et qu’il ne l’a pas fait, le diable lui arrache l’âme du corps, lui causant tant d’angoisse et de tourment, que nul ne peut s’en faire une idée, sauf celui qui en est la victime. Talents, pouvoir et science, tout ce qu’il croyait avoir lui sera enlevé. Il le laisse à ses parents et amis qui emportent et se partagent ses biens, et qui disent ensuite : ; Maudite soit son âme ! Il aurait pu nous donner bien davantage, et amasser plus qu’il n’a amassé !  » Le corps est la proie des vers ; et ainsi perd il son âme et son corps en ce monde qui passe si vite, et il ira en enfer où il sera tourmenté sans fin.

 

 

CONCLUSION

Pratiquer et diffuser la parole de Dieu

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.

Moi, frère François, votre petit serviteur, je vous prie et supplie, dans l’amour qu’est Dieu, et avec la volonté de vous baiser les pieds, d’accueillir comme vous le devez, avec humilité et charité, ces paroles toutes parfumées de notre Seigneur Jésus Christ, de les observer et de les mettre en pratique. Tous ceux et toutes celles qui accueilleront ces paroles avec bienveillance, qui les méditeront et en adresseront à d’autres des exemplaires, s’ils persévèrent jusqu’à la fin à en observer les enseignements, qu’ils soient bénis du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Fête de S. François d’Assise 4 octobre

texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes de notre bon Pape François ….. :

texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes de notre bon Pape François ….. :

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Blf_O3gCcAAsykA  CHEMIN DE CROIX

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texte composé d’extraits d’homélies ou divers textes

de et par notre bon Pape François, recueillis sur le net  ….. : 
( j’adore SES paroles … CES paroles !!!! )
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Hosanna !
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« Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève : Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux.

Foule, fête, louange, bénédiction, paix. C’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde.

Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme.

Tel est Jésus, avec un cœur qui regarde chacun de nous, nos maladies et nos péchés. Grand est son amour. C’est avec cet amour qu’il est entré dans Jérusalem… »

Ne nous fâchons pas !
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« Demandons au Seigneur de nous faire comprendre la loi de l’amour. Qu’il est bon de posséder cette loi ! Comme cela nous a fait du bien de nous aimer les uns les autres au-delà de tout ! Oui, au-delà de tout !

À chacun de nous est adressée l’exhortation paulinienne : “ Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien ” (Romains 12, 21). Et aussi : “ Ne nous lassons pas de faire le bien ” (Galates 6, 9).

Nous avons tous des sympathies et des antipathies, et peut-être justement en ce moment sommes-nous fâchés contre quelqu’un.

Disons au moins au Seigneur : “ Seigneur, je suis fâché contre celle-ci ou celui-là. Je te prie pour lui ou pour elle. ”

Prier pour la personne contre laquelle nous sommes irrités, c’est un beau pas vers l’amour, et c’est un acte d’évangélisation. »

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Dieu est le plus fort !
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« Que de difficultés dans la vie de chacun de nous, dans l’existence des personnes, dans nos communautés, mais pour aussi énormes que ces difficultés puissent sembler, Dieu ne nous laisse jamais en être submergés.

Face au découragement qui pourrait être dans la vie et qui pourrait gagner ceux qui œuvrent pour l’évangélisation ou qui font l’effort de vivre la foi en tant que père et mère de famille, je voudrais dire avec force : ayez toujours dans vos cœurs cette certitude : Dieu marche à vos côtés, il ne vous abandonne en aucun moment !

Ne perdez jamais l’espérance ! Ne l’éteignez jamais dans vos cœurs! Le “ dragon ”, le mal, est présent dans notre histoire, mais il n’est pas le plus fort. Dieu est le plus fort ! Dieu est notre espérance !

Évangéliser avec bonheur  …​
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« Le véritable missionnaire, qui ne cesse jamais d’être disciple, sait que Jésus marche avec lui, parle avec lui, respire avec lui, travaille avec lui.

Il ressent Jésus vivant avec lui au milieu de l’activité missionnaire. Si quelqu’un ne le découvre pas présent au cœur même de la tâche missionnaire, il perd aussitôt l’enthousiasme et doute de ce qu’il transmet, il manque de force et de passion.

Et une personne qui n’est pas convaincue, enthousiaste, sûre, amoureuse, ne convainc personne. »

Vous aussi aidez-vous l’un l’autre !
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Giotto, Crucifixion, 1315

« C’est l’exemple du Seigneur : Lui est le plus important et il lave les pieds, parce que parmi nous celui qui est le plus grand doit être au service des autres. Et cela est un symbole, c’est un signe, non ?

Laver les pieds c’est : “je suis à ton service”. Et nous aussi, parmi nous, n’est-ce pas que nous devons laver les pieds tous les jours l’un à l’autre, mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider, l’un l’autre.

Parfois je me suis mis en colère avec l’un, avec une autre… Mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, fais-le.

Nous aider l’un l’autre : c’est ce que Jésus nous enseigne et c’est cela que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir.

Comme prêtre et comme évêque je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que le Seigneur m’a enseigné ainsi.

Mais vous aussi, aidez-vous : aidez-vous toujours. L’un l’autre. Et ainsi en nous aidant nous nous ferons du bien. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que fait Jésus, parce que Jésus est venu précisément pour cela : pour servir, pour nous aider. »

Se laisser regarder par Jésus crucifié ….
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« D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui.

François a fait cette expérience particulièrement dans la petite église de saint Damien, durant sa prière devant le crucifix, que moi aussi je pourrai vénérer aujourd’hui.

Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant ! Le sang coule des blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, mais ce sang exprime la vie.

Jésus n’a pas les yeux fermés, mais ouverts, grands ouverts : un regard qui parle au cœur.

Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort.

Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est re-créé, il devient une « nouvelle créature ».

Sortir de soi-même ​…​
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« Vivre la Semaine sainte, c’est entrer toujours davantage dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n’est pas avant tout celle de la douleur et de la mort, mais celle de l’amour et du don de soi qui apporte la vie. C’est entrer dans la logique de l’Évangile.

Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de “ sortir ”, sortir. Sortir de soi-même, d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, de la tentation de s’enfermer dans nos propres schémas qui finissent par refermer l’horizon de l’action créative de Dieu.

Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous, il a planté sa tente parmi nous pour nous apporter sa miséricorde qui sauve et donne espérance.

Nous aussi, si nous voulons le suivre et rester avec Lui, nous ne devons pas nous contenter de rester dans l’enclos des quatre-vingt-dix-neuf brebis, nous devons “ sortir ”, chercher avec Lui la brebis égarée, la plus éloignée.

Souvenez-vous bien : sortir de nous-mêmes, comme Jésus, comme Dieu est sorti de lui-même en Jésus et Jésus est sorti de lui-même pour nous tous.

(…). Dieu pense comme le Samaritain qui ne passe pas près du malheureux en le plaignant ou en regardant ailleurs, mais en le secourant sans rien demander en échange ; sans demander s’il était juif, s’il était païen, s’il était samaritain, s’il était riche, s’il était pauvre : il ne demande rien. Il ne demande pas ces choses-là, il ne demande rien. Il lui vient en aide : Dieu est ainsi. Dieu pense comme le pasteur qui donne sa vie pour défendre et sauver les brebis. »

Saint Jour de Pâques ​ !!! ​
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Il n’y a qu’une chose à dire : Il est vivant ! Le Christ est ressuscité ! C’est tout ! Rien d’autre n’est important ! Mais ça, c’est important de le dire ! Il faut courir l’annoncer, il faut en témoigner, il faut que ça se sache ! Il est vivant, nous en sommes témoins…, nous avons rencontré des témoins, et nous sommes devenus témoins depuis notre baptême… Alors, avec quel empressement, ce matin, annonçons-nous la Résurrection du Christ ?
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patrick

Éphéméride des saints de ce jour, 25 juillet

 

SAINT JACQUES LE MAJEUR
Apôtre († c. 42)

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Saint Jacques le Majeur, fils de Zébédée et de Salomé, était frère de saint Jean l’Évangéliste. On le surnomma le Majeur, pour le distinguer de l’Apôtre du même nom surnommé le Mineur, qui fut évêque de Jérusalem. Il était de Galilée et vint au monde douze ans avant Jésus-Christ. Il exerçait la profession de pêcheur, ainsi que son père et Jean, son frère. Un jour qu’ils nettoyaient leurs filets dans une barque sur les bords du lac de Génésareth, Jésus appela les deux frères ; à l’instant, quittant leur barque et leur père, ils se mirent à sa suite et furent bientôt agrégés au collège des Apôtres.

Le choix que Jésus fit des deux frères pour être, avec Pierre, témoins de sa Transfiguration, et plus tard de sa prière au Jardin des Oliviers, montre assez l’affection dont Il les honorait. Après la dispersion des Apôtres, Jacques le Majeur vint en Espagne, dont Dieu le destinait à faire la conquête. Il la parcourut en tous sens et la féconda de ses sueurs ; mais il ne put convertir que neuf disciples. N’est-ce pas un sujet de consolation pour les prédicateurs dont les efforts ne sont pas toujours couronnés de succès ? Dieu se plaît ainsi à éprouver ses envoyés; ils sèment, d’autres recueilleront la moisson.

Du reste, Jacques eut une grande consolation: la Sainte Vierge, vivante encore, lui apparut et lui demanda de construire, en son honneur, une chapelle qui serait une protection pour l’Espagne. La Sainte Vierge a maintes fois prouvé depuis aux Espagnols qu’ils étaient sous sa sauvegarde.

Saint Jacques revint à Jérusalem, y prêcha la foi de Jésus-Christ et convertit beaucoup de personnes. L’Apôtre gagna à Jésus-Christ deux magiciens qui avaient cherché à le confondre par leur art diabolique. Un jour qu’il prêchait, une émeute, préparée à l’avance, se souleva contre lui ; on le conduisit au gouverneur Hérode, en disant : « Il séduit le peuple, il mérite la mort. » Hérode, homme sans conscience, visant avant tout à plaire, commanda de trancher la tête au saint Apôtre.

Le glorieux martyr appartenait à l’Espagne, qu’il avait évangélisée. Sa dépouille mortelle y fut conduite par quelques disciples. Il n’est peut-être pas au monde un ancien pèlerinage plus célèbre que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Saint Jacques a été souvent le défenseur de l’Espagne contre les Sarrasins.

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Les autres Saints du jour…

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— St Christophe, martyr (Ve siècle)

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La tradition nous dit qu’il s’agissait d’un géant vivant en Asie Mineure. Il s’était établi passeur d’une rivière. Il fit passer un jour un enfant qui, au fur et à mesure de la traversée, devint de plus en plus lourd, au point qu’il ne pouvait plus le porter. L’enfant lui dit alors qu’il était le Christ portant le poids du monde.

Il semblerait qu’il soit mort martyr. Il est le patron des automobilistes et des voyageurs.

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— St Cucufat, martyr († 304)

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— Ste Glosselinde, abesse († 608)

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— St Magnéric, évêque († 596)

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Patrick

sources :

— le net, divers sites …..

Chrétiens persécutés et otages français ENCORE détenus

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Des Chrétiens sont encore persécutés
de par le monde …. et il reste des
otages français détenus !!!

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Des Chrétiens sont encore persécutés de par le monde ….

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je ne suis as un extrémiste catholique mais tout simplement Chrétien et je pense que certains rappels de faits sont nécessaires à dire et redire, encore et encore !!!

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il en est de même pour les français encore détenus en otage mais dont peronne ne parle plus …. Hé oui ils ne sont pas journalistes, ils sont tous rentrés à la maison ces enfants de ….. cette caste !!! ( vous avez eu peur ? …)

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alors petits rappels de temps à autre et n’y voyez aucune fixette …!!!

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village entièrement chrétien, Dmeyneh (près d’Homs, en Syrie) qui a été la cible de tirs de mortier des milices islamistes. Ce village ne possède aucun intérêt stratégique, c’est donc bien l’exode ou l’extermination des chrétiens syriens

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English: View of the city of Hama in Syria Fra...

Vue de la ville de Hama en Syrie (Photo credit: Wikipedia)

Les civils chrétiens innocents sont victimes du conflit en cours en Syrie. Dans la zone martyrisée de Homs, où le conflit armé se poursuit, un certain nombre de familles chrétiennes ont abandonné le village de Dmeyneh, entièrement chrétien, se trouvant sur la route reliant Qusayr à Homs. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, le village est protégé par l’armée syrienne mais il a été touché ces jours derniers par des tirs de mortier effectués par des milices rebelles, tirs qui ont fait trois morts parmi les civils chrétiens : Hanna Skandafi, âgée de 60 ans, son petit-fils, George Skandafi, de 14 ans, et Jessica Layyous, 13 ans. Après les bombardements, une vingtaine de familles chrétiennes ont quitté Dmeyneh et ne savent actuellement pas où aller.

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Entre temps, un certain nombre de familles chrétiennes qui avaient été chassées du village d’Al Borj Al Qastal, dans la province de Hama (voir Fides 12/05/2012) ont regagné leur village. L’Armée syrienne a en effet pris le contrôle de la zone et les habitants chrétiens ont pu rentrer en possession de leurs maisons. C’est ce qu’indique à Fides des sources au sein de la communauté gréco catholique locale. Comme cela a été référé à Fides, le Père George Hosh, prêtre grec orthodoxe, a déclaré que « les fidèles ont recommencé à prier » alors que « des fidèles musulmans sunnites et alaouites des villages alentours ont exprimé leur solidarité, condamnant un tel incident ».

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Des habitants du lieu affirment que « les occupants étaient des étrangers et des radicaux islamiques armés qui ont séquestré des maisons dans tout le village et réquisitionné l’église pour en faire leur quartier général ». Selon le Père George Hosh, « il s’agissait de militants armés venus de Turquie et d’autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ».

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English: Mosques in Hama, Syria Français : Mos...

Mosquées à Hama en Syrie (Photo credit: Wikipedia)

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quelques actes ….

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2012-05-12
SYRIE – Attentat contre un Curé catholique dans la province de Damas

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2012-05-23
SYRIE – Trois civils chrétiens tués dans la zone de Homs

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2012-05-12
SYRIE – Chasse aux chrétiens à Hama

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..etc…  et je ne comptabilise pas les autres pays islamistes, musulmans ou communistes ni les églises et monuments religieux dégradés, incendiés, tagués ….. partout dans le monde, y compris chez nous !!!
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L’offensive des Touaregs et des islamistes dans le nord du Mali complique les tractations sur le sort des otages français au Sahel et renforce la position de l’un des intermédiaires traditionnels, estiment des sources concordantes.

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Tuareg.JPG

Touareg

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Alors que des contacts, certes indirects et intermittents, étaient maintenus avec les ravisseurs pour tenter d’obtenir la libération des six français  détenus par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), la conquête par les rebelles touaregs, les formations intégristes et des membres d’Aqmi de la moitié nord du Mali gèle le dossier des otages. « La situation actuelle complique énormément la résolution de ces prises d’otages », a confié une source diplomatique, qui, impliquée dans le dossier, demande à ne pas être identifiée. Il y a dix jours, le ministre français de la Coopération,Henri de Raincourt, assurait que les six Français aux mains d’Aqmi au Sahel étaient « en vie », mais que la période n’était « pas très favorable à l’approfondissement des contacts avec les ravisseurs , toujours indirects et pas continus ».

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Philipe Verdon et Serge Lazarevic, otages au Mali ©DR
Philipe Verdon et Serge Lazarevic,

otages au Mali ©DR

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Les services occidentaux de renseignements estiment que les otages français, ainsi que deux Espagnols et une Italienne kidnappés en octobre 2011 en Algérie  et détenus par le Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un nouveau groupe islamiste issu d’une scission au sein d’Aqmi, ont été séparés et sont détenus dans des massifs montagneux du nord-ouest du Mali. Alors que les hommes d’Aqmi ont quitté leurs bases isolées pour conquérir, aux côtés ou en même temps que les rebelles touaregs, toutes les grandes villes de la région, il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il est advenu de leurs captifs. Mais ce qui est certain, c’est que ces conquêtes territoriales renforcent considérablement l’influence et le poids dans la région de Iyad Ag Ghaly. 

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Capture d'écran, réalisée par Al-Andalus le 30 septembre 2010, représentant les sept otages enlevés au Niger en septembre 2010

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Les ravisseurs pourraient se manifester

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Cette figure des rébellions touaregs des années 1990 au Mali, désormais à la tête du mouvement islamiste armé Ansar Dine (« Défenseurs de l’islam », en arabe), contrôle notamment la grande ville de Tombouctou, qu’il a capturée à la tête d’une colonne d’une cinquantaine de pick-up. Réputé proche d’Aqmi, dont l’une des katibas est dirigée par l’un de ses cousins, Hamada Ag Hama, plus connu sous le nom d’Abdelkrim Taleb, il a dans le passé fait office d’intermédiaires dans les négociations qui ont abouti à la libération d’otages français et allemands capturés dans la région. À Gao, selon des témoins, ses hommes ont pris leurs quartiers dans un camp militaire aux côtés de djihadistes du Mujao.

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Al-Qaïda القاعدة

Flag of al-Qaeda in Iraq.svg

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Selon une source sécuritaire dans la région, trois des principaux chefs d’Aqmi au Sahel (Abou Zéïd, Mokhtar Belmokhtar et Yahya Abou Al-Hammam, tous trois algériens) auraient été vus en compagnie d’Iyad Ag Ghaly récemment à Tombouctou. À Paris, des sources policières proches du dossier estiment que l’approche de la date du premier tour de l’élection présidentielle pourrait inciter, comme ce fut le cas dans le passé, les ravisseurs à se manifester. Selon l’une de ces sources, qui demande à rester anonyme, cela pourrait prendre la forme d’une vidéo des ravisseurs ou des otages postée sur Internet au cours des prochains jours.

Lors d’une récente interview au journal régional français La Provence, Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur, évoquait « les otages du Mali » en déclarant : « A mon avis, cela ne va pas tarder à entrer aussi dans la campagne. » Parmi les captifs, quatre collaborateurs français du groupe nucléaire Areva et de son sous-traitant Satom ont été enlevés à leurs domiciles au Niger le 16 septembre 2010. Deux autres Français, qui se présentaient comme des géologues, ont été capturés le 24 novembre 2011 dans leur hôtel à Hombori, dans le nord-est du Mali.


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C’est dans ce pays qu’est morte, faute de soins, Marie Dedieu.

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Marie Dedieu (fichier image)

Marie Dedieu a été prise par un gang

armé de sa maison sur l’île de Manda

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Très malade, ne pouvant se déplacer qu’en fauteuil roulant, elle avait été enlevée le 1 er octobre dernier. Sa mort a été annoncée le 19 octobre. Ses ravisseurs ont tenté de monnayer son corps.

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et n’oublions pas le dernier en date pris en otage en Colombie !!!

Le journaliste de France 24 Roméo Langlois, en juin 2011

Roméo Langlois 

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Patrick

sources

http://www.fides.org/

— diverses sur internet …

Des bijoux cananéens vieux de trois mille ans découverts au nord d’Israël

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Des bijoux cananéens vieux de trois mille ans
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découverts dans un vase dans le nord d’Israël


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Les archéologues de l’Université de Tel-Aviv viennent de découvrir, dans un vase en argile, des bijoux cananéens datant de l’âge de Fer I, c’est-à-dire autour de 1100 ans avant notre ère, dont certains provenant peut-être d’Egypte.

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Mis au jour au cours de l’été 2010 lors de fouilles à Tel Megiddo, dans la vallée de Jezreel, entre Jérusalem et Haïfa, le vase a subi pendant six mois des analyses moléculaires avant d’être enfin ouvert et étudié. Et « quand ils ont finalement pu le nettoyer, les bijoux se sont répandus hors du pot », a indiqué Israel Finkelstein, co-directeur des fouilles..

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Les archéologues y ont alors découvert, enveloppées dans divers tissus, près d’un millier de perles en or, argent et cornaline, huit boucles d’oreille en or en forme de lune, une bague à sceau ainsi qu’une boucle d’oreille ornée d’une série de chèvres sauvages. Une partie de ces bijoux, et plus particulièrement la boucle d’oreille aux chèvres, est peu commune pour la production de la région. « Pour les objets uniques, nous cherchons à établir des parallèles pour essayer de les situer dans le bon contexte culturel et chronologique, mais dans ce cas nous n’avons toujours rien trouvé » précisent les chercheurs. La situation de Megiddo sur la route entre l’Egypte et l’Assyrie, l’utilisation abondante de l’or et les caractéristiques de ces bijoux inclinent les archéologues à penser à une provenance égyptienne.

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Selon ces derniers, ces réalisations ont pu appartenir à une femme cananéenne vivant dans la maison où la découverte a eu lieu.

Le site de Tel Megiddo était jusqu’au début du Xe siècle avant J.-C. une cité-État cananéenne ; aux IXe et VIIIe siècles avant J.-C, il devint un centre d’échanges important du Royaume septentrional d’Israël.

Le site de Tel Megiddo
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sources

http://www.info-histoire.com

https://sites.google.com/site/megiddoexpedition/additional-information/area_h_hoard

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Histoire de Megiddo

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Megiddo a commencé à dominer la campagne environnante dans le 4 ème millénaire avant notre ère (3500 environ) – à l’aube de l’urbanisation dans le Levant. Aujourd’hui, son architecture monumentale fournit la preuve la plus impressionnante de la hausse des premières villes de la région.
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Megiddo était le site des batailles épiques qui ont décidé du sort de l’Asie occidentale. Lorsque le cités-Etats cananéennes se révoltèrent contre 15 ème siècle les tentatives d’hégémonie pharaoniques de BCE, il était à Megiddo qu’ils assemblés pour faire la bataille. L’armée égyptienne, dirigée par pharaon Thoutmôsis III, a surpris les rebelles en choisissant la route la plus dangereuse de l’attaque – à travers l’étroit «Pass Aruna. Après routage forces cananéenne et la capture riche butin, Thoutmosis III mit le siège devant la ville pendant sept mois. Sa victoire décisive lui a permis d’intégrer Canaan comme une province de l’Empire du Nouvel Empire. La description de la bataille de Megiddo est le premier compte rendu d’une guerre majeure dans l’antiquité.

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El-Amarna Tablet 365,
envoyé par Megiddo

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Six lettres envoyées par Biridiya, roi de Megiddo, à l’égyptienne pharaon Akhénaton dans le 14ème siècle avant JC ont été découverts dans les archives de el-Amarna en Egypte. Les lettres indiquent que Megiddo était une des plus puissantes cités-États en Canaan.
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La Bible mentionne le roi de Megiddo parmi les chefs cananéens vaincus par Josué dans sa conquête de la terre (Josué 12:21). Selon I Rois (9:15), le roi Salomon bâtit Megiddo avec Hatsor, et Guézer. A cette époque, la ville était devenue le centre d’une province du royaume de la monarchie-Unis. Le pharaon égyptien Schischak pris Megiddo dans la seconde moitié du 10ème siècle. Sa conquête de la ville est confirmé à la fois dans ses inscriptions au Temple de Karnak et une stèle érigée sur le site. Dans le 9ème et 8ème siècles avant notre ère, les dirigeants du royaume du nord réaménagé la forteresse encore plus minutieusement qu’auparavant. Les palais, les systèmes d’eau et les fortifications de israélite de Megiddo sont parmi les restes les plus élaborées âge du fer architecturaux mis au jour dans le Levant.

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Le Shoshenq I (Schischak) inscription
de Karnak, en Haute Egypte
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En 732 avant notre ère, le roi assyrien Tiglath-Phalasar III a pris la région du nord du royaume. Dans les années suivantes Megiddo fut la capitale d’une province assyrienne. Avec la chute de l’empire assyrien le grand réformateur religieux, le roi Josias de Juda, a été appelé à faire rapport à Megiddo Pharaon Néchao de l’Egypte, qui était sur son chemin pour aider l’effritement armée assyrienne dans ses ultimes efforts de lutte contre les Babyloniens. Josias a été abattu par Néchao (II Rois 23:29). Souvenir de cet événement, ainsi que les souvenirs des grandes batailles se sont battus ici, étaient probablement les bases de l’idée dans le Livre des Révélations (16:16) que l’apocalypse (la butte de Megiddo) serait à la fin des jours être le site de la dernière bataille entre les forces du bien et les forces du mal.
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Dans la Première Guerre mondiale Megiddo I a également joué un rôle décisif dans les batailles pour le contrôle de la vallée de Jezréel en particulier et la Palestine en général. L’importance historique du site a incité Fieldmarshal Edmund Allenby – le commandant des forces britanniques – pour y inclure le nom de Megiddo dans le titre héréditaire de sa famille.
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  Le Pape Paul VI et le président
israélien Shazar à Megiddo, 1964

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Parce que d’une grande importance Megiddo pour les chrétiens et les juifs, le site a été choisi comme lieu de rencontre historique pour la visite de 1964 le pape Paul VI avec le président d’Israël, Zalman Shazar, et le Premier ministre, Levi Eshkol. C’était la première visite d’un pape en Terre Sainte.

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Patrick

sources

https://sites.google.com/site/megiddoexpedition/additional-information/area_h_hoard

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Les mots des religions

Français : ange protant la bible, la parole de...

ange protant la bible, la parole de Dieu ou la table de la loi. Galerie des rois. (Photo credit: Wikipedia)

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Les mots des religions : Prophétisme,
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Hildegarde de Bingen, Nostradamus

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Qu’est-ce qu’un prophète ? Pas un homme qui dit l’avenir mais unhomme dont la parole est habitée d’un souffle divin. Sylvie Barnay a collaboré à l’ouvrage collectif dirigé par l’historien médiéviste André Vauchez, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, en rédigeant justement le chapitre consacré au prophétisme. Elle est également l’auteur d’un livre paru début 2012 consacré à ce sujet « La parole habitée ». Elle offre ici deux portraits de prophètes : Hildegarde de Bingen et Nostradamus.

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http://www.canalacademie.com/ida8787-Les-mots-des-religions-Prophetisme.html

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Définition du prophétisme

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Les prophètes sont des hommes à la parole habitée. Une parole au souffle inspiré les habite autant qu’ils habitent cette parole devenue leur propre chair et leur propre sang. La prophétie est une empreinte de Dieu en l’homme, le souffle de l’Esprit divin défini comme saint. Emportés par ce souffle, les prophètes dénoncent l’insupportable et annoncent l’inimaginable au cœur du monde. Ils apportent la lumière quand les hommes sont plongés dans l’ombre. Leur parole est « comme un feu », «  comme un marteau qui fracasse le roc » (Jr 23,29). Ils ne peuvent la taire, mais seulement la transmettre : « Et celui qui tient de moi une parole, qu’il délivre fidèlement ma parole ! »(Jr 23,28). Les prophètes parlent la parole divine et non « sur Dieu » ou « à propos de Dieu ». Aussi, ils ne possèdent ni l’origine ni la fin de cette parole qu’ils portent et qui les porte.

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Depuis la plus haute Antiquité des hommes au regard perçant sont chargés de dire la parole des dieux. Mais le monde de la Bibledonne sa coloration propre à ce phénomène religieux dont on repère la trace dans l’ensemble du Proche-Orient ancien. Elle est le reflet de sa théologie, c’est-à-dire de sa manière de concevoir la relation entre l’homme et son Dieu. Pour la pensée biblique, en effet, la parole divine est vivante, elle établit une relation entre la vie divine et la vie humaine. Cette relation est également décrite comme une « Alliance », structure particulière de contrat entre les hommes et Dieu supposant des droits et des devoirs . Les prophètes sont les yeux de Dieu, dénonçant ce qui brise l’Alliance et annonçant ce qui la fait vivre. Quand vient le désarroi des corps devant la folie destructrice de la violence ou du pouvoir, un prophète se dresse pour que l’humanité ne s’aveugle pas davantage et lui montrer où est le sens de la vie. Quand il est minuit dans l’histoire, sa vision dénonce le mal en puissance. Et son souffle inspiré annonce un matin qui vient.

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Cette première définition sous-tend toute l’aventure culturelle du prophétisme. Mais la parole inspirée est également le reflet d’une époque, que ce soit celle des temps anciens ou celle des temps contemporains. Aussi chaque voix prophétique est d’abord celle d’un homme ou d’une femme qu’imprègnent la sensibilité et la culture propres à leur siècle

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Un exemple de figure prophétique au Moyen Age : Hildegarde de Bingen

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La parole inspirée d’Hildegarde de Bingen plonge droit au cœur des Livres prophétiques et des ultimes énoncés de l’Apocalypse de Jean. La moniale définit la prophétie en même temps qu’elle se définit elle-même comme « un faible son de trompette provoquée par la lumière vivante ». L’image de l’instrument de musique n’est pas anodine : elle montre que le prophète est un être humain animé par un souffle divin qui seul lui permet de tirer des sons harmonieux de son instrument, c’est-à-dire de parler avec justesse la parole divine. Pour Hildegarde la prophétie est « dans l’homme comme l’âme dans le corps » : « de même que l’âme est obscurcie dans le corps et que celui-ci est dirigé par elle, de même la prophétie issue de l’Esprit de Dieu qui gouverne toute créature est invisible ». Invisible, elle est l’empreinte de la divinité sise au cœur de tout homme depuis Adam. Elle donne aux prophètes les yeux de Dieu : « Ô hommes admirables qui passez, en voyant les mystères par les yeux de l’Esprit et en annonçant dans l’ombre lumineuse la lumière aigüe et vivante ». Aussi le prophète est-il, , l’homme qui donne à l’humanité une lumière quand tout est obscurité et qu’il fait nuit dans l’histoire. A ce titre, la prophétie est également cette « science mystérieuse » du regard qui permet au prophète inspiré par l’Espritd’esssayer de comprendre l’essence divine des phénomènes de la nature et du monde. Les prophètes de l’Ancien Testament en sont les témoins autant que la prophétesse elle-même.

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Hildegarde recevant l'inspiration divine, manuscrit médiéval

Hildegarde recevant l’inspiration

divine, manuscrit médiéval

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Retraçant l’histoire du prophétisme, la bénédictine Hildegarde montre encore que la prophétie a été revivifiée avec la venue sur terre du Fils de Dieu , elle s’est alors montrée aux hommes parée d’un nouvel éclat, d’une nouvelle manière de comprendre et d’exposer la parole divine. C’est pourquoi Hildegarde proclame la parole divine en pleine lumière de la Révélation du Christ, réactualisant et revivifiant le message de l’Évangile pour son époque. Expliquant ainsi le mouvement prophétique dans l’histoire depuis Adam, présenté comme le premier prophète, la moniale de Bingen montre que la bouche humaine, à l’origine, ne parlait que la parole de Dieu, ne cessait donc de prophétiser. Elle continue de prophétiser dans l’histoire par la grâce de l’Esprit-saint
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A ce titre, l’abbesse annonce les malheurs à venir mais dit aussi l’espérance au cœur de ce temps, paroles révélatrices de sa pensée prophétique : « Tantôt surgira l’injustice, avant de tomber à nouveau, tantôt des guerres, famines, pestes et mortalité séviront, pour disparaître à nouveau : rien ne durera, ni ne persistera bien longtemps dans un même état, tout sera en mouvement, apparaissant, disparaissant » ; « Viendront des temps pires, dans lesquels (…) le trône catholique (sera) ébranlé dans les erreurs, et ainsi les derniers de ces temps seront pleins de blasphèmes, comme des cadavres dans la mort. Alors il s’ensuivra la fumigation de la douleur dans les vignes du Seigneur. Ensuite surgiront des temps plus forts que les premiers, au cours desquelles la justice de Dieu se dressera quelque peu et l’injustice du peuple spirituel sera reconnue comme devant être totalement balayée ».

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Ces images puissantes , qui réalisent le Verbe de Dieu, sont écrites dans l’urgence : La Rhénanie où vit la prophétesse du XIIe siècle vit une époque de schismes et de violents conflits entre partisans de la papauté et partisans de l’empereur : « Dans ce monde règnent les ténèbres, les nuées et le grand remuement de toutes les tempêtes ». Tandis que le christianisme se défait dans les luttes intra-religieuses et que ceux qui ont pour mission de transmettre son héritage culturel le dilapident, Hildegarde, vivement blessée, part pour Cologne, Trêves, Metz, Wurzbourg et Bamberg. Sur ordre de l’Esprit, elle annonce au clergé et au peuple la volonté divine et proclame la nécessaire Réforme de l’Église : « Mais de nos jours, la foi catholique vacille parmi les peuples et l’Évangile claudique ; même les ouvrages très puissants que d’incontestables docteurs avaient examiné avec un zèle immense sont dispersés dans une boue honteuse, et la nourriture de vie des Écritures divines est corrompue. C’est pourquoi je parle désormais par la bouche d’un [humain] n’enseignant pas les Ecritures, ni éduqué par un enseignement terrestre, mais moi qui suis, j’annonce par lui de nouveaux secrets et de nombreux mystères, restés jusque là cachés dans les livres ». 

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Cette vision vient_ des yeux du Dieu dont elle affirme être la messagère et avoir reçu le don de comprendre l’histoire du salut. Hildegarde annonce la persécution générale vers laquelle va l’Église si elle n’opère pas une conversion, si elle ne renonce pas à sa mondanité et à sa richesse. Aux « maîtres et prélats endormis qui ont délaissé la justice de Dieu », elle annonce la venue d’un nouvel ordre religieux secondé par des princes restaurateur du bien commun donné en partage à tous les hommes… La prophétesse n’est pas pour autant considérée comme une devineresse. C’est en termes de « rayonnante lumière » que le pape Eugène III décrit sa parole, défaisant toute suspicion d’hérésie à son encontre. Le prophétisme de la moniale opère en effet au sein même du magistère sans attenter à l’unité constitutive de la définition de la chrétienté, à l’époque qui voit le début de l’élévation des cathédrales. Il n’est pas non plus millénariste : il décrit la fin d’un monde, non la fin du monde. Il se présente enfin comme un éclairage ou un guide pour le présent, reformulant la manière dont s’opère la relation entre l’homme et Dieu, rappelant la Loi. C’est ce qui rend sans doute la parole habitée de la visionnaire acceptable par la hiérarchie ecclésiale.

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Portrait de Nostradamus. Par son fils, César de Nostredame.

Portrait de Nostradamus. par
son fils, César de Nostredame.
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Un exemple de figure prophétique à l’époque de la Renaissance : Nostradamus

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Nostradamus est un poète-prophète emblématique de la Renaissance. Contrairement aux idées reçues, son prophétisme n’est pas de l’ordre de la prédiction du futur. C’est la postérité qui donnera en effet à Nostradamus les allures d’un devin aux paroles énigmatiques qui aurait prédit jusqu’aux catastrophes de la seconde guerre mondiale. Elle contribuera aussi à assimiler le médecin et astrophile de la Renaissance à un diseur de bonne aventure. 

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C’est pour son fils César que Michel de Nostredame, dit Nostradamus, rédige les Prophéties dont une première édition paraît à Lyon, le 4 mai 1555. Voir dans le recueil paru chez l’imprimeur Macé Bonhomme une lecture prévisionnelle de l’histoire relève cependant d’un contre-sens que la forme énigmatique des Prophéties contribue pourtant paradoxalement à susciter. En effet, dans la continuité de la théologie médiévale du prophétisme, Nostradamus assimile la prophétie au don divin d’une lumière, à un outil qui, par grâce, permet de dépasser l’ordre de la connaissance naturelle. Mais, il raisonne désormais en homme du XVIe siècle et avec les cadres épistémologiques qui sont les siens : ceux du médecin tout d’abord ; ceux de l’astrologue lecteur des signes du ciel, reçu à la cour de Henri II   et consulté par Catherine de Médicis et son fils Charles IX dans le contexte d’un engouement collectif pour le langage des astres, ensuite ; ceux de l’encyclopédiste pour lequel le genre littéraire de l’encyclopédie représente, non pas une clôture circulaire du savoir, mais un effort pour organiser le savoir en une succession de cercles concentriques de façon à ce que chacun puisse à la fois l’élargir et le mener à sa propre guise. 

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Témoin des guerres de religion et de la déstabilisation qu’elles provoquent chez ses contemporains, Nostradamus cherche, en médecin, à soigner son époque. Comme dans les Prognostica d’Hippocrate, il tente de faire un « pronostic » : analyser les symptômes, prévoir l’évolution de la maladie pour parvenir à la traiter, dire le futur de cette maladie au patient. Pronostic qui diffère d’une voyance annonçant ce qui va se réaliser même s’il lui ressemble dans sa forme. Les quatrains rassemblés en centuries, ou unités de cent vers, qui composent les Propheties semblent ainsi présenter comme un panoptique de la folie et de la cruauté humaine. Ils sont destinés à montrer le mal en action. 

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A l’encontre des autres approches futurologiques qui vont ultérieurement capturer et plagier sa pensée, Nostradamus n’écrit donc pas pour prophétiser le malheur au sens d’un châtiment irrémédiable mais pour y remédier. Précisant lui-même son positionnement dans la « Préface » adressée à son fils César, il dit que ce n’est ni par le biais des pratiques magiques, ni par le biais de l’astrologie qu’il est devenu un « voyant », mais par divine inspiration : « veu que toute inspiration prophétique reçoit son principe movant de Dieu le créateur » . Dans son optique, en effet, l’intelligence humaine est incapable par elle-même d’accéder à la compréhension des choses cachées recouvertes par le voile du mystère divin à moins qu’elle ne soit secourue par ce que Nostradamus appelle « la flamme missive » permettant d’appréhender le futur, mais aussi le passé et le présent. Nostradamus ne cherche donc pas à prédire mais à faire surgir une conscience de la présence divine dans le monde humain : ce qui « doit être », et non pas ce qui « sera ». 

Portrait de Nostradamus par le Dr Niel.

Portrait de Nostradamus par le Dr Niel.

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L’homme ici-bas voit Dieu non pas face-à-face, mais toujours « en énigmes », ainsi que le rappelle saint Paul. Pour dire ce que les « yeux » de Dieu lui ont confié, Nostradamus choisit alors de parler cette langue biblique « en énigmes », qui est sa propre manière de prophétiser. Nostradamus pose ainsi en définitive une parole pour aider l’homme de son temps à entendre qui parle au nom de Dieu. Ce n’est pas l’apocalypticien, qui prend la parole et la place de Dieu pour annoncer que la fin des temps est imminente. Ce n’est pas non plus le prédicateur qui, au nom de Dieu, prend partie contre les détenteurs de l’autorité politique en les accusant de gouverner contre la Loi divine – à l’exemple de Jean de Hans ou de Simon Vigor – autre forme de toute puissance. Ce n’est pas davantage le devin inspiré de la tradition platonicienne cher aux humanistes de son temps, le mage ou le théurge inspiré dont se moque par ailleurs Nostradamus. Le prophète – titre que Nostradamus ne cherche aucunement à s’attribuer – « Encores, mon fils, que j’ay inseré le nom de Prophete, je ne me veux attribuer titre de si haulte sublimité pour le temps présent » – est celui qui dénonce le mal contre lequel il propose un antidote porteur d’espérance à l’homme qui se demande par quel chemin aller au milieu du XVIe siècle.

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Il est ainsi possible de repérer au fil des siècles les figures prophétiques qui incarnent la parole habitée.

Sylvie Barnay à Canal Académie

Sylvie Barnay 

Le texte ci-dessus est extrait, avec son aimable assentiment, de : Sylvie Barnay, La parole habitée, Points Sagesse, Paris, Seuil, 2012 (copyright Éditions du Seuil). Les références des textes cités sont données dans le texte original.

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Sylvie Barnay, Maître de conférences à l’Université de Lorraine Chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris …. ses écrits ci dessous ….

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Présentation de

«  »la parole  habitée » »

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Confusément assimilé à Nostradamus, le prophète irait de par le monde, marginal, extatique et détenteur des sombres secrets de l’avenir, toujours apocalyptiques. Mais si la parole prophétique est effectivement  » habitée  » par un savoir qui dépasse celui du commun des mortels, elle n’est pas toujours noire et menaçante. L’identité du prophète a évolué au cours de l’histoire : devin dans l’Antiquité, médiateur entre l’homme et Dieu dans le judaïsme, tour à tour contestataire annonciateur de l’Apocalypse et interprète de la Parole divine dans le christianisme, il a contribué à définir la spécificité de l’islam, avec la figure de Muhammad, il a pris le visage de l’utopiste et du révolutionnaire dans le monde moderne… Ainsi, du mésopotamien Marduk à Isaïe, Ezéchiel puis Moïse, de Joachim de Flore à Nostradamus, de Sabbataï Tsevi à Martin Buber, de Marx à Emmanuel Mounier, les grandes voix prophétiques résonnent d’échos différents selon qu’elles veulent bouleverser le monde ou l’interpréter, le mobiliser ou accélérer la réalisation sur terre d’une promesse divine, annoncer la fin du monde ou préparer l’homme au changement. Ce recueil de textes, accompagnés de présentations qui les contextualisent, rend ainsi compte de la diversité des voix prophétiques dans l’histoire tout en dessinant les figures caractéristiques du prophète.

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 Biographie de l’auteur

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Historienne, elle a notamment publié :

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— La Vierge, femme au visage divin

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— La parole habitée : Les grandes voix du prophétisme

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— Langue de bois et parole en or
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— Les Saints : Des êtres de chair et de ciel
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— Jésus, compléments d’enquête
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— Almanach des traditions et de la gourmandise : Fêtes, dictons, recettes
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Détails sur ce livre

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Poche: 296 pages
Editeur : Points (9 février 2012)
Collection : Points Sagesses
Langue : Français
ISBN-10: 2757817388
ISBN-13: 978-2757817384

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Patrick

sources : 

Canal Académie

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http://www.canalacademie.com/ida8787-Les-mots-des-religions-Prophetisme.html

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http://www.canalacademie.com/idr20-Les-mots-des-religions-.html

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http://www.canalacademie.com/ida8802-Sous-la-direction-d-Andre-Vauchez-Prophetes-et-prophetisme-d-hier-a-aujourd-hui.html

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Diverses sur Internet 

Connaître et reconnaître les saints

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Connaître et reconnaître les saints

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100 destins hors du commun sur les pas du Christ.

200 oeuvres d’art : ce dictionnaire, qui présente

les saints et les saintes les plus connus

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Le dico des saints dans l'art, 200 oeuvres essentiellesCe dictionnaire iconographique permet de connaître la vie de 100 saints des plus connus, et de les reconnaître dans l’art au travers de 200 œuvres.  Peinture, sculpture, enluminure… autant de belles reproductions richement légendées qui exposent les attributs de chaque personnage.

Des saints martyrs les plus anciens (comme sainte Agnès) aux saints modernes bienheureux (comme Mère Térésa), l’auteur nous entraîne au fil des siècles de l’histoire sainte. De petite taille, ce livre pour petit ou grand, peut servir de guide dans les musées ou les églises.

Xavier Lecœur est journaliste dans la revue Prions en Église et il est l’auteur de plusieurs ouvrages chez Bayard comme Le dico des héros de la Bible dans l’Art(2009) ou Le grand livre des Saints (2005) .

Le Dico des saints dans l’art, 200 œuvres essentielles, par Xavier Lecoeur, éd. Bayard, 259 p., 15.90 €. Á partir de 12 ans

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Patrick

sources :

le monde de la bible 

http://www.decitre.fr

http://www.pravda50-librepropos.lecteurs.com

http://www.laprocure.com/

http://www.bayardchretien.be/

persécutions contre les chrétiens dans le Laos communiste

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Odieuses persécutions contre les
chrétiens dans le Laos communiste

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Même chez soi, on n’a pas le droit de prier ! Même sur les murs de sa maison, on n’a pas le droit d’exposer une croix ! Voici les répugnantes persécutions d’un régime communiste qui doit avoir toutes les sympathies de M. Mélanchon qui doit avoir toutes les sympathies de M. Hollande… D.H.
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Il est interdit de prier chez soi. Les croix doivent être abattues ou enlevées lorsqu’elles se trouvent sur les murs extérieurs des maisons des chrétiens. C’est ce qui a été ordonné aux fidèles locaux par les autorités du district de Phin, dans la province de Savannakhet. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, la répression et l’abus en matière de liberté religieuse à l’encontre des communautés chrétiennes locales s’intensifient actuellement dans la province en question. Le 11 mai dernier, les autorités du district (le chef civil du district, le chef de la police locale et le chef du Bureau pour les Affaires religieuses) ont convoqué à la préfecture de police deux responsables de l’église chrétienne locale, le pasteur Bounlerd et le pasteur Adang, les retenant pendant des heures, dans le cadre d’un interrogatoire entièrement centré sur les interdictions imposées aux chrétiens locaux. Ainsi que le fait remarquer à Fides l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom (HRWLRF), cette approche confirme « le durcissement de la position et les restrictions imposées à la liberté religieuse des communautés chrétiennes dans la province de Savannakhet ». La répression avait commencé voici huit mois dans le district de Saybuli, au sein de la même province, au travers de la fermeture d’un certain nombre d’églises historiques.

Laos Savannakhet

Laos Savannakhet (Photo credit: Wikipedia)

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Au cours de l’interrogatoire, les autorités ont contesté aux deux pasteurs l’utilisation d’un certain nombre d’habitations comme « églises domestiques » c’est-à-dire comme lieux de culte où les fidèles se réunissent, lisent la Bible et prient. Selon les autorités, de telles activités ne sont pas autorisées. Les deux pasteurs ont répondu que les fidèles se retrouvent à leurs domiciles en l’absence d’églises dans les environs. Autre ordre péremptoire : enlever les croix présentes sur les murs des maisons des chrétiens. Les deux pasteurs ont déclaré que les chrétiens exposent leurs symboles comme le font les autres croyants. Dernière consigne : bloquer la diffusion du message chrétien au Laos parce qu’un grand nombre de personnes croit maintenant au Christ. Les deux responsables ont expliqué que ce sont les Laotiens qui demandent librement à connaître le Christ.

Lao-Vietnam friendship monument from Muang Phi...

Lao-Vietnam (Photo credit: Wikipedia)

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Les deux pasteurs ont ensuite été relâchés. On espère que les autorités locales reconnaissent le droit fondamental à la liberté de religion et de culte garantie par la Constitution laotienne elle-même.
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Patrick

sources :

== http://www.fides.org/

Éphéméride du 18 mai

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Saint du jour
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— Saint Eric de Suède
(+ 1161)

Martyr d’origine anglaise. Eric IX était roi de Suède depuis 1150. Il usa de toute son influence pour évangéliser ses sujets par la codification des lois de son royaume qu’il rédigea dans un esprit chrétien, sans vouloir les forcer à la conversion.

Il décida de conquérir la Finlande, autant pour l’expansion de son domaine que pour y porter l’Évangile.
Il fut assassiné à la sortie d’une messe à Turku, port situé au sud-est de la Finlande.

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Autres Saints du jour
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— SAINT FÉLIX de CANTALICE
Capucin
(+ 1587)

Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l’Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l’avaient surnommé  » le petit Saint « . Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l’employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l’âme méditative de l’enfant : peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l’Ave et les quelques formules pieuses qu’on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s’agenouillait devant un arbre sur l’écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d’un riche bourgeois qui lui confia d’abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d’assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n’avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l’avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres : cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d’embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit :  » Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m’en mêler « . Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l’éprouver, lui dit : « Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos bœufs. Renoncez à ce projet et n’y pensez plus « . Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l’admit sur-le-champ.

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis ; il ne craignait pas de s’appeler lui-même l’âne du couvent des Capucins.  » Mais où est-il donc, votre âne ? Frère Félix « , lui demanda-t-on un jour. –  » C’est moi !  » répondit l’humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l’Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions.  » Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur : un soldat doit mourir l’épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace « .

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d’humilité : il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s’approcher du feu l’hiver.  » Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu ; car c’est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme… Loin du feu, Frère âne, loin du feu ! C’est devant le feu que saint Pierre renia son Maître. « 

Il supporta patiemment de douloureuses infirmités et Dieu rappela à lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.
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— Saint Jean Ier
Pape
(+ 526)

Son pontificat débuta en 523. C’est lui qui instaura la fête de la naissance du Christ. Il fit volontairement une erreur de date (décembre au lieu de mars ou avril) afin de supprimer une fête païenne qui se déroulait le 25.

Le roi des Ostrogoths voulut l’utiliser pour obtenir la libération d’otages détenus par l’empereur de Constantinople. Le Pape s’y rendit en ambassade malgré lui mais ne remplit son office comme l’aurait souhaité le roi barbare. Avec ce voyage, il est le premier pape à se déplacer hors de Rome. Théodoric, furieux du pouvoir de ce pape qui lui tenait tête, l’exila à Ravenne et l’y laissa mourir de faim. Il décéda le 18 mai 526.
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— Bienheureuse Blandine Merten
Ursuline
(+ 1918)

Née à Duppenweiler en Allemagne, Blandine Merten entra dans l’Ordre de sainte Ursule (Ursulines) où elle sut joindre la vie contemplative aux tâches quotidiennes de l’éducation humaine et chrétienne des jeunes adolescentes. Sa dévotion eucharistique était grande.

 » Celui qui aime Dieu, n’a pas besoin d’accomplir des actes exceptionnellement élevé, il lui suffit d’aimer « , répétait-elle souvent.

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— St Merole, martyr († 785)

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— David et Saint Tatchan († 693)

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— Dioscore († 303)

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— Étienne († 893)

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— Potamon (4e s.)

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— Quinibert (9e s.)

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— Théodote (4e s.)

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Naissances

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Karol Wojtyla (Jean-Paul II)
18 mai 1920 à Wadowice (Pologne) – 2 avril 2005 à Vatican
Le Polonais Karol Wojtyla, pape en 1978 sous le nom de Jean-Paul II, conduit les Polonais et les autres peuples d’Europe orientale à rejeter la domination soviétique et le communisme en usant de quelques mots forts : «N’ayez pas peur !».

Il survit à un attentat, sur la place Saint-Pierre, à Rome, en 1981, mais reste très affaibli. Dès lors, son pontificat prend l’allure d’un long chemin de croix. Il parcourt le monde comme aucun pape avant lui, prêchant ici l’insoumission, là la justice, ailleurs le retour à la foi (104 voyages et 129 pays visités, Italie non comprise, au cours de ses 27 ans de pontificat).

 

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Décès

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Sejong
7 mai 1397(Corée) – 18 mai 1450(Corée)
Quatrième roi de la dynastie Yi, Sejong le Grand monte sur le trône en 1418. On lui attribue l’invention de l’alphabet coréen, le hangeul.

Le roi est un humaniste néo-confucéen, auteur de nombreux poèmes. C’est aussi un organisateur et un chef énergique. Il établit la frontière de son royaume sur le fleuve Yalu (ou Yalou) qui marque encore la limite entre la Chine et la Corée.

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Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
24 janvier 1732 à Paris – 18 mai 1799 à Paris
Ce fils d’un honorable horloger parisien connaît une ascension sociale foudroyante. Anobli sous le nom de Beaumarchais, il incarne mieux que quiconque l’Ancien Régime finissant, avec ses vices, son amoralisme, sa vanité, sa sociabilité et sa joie de vivre.

Génial touche-à-tout, il acquiert une immense fortune et la perd, spécule et vend des armes aux Insurgents américains, mène des missions secrètes au service du roi et écope de la prison, s’attire les faveurs du public avec ses deux écrits majeurs : Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, et échappe de peu à la guillotine sous la Révolution, tout cela sans jamais se départir de sa gaieté…

 

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Evénements
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18 mai 1152 : Mariage d’Aliénor et Henri
Le 18 mai 1152, à Poitiers, Aliénor d’Aquitaine (30 ans environ) épouse Henri de Plantagenêt (20 ans), comte d’Ajou et de Touraine.


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18 mai 1163 : Concile de Tours
À Tours où il s’est réfugié, le pape Alexandre III convoque un concile. Le 18 mai 1163, il prononce l’excommunication de l’empereur d’Allemagne Frédéric Barberousse et la déposition de son concurrent, le pape Adrien IV, que l’empereur a le front de soutenir…
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18 mai 1302 : Les « Matines de Bruges »
Au petit matin du 18 mai 1302, à Bruges, en Flandre, des insurgés en armes massacrent les soldats de la garnison française. Ce sont les «Matines de Bruges».
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La journée réduit à néant le rêve des rois capétiens d’annexer les Flandres…
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18 mai 1632 : Mourad IV fait étrangler son grand vizir
Le 18 mai 1632, à Constantinople (aujourd’hui Istamboul, ou Istanbul), le sultan ottoman Mourad IV fait étrangler son grand vizir, Recep Pacha. Plusieurs frères du sultan, dont Bajazet, futur héros d’une tragédie de Racine, sont également victimes de sa colère.

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Par ces actes brutaux, le sultan met un terme provisoire à l’anarchie inaugurée l’année précédente par la révolte des janissaires (troupes d’élite au service du sultan).
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18 mai 1804 : La Constitution de l’an XII institue l’Empire
Par le sénatus-consulte du 18 mai 1804, le Sénat français déclare : « Article premier. Le gouvernement de la République est confié à un empereur, qui prend le titre d’Empereur des Français… » Ce texte curieux, aussi appelé « Constitution de l’An XII », établit l’Empire français sans abolir formellement la République !
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Napoléon Bonaparte échange son titre de Premier Consul contre celui d’Empereur, sous le nom de Napoléon 1er. C’est la récompense que lui accordent les Français pour avoir rétabli (provisoirement) la paix et la prospérité sans sacrifier les conquêtes de la Révolution.


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L’acte législatif fondateur du Sénat sera suivi pour la forme d’un sacre solennel à Notre-Dame de Paris le 2 décembre suivant.
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18 mai 1822 : Itubide empereur du Mexique
Le 18 mai 1822, le général Augustin de Iturbide se fait couronner empereur du Mexique sous le nom d’Augustin 1er.

Profitant de la révolution libérale qui a éclaté en Espagne en 1820, l’ambitieux général a réussi à arracher l’indépendance de la Nouvelle-Espagne, désormais connue sous le nom de Mexique. Fugace empereur du Mexique, il est détrôné au bout de quelques mois…

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Patrick

Sources :

== Hérodote.net

== le net ……


quelques publications ….

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Mystères et connaissances cachées à Qumrân

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Valérie Triplet-Hitoto, après des études d’histoire ancienne, se spécialise en sciences religieuses à l’École Pratique des hautes études où elle obtient son doctorat en 2008 sous la direction de François Schmidt, titulaire de la chaire d’histoire du judaïsme à l’époque hellénistique et romaine.

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« Les choses cachées sont pour Yhwh notre Dieu, et les choses révélées sont pour nous et pour nos fils pour toujours, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette Loi » (Dt 29,28). Ce verset intrigue. Il fascine. Que sont ces choses « cachées », dont seul Dieu semble avoir connaissance ? Sont-elles cachées à tous et à jamais ? N’y a-t-il pas moyen d’en recevoir la révélation ?

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Ce verset intrigue. Il fascine. Que sont ces choses « cachées » dont seul Dieu semble avoir connaissance ? Sont-elles cachées à tous et à jamais ? N’y-a-t-il pas moyen d’en recevoir la révélation ?

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Mystères et connaissances cachées à Qumrân, Valérie Triplet-Hitoto

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Pour répondre à cette question, Valérie Triplet-Hitoto emmène le lecteur à Qumrân, sur les rives de la mer Morte. Là, quelque neuf cents manuscrits, mis à l’abri dans des grottes il y a deux mille ans, ont été exhumés au milieu du XXe siècle. Ils mettent en lumière la fluidité du texte de la Bible hébraïque et du judaïsme ancien. La question des mystères et des connaissances cachées y tient une place de premier ordre, avec une abondante littérature apocalyptique. Si certaines de ces œuvres étaient connues avant la découverte du site de Qumrân, à l’instar du livre d’« Hénoch », d’autres, tels le livre des « Mystères » ou les manuscrits dits « communautaires », apparaissent pour la première fois et bouleversent nos connaissances.

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Par Valérie Triplet-Hitoto
Édité par Michaël Langlois — Préface de Francis Schmidt
Paru en : Décembre 2011
30,00 € – Disponible – 400 pages
Collection « La Bibliothèque de Qumrân »

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Pèlerins en Terre sainte
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Un superbe hors-série de Prions en Église pour découvrir la Terre sainte !
Un guide complet et pratique pour préparer et accompagner votre pèlerinage en Terre sainte ou tout
simplement vous permettre de vivre chez vous une belle découverte de la Terre sainte. Comme si vous y étiez !

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Présentation des principaux lieux, avec les textes bibliques qui …

Format : 16 cm x 15 cm – 232 pages – Hors-série – Réf.: FKH0182

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Voyage au coeur de la Genèse

La Bible nomade : La Genèse, Jacques Nieuviarts

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Dans son ouvrage, La Bible nomade : La Genèse, Jacques Nieuviarts nous emmène en voyage à travers le premier livre de la Bible. Conseiller éditorial pour Prions en Église, cet auteur pèlerin avait déjà publié Nomades (Bayard, 2008). Assomptionniste, bibliste, responsable de pèlerinage, il enseignait l’exégèse à l‘Institut catholique de Toulouse.

En se plongeant dans ce petit livre, le lecteur est invité à se laisser porter par le récit biblique, résumé et expliqué. D’ailleurs, lorsqu’au premier chapitre, l’auteur écrit : « J’aime lire la Bible, comme le Petit Poucet, en suivant les cailloux blancs du chemin pour ne pas m’égarer et mieux parvenir au but. Je pars et je vais, page après page », le ton est posé, on nous emmène en voyage.

La narration est découpée en chapitre faisant chacun référence à un moment clef de la Genèse. Ainsi, au chapitre II « D’argile et de souffle! » nous redécouvrons l’origine du monde, ou au chapitre XVII » Joseph, l’homme au songe », nous revisitons les rêves du fils de Jacob. C’est donc en restant au plus proche du texte biblique mais, avec en écho, les pensées de l’auteur, que nous parvenons à nous approprier le récit à travers lequel les grandes questions d’aujourd’hui.

La Bible nomade, La Genèse, Jacques Nieuviarts, Éditions Bayard et Novalis, 2012, 15×19 cm, 130 pages, ISBN 227 483491, 16 €.

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Patrick

sources :

== le monde de la Bible 

== https://boutiquebayard.bayardweb.com/

== http://www.editionsducerf.fr/

pétition contre le Hellfest 2012

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Le collectif “Provocs Hellfest, ça suffit”
lance à son tour aujourd’hui une
pétition contre le Hellfest 2012

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pétition que lance aujourd’hui le collectif  Provocs Hellfest, ça suffit et dont voici le texte argumenté :

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black metal

black metal (Photo credit: [mementosis])

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Monsieur le maire de Clisson,
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Monsieur le Président du conseil général 44,
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Monsieur le Président du conseil régional pays de la Loire,
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Monsieur le directeur du hellfest,
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Depuis plusieurs années, le festival Hellfest programme régulièrement de nombreux groupes aux propos hautement transgressifs et/ou anti-chrétiens, et/ou satanistes et dont le collectif « Provocs hellfest ça Suffit » rend compte concrètement sur son blog.
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Free image pictured in 2011. Author is unknown.

Hellfest public (Photo credit: Wikipedia )

En 2011, face à la protestation populaire, le Hellfest s’est vu contraint de déprogrammer « Satanic Warmaster » (un groupe de Metal tendance National Socialiste Black metal) et « Anal Cunt » (un groupe plaisantant avec les victimes de la Shoah. À cette occasion les organisateurs du Hellfest ont eu ces propos : « Il y a des sujets sur lesquels on ne plaisante pas ». Mais face à la protestation de milliers de citoyens chrétiens concernant la présence de groupes ouvertement antichrétiens, les mêmes organisateurs ont déclaré (Jeff, en responsabilité de la promotion du Hellfest et s’exprimant sur radio Metal) : « Le black metal est par nature antichrétien et sataniste ». Ben Barbaud, directeur de la fête de l’enfer évoquant les groupes antichrétiens : « On ne déprogramme pas les groupes antichrétiens, car nous considérons qu’ils sont rentrés dans le rang ». C’est on ne peu plus clair !
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La programmation 2012 est de la même veine que les précédentes : quelques exemples parmi les 20% :

Dimmu Borgir

Dimmu Borgir (Photo credit: NRK P3)

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Dimmu Borgir : Dimmu Borgir est un groupe de black metal ne cachant pas ses accointances avec le satanisme de même que Behemoth, Merrimack. All Pigs Must Die : leur dernier album, God is War, est illustré par la tête du Christ empalé sur un crucifix. The devil’s blood (hard rock) : de ce groupe, on notera, entre autres titres tout aussi évocateurs « Christ or cocaïne ». Necros Christos (Doom metal) : On est là en présence d’un groupe clairement occulte et sataniste. Quelques titres et albums suffisent à s’en rendre compte : « Black mass desecration » ou « Doom of the occult ». Aborted (brutal death metal) : on se reportera utilement à leur discographie et tout spécialement à ce titre intitulé « Better impaled than crucified ». Benediction (death metal anti chrétien) : groupe proche de Deicide, Atrocity, Death, Samael, Sepultura. Anaal nathrackh (black metal sataniste) : en vieil irlandais signifie « le souffle du serpent ». Hour of penance (death brutal) : un autre groupe violemment antichrétien avec des titres comme « The woeful eucharisty » ou « Thousands of Christ ». Entombed, invité au Hellfest à nouveau, chantera sans doute « Love song for Lucifer ». Taake, un groupe dont le leader arbore sur sa poitrine une croix renversée et qui est connu pour ses propos homophobes et qui s’est produit en concert avec une croix gammée sur sa poitrine.

Puritanical Euphoric Misanthropia

Puritanical Euphoric Misanthropia (Photo credit: Wikipedia)

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L’analyse de la programmation est disponible sur leblog du collectif.
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Les autorités politiques que vous représentez financent la fête de l’enfer avec 1 million d’euros cumulés en subventions et aides. Vous affichez en la circonstance un soutien à des dérapages et agressions pour le moins en décalage avec les « valeurs socialistes » dont vous vous réclamez : respect de tous, bien vivre ensemble, tolérance, lutte contre la discrimination, sens des responsabilités, lutte contre les dérives sectaires… Il apparaît donc indispensable que les citoyens vous rappellent vos responsabilités au service du bien commun et se mobilisent à cette fin.
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C’est pourquoi, je vous demande de conditionner subventions et aides directes et indirectes accordées par les autorités publiques à Hellfest productions à l’engagement écrit de celui-ci :
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– À ne programmer aucun groupe qui ne s’engagerait pas à ne pas diffuser des propos ou attitudes haineux ou irrespectueux envers quelque religion que ce soit et/ou occulte et/ou satanistes.
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– À ne diffuser aucun support sous quelque forme que ce soit de même nature que ceux exigés aux groupes programmés.
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Vous souhaitant bonne réception de ce message, je vous prie
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d’agréer l’expression de mes cordiales et électorales salutations.

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signer cette pétition : c’est ici ———————–> en dessous !!!! 
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http://provocshellfestcasuffit.blogspot.fr/p/agir-pour-faire-cesser-les-provocations.html
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et  1 million d’euros cumulés en subventions et aides …. ça ne choque personne ????

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moi OUI ça me CHOQUE et me DÉRANGE !!!!

alors je le dénonce et signe sans aucune hésitation !!!!!

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Patrick

sources :

== http://provocshellfestcasuffit.blogspot.fr/

 

Chrisme

Le Chrisme 

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Le chrisme est formé des lettres khi (X) et rhô (P) ; ces majuscules grecques sont les premières lettres du mot Christ; les lettres alpha et oméga signifient que le Christ est à l’origine de toute chose. C’est un symbole pour le christianisme depuis Constantin le grand, qui croyait en cette prophétie: »In Signo hoc Vinces » (Sous ce signe vous serez victorieux). Ce chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine. 

SIGNIFICATION ÉDITÉE PAR L’ACADÉMIE FRANÇAISE EN 1986
(ch se prononce k)
XIX e siècle. Emprunté du bas latin chresimon qui désignait un signe placé en marge d’un manuscrit pour indiquer un passage remarquable. Monogramme composé des deux premières lettres grecques du nom du Christ et que l’on trouve fréquemment sur les monuments chrétiens ou sur les objets du culte. Broder un chrisme sur une chasuble.

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Histoire ( une des histoires …)

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•D’après la légende, contestée car Constantin ne s’est converti avec certitude que sur son lit de mort, c’est ce signe que portait l’étendard (labarum) de Constantin Ierquand il marcha contre son rival Maxenceet le battit à la Bataille du pont Milvius. Par la suite, Constantin déclara qu’il avait eu un songe où il avait vu ce signe accompagné du message: «Sous ce signe tu vaincras» (In hoc signo vincesen latin, En toutonikaen grec).
•En réalité, l’association de ces deux lettres pour former un symbole préexiste à Constantin et au moment où il manifesta sa faveur envers le christianisme. Dans le monde grec païen, c’était l’abréviation du mot χρηστός(chrêstos), qui signifie «utile, de bon augure» et il indiquait soit un souhait soit un commentaire approbateur, de la même manière qu’on utilise aujourd’hui l’image de certains panneaux routiers pour symboliser l’interdiction ou le sens à suivre, même en dehors du code de la route. Quoi qu’il en soit, le symbole fut adopté par le christianisme et il servit d’emblème aux empereurs chrétiens qui succédèrent à Constantin.

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“Le Chrisme, Clef de la Porte de Vie, Source de Joie”

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Alors qu’il s’entretenait avec Geneviève..

La rencontre de Saint Germain d’Auxerre et de sainte Geneviève
Puvis de Chavannes

Saint Germain aperçut par terre près de ses pieds une pièce romaine en cuivre portant le chrisme.
« Voici, tiens ce don du céleste Epoux – lui dit-il – porte-le toujours en mémoire de moi et que nul autre bijou ne décore jamais ni ton cou, ni tes doigts car si ton âme se laisse séduire par les trésors éphémères de ce monde, le rayonnement des trésors éternelles et célestes deviendra à tout jamais inaccessible pour toi. »

 

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 A première vue, le chrisme est lié à l’empereur Constantin.

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« Le chrisme est né d’une volonté de l’empereur Constantin de trouver une représentation du Christ en rupture avec les images, associées pour lui au paganisme.
Il compose donc ce symbole formé des lettres grecques X (ki) et P (ro), souvent accompagnées de l’alpha et de l’oméga. » …

Sa protection s’étend à une communauté, qui n’est pas encore celle de l’Église entière, mais celle de l’armée de l’empereur. En effet, le monogramme du Christ apparaît d’abord sur les boucliers des soldats de Constantin.

Le signe connaît ensuite un grand succès. On le retrouve comme signe d’identité chrétien sur des sarcophages.

Puis comme sigle de toute la communauté chrétienne, sur les façades d’églises ou autres. »

 

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Mais en réalité, il apparaît que le chrisme préexiste à Constantin.

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Voici ce qu’indique le site de Wikipédia à ce sujet :

Le chrisme existe aussi sous une autre forme associant les lettres grecques I (iota) et Χ (chi) des initiales de Χριστός (Jésus Christ).
Le chrisme prend alors l’aspect d’une étoile à six rais souvent identifiée dans l’art à l’étoile qui guida les mages. On en trouve encore en Orient, plus spécifiquement dans la partie orientale de l’ancien empire romain.

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Histoire

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D’après la légende, contestée car Constantin ne s’est converti avec certitude que sur son lit de mort, c’est ce signe que portait l’étendard (labarum) de Constantin Premier quand il marcha contre son rival Maxence et le battit à la Bataille du pont Milvius en 312.
Par la suite, Constantin déclara qu’il avait eu un songe où il avait vu ce signe accompagné du message :
« Sous ce signe tu vaincras » (In hoc signo vinces en latin, En touto nika en grec).


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En réalité, l’association de ces deux lettres pour former un symbole préexiste à Constantin et au moment où il manifesta sa faveur envers le christianisme.
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Dans le monde grec païen, c’était l’abréviation du mot χρηστός (chrêstos), qui signifie « utile, de bon augure » et il indiquait soit un souhait soit un commentaire approbateur, de la même manière qu’on utilise aujourd’hui l’image de certains panneaux routiers pour symboliser l’interdiction ou le sens à suivre, même en dehors du code de la route.
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Quoi qu’il en soit, le symbole fut adopté par le christianisme et il servit d’emblème aux empereurs chrétiens qui succédèrent à Constantin.
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des indications sur une origine encore plus ancienne du chrisme

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une version du chrisme photographié sur un autel, au musée des thermes de Cluny,
qui se situa aux débuts de notre périple, et c’est à ce titre que je la mentionne ici.

 



« Les trois mondes sont enroulés l’un dans l’autre, pour ne faire qu’un, chaque extrémité de la corde s’évanouit dans l’éternité », ou plus simplement : la trinité. »

Pour en revenir à l’alpha et l’oméga, si l’on pense immédiatement à une référence à l’Apocalypse de Jean, et ainsi en était-il certainement dans l’esprit du sculpteur, ce symbole remonte à une plus haute antiquité.

 

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Le Labarum :

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le chrisme est inscrit dans un cercle, mais on le trouve aussi parfois inscrit dans un carré, ou bien dans rien du tout. Eliphas dit dans son Dogme de la Haute Magie, que l’axiome incommunicable du Grand Œuvre est renfermé, entre autres, dans le monogramme du Christ tel qu’il était brodé sur le Labarum (l’étendard de Constantin).

 

Il semble qu’Eliphas considère le monogramme qu’il donne à gauche dans la figure du Grand Arcane (avec la mention TARO), comme étant celui-même du Labarum, quand tout porte à croire qu’il en soit seulement un dérivé.

Le Labarum original, fabriqué selon les directives de l’empereur le jour suivant sa vision de la « croix de lumière », est décrit par Eusèbe de Césarée (Vita Constantini 1:26) comme constitué d’une longue lance d’or, formant avec une barre transversale le dessin d’une croix.
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Au sommet de l’ensemble était fixée une couronne d’or et de pierres précieuses, avec en son centre le symbole du nom du Sauveur : les initiales X et P entrelacées.

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La bannière fixée sur la barre transversale était carrée et de couleur pourpre, richement brodée d’or et de pierres précieuses, offrant aux yeux un spectacle d’une beauté ineffable.
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Elle portait l’inscription grecque « EN TOUTO NIKA », que l’empereur avait vue précédemment en songe. Cinquante soldats de la garde impériale, s’étant distingués par leur piété et leur courage, avaient en charge la protection du nouvel étendard sacré.
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Donc si l’on en croit Eusèbe, pour ce qui est du Labarum original, le monogramme ne figurait pas sur l’étendard, mais sur le porte-étendard, et il s’agissait de la version inscrite dans un cercle. Plusieurs exemplaires du Labarum furent ensuite fabriqués pour que chaque légion puisse en posséder un.
Les monnaies de l’époque qui nous sont parvenues attestent de plusieurs variantes, et c’est sans doute à l’une de ces variantes que se réfère Eliphas Lévi.
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Eusèbe nous apprend aussi que le monogramme avait été gravé sur les boucliers des soldats, avant la bataille du pont Milvius. D’autres traditions (Lactance) rapportent que le symbole porté sur les boucliers était XXX, signifiant une promesse de trente ans de règne. Je dis : peu vraisemblable.

Homme en prière et colombe             

A gauche, Homme en prière avec colombe, et chrisme – 
à droite, Pierre et Paul représentés avec un chrisme :
sarcophages IIIème et IVème siècle

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En 310, Constantin aurait déjà eu une première vision, à Grand, dans les Vosges, avant de se rallier au culte solaire d’Apollon.
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Au vu de la confusion des récits historiques, on peut raisonnablement penser que le chrisme puisse avoir au départ une origine solaire, et résulter d’un certain syncrétisme pagano-chrétien.
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Eusèbe ne dit pas si le chrisme du labarum comportait ou non l’alpha et l’oméga, de façon à former en bas une barre de T pour que l’on puisse le lire, comme Guillaume Postel, TAROT. Des chrismes semblables à ceux que j’ai dessinés ont cependant été attestés pour la même époque, voire pour des époques antérieures.

Constantin logo

Constantin logo (Photo credit: Wikipedia)


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* Si on lit dans l’autre sens, on obtient TORA, qui signifie en hébreu « la Loi ». De même Tarot n’est ni plus ni moins que TARO avec un T ajouté pour fermer la roue.
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On peut aussi lire ATOR, ou Hathor déesse-vache égyptienne de la fécondité, personnification du ciel, ayant enfanté le soleil (Horus).
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D’après un documentaire de la série Terra X (Arte, 2001), le culte d’Hathor semble remonter à des temps immémoriaux et avoir été répandu dans toute l’Afrique du nord. Peut-être les égyptiens l’ont-ils eux-mêmes hérité d’une civilisation encore plus ancienne. Un lieu de culte de la déesse a été mis au jour aux îles Canaries, habitées bien avant l’arrivée des espagnols : il consiste en un symbole gravé rappelant très fortement le Chrisme inscrit dans un cercle, de diamètre environ 30 cm, placé sur une montagne, et pourvu d’une petite rigole. Les archéologues supposent qu’il était destiné à recevoir des libations de lait, qui ruisselaient ensuite sur le flanc de la montagne.
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A coin of Constantine (c.337) showing a depict...

A coin of Constantine (c.337) showing a depiction of his Labarum standard spearing a serpent. (Photo credit: Wikipedia)

* L’Ishtar babylonienne, ou Astarté, déesse de la fécondité, est sans doute aussi liée à ce symbolisme : AS-TAROT semble être une lecture du monogramme avec un déterminant. Les chrétiens du moyen âge ont fait de cette idole païenne le démon Astaroth. Beelzebuth et Belphegor, avec quelques autres, ont connu un destin similaire.
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* En lisant sur le chrisme de gauche à droite, on obtient , qui signifie : « je commande, je marche devant, je commence », idéal pour un étendard qui doit mener à la victoire, non ?
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* Voici ce que Fabre d’Olivet dit de la racine hébraïque: Toute espèce de caractère, de marque, de gravure; tout objet distinctif : le guide d’un troupeau, un bélier; le guide d’une armée, un capitaine (La Langue Hébraïque restituée, Racines Hébraïques, p. 69)

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* Les mots (or, en or) et (vert, neuf, empli de sève), bien connus des hermétistes, contiennent le Xet le P. Lire aussi à ce sujet les réflexions envoyées par Alkaest.
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« Osiris : D’après Harvey Spencer Lewis (La vie mystique de Jésus), ce symbole fut utilisé bien avant que le christianisme ne l’adopte : c’était le monogramme original d’Osiris.

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L’Encyclopédie Catholique Romaine considère que le X et le P sont les premières lettres du mot (signifiant « christ » ou « oint », celui qui a reçu l’onction divine), mais reconnait que ce symbole était utilisé bien avant l’ère chrétienne. »

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Le chrisme et la marque compagnonnique


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Le chrisme est un important symbole de l’église primitive. Il se présente sous 2 formes.
La première constituée par les lettre I et X, initiales grecques de Jêsous Xristos.
La seconde, dite chrisme constantinien, encore usitée de nos jours, est constituée par les lettres X et P.
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La première figure, si elle est inscrite dans un cercle comme fréquemment, est une roue à 6 rayons (parfois 8). C’est un symbole cosmique et solaire. Selon la liturgie, le Christ est sol invictus (le soleil invaincu).
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Agneaux affrontés au chrisme sur sarcophage

(Ravenne, Italie)

La seconde diffère de par la boucle du P qui figure le soleil élevé au sommet de l’axe du monde, ou le trou de l’aiguille, la porte étroite, la porte du soleil par où s’effectue la sortie du cosmos, fruit de la rédemption par le Christ.
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On rapproche de ce symbole l’ancienne marque corporative du « quatre de chiffre », dans laquelle le P est remplacé par un 4, apparenté à la croix.

Ephéméride du 03 mai

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Saint du jour

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–SAINT PHILIPPE et
SAINT JACQUES LE MINEUR
Apôtres
(Ier siècle)

Saint Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit :  » Suis-Moi ! « 

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l’Asie supérieure ; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c’est dans la ville d’Hiérapolis, en Phrygie, qu’il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l’encens à un gros serpent qu’il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L’affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d’un homme qui opérait de telles merveilles ; mais les magistrats et les pontifes s’emparèrent de l’Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l’accablèrent de pierres. À sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s’écroulèrent.

Saint Jacques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair. La tradition affirme qu’il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.

Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l’Église primitive, et, au concile de Jérusalem, c’est lui qui, le premier après saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent :  » Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus !  » Le saint Apôtre s’écria : « Pourquoi m’interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel.  » La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur :  » Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.  » Un foulon l’étendit mort d’un coup de levier sur la tête.

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–Bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis
Fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille
(1840-1912)

« Aujourd’hui, dans ce livre vivant des saints et des bienheureux de l’Église qui demeure depuis des siècles en terre canadienne s’ajoute un nom nouveau : Sœur Marie-Léonie Paradis.

Cette femme de chez vous, humble parmi les humbles, prend rang aujourd’hui parmi ceux que Dieu a élevés à la gloire, et je suis heureux qu’une telle béatification ait lieu pour la première fois au Canada qui fut son pays.

Née de parents simples, pauvres et vertueux, elle a très vite saisi la beauté de la vie religieuse et elle s’y est engagée par ses vœux, chez les Sœurs Marianistes de Sainte-Croix. Elle n’a jamais remis en question ce don à Dieu, même au milieu des épreuves de la vie communautaire à New-York et en Indiana. Et lorsqu’elle a été désignée pour servir dans un collège à Memramcook en Acadie, sa vie de religieuse était si rayonnante qu’elle a spontanément regroupé autour d’elle des jeunes filles qui voulaient elles aussi consacrer leur vie à Dieu. Avec elles, et grâce à la compréhension de Monseigneur Laroque, évêque de Sherbrooke, elle a fondé la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille, toujours florissante et si appréciée.

Sans jamais douter de son appel, elle a souvent demandé : « Seigneur, montre-moi tes chemins », pour savoir la forme concrète de son service dans l’Église. Elle a trouvé et proposé à ses filles spirituelles un engagement particulier : le service des maisons d’éducation, le service des séminaires, des maisons de prêtres. Elle ne craignait pas les diverses formes du travail manuel qui est le lot de tant de gens aujourd’hui, qui a été à l’honneur dans la sainte Famille, dans la vie même de Jésus à Nazareth. C’est là qu’elle a vu la volonté de Dieu sur sa vie. C’est en accomplissant ces tâches qu’elle a trouvé Dieu. Avec les sacrifices inhérents à ce travail, mais offerts par amour, elle y a connu une joie et une paix profondes. Elle savait qu’elle rejoignait l’attitude foncière du Christ, « venu non pour être servi mais pour servir ». Elle était toute pénétrée de la grandeur de l’eucharistie, et de la grandeur du sacerdoce au service de l’eucharistie : c’est l’un des secrets de ses motivations spirituelles.

Oui, Dieu a jeté les yeux sur la sainteté de son humble servante, Marie-Léonie qui s’est inspirée de la disponibilité de Marie. Et désormais sa Congrégation et l’Église la diront, d’âge en âge, bienheureuse (Luc. 1, 84). »

(Homélie de Jean-Paul II du 11 septembre 1984 pour la cérémonie de béatification)
–Saints Alexandre, Évence et Théodule
Martyrs
(III ou IVe s.)

Sur la voie Nomentane, au septième mille de Rome, au III ou IVe siècle, les saints martyrs Évence, Alexandre et Théodule.

–Antonine (7me s.)
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–Ahmed le Calligraphe († 1682)
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–St Alexandre Ier, pape († 117)
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–Aufroi († 1008)
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–Colaède († 520)
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–Emilie Bicchieri († 1314)
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–Juvenal († 376)
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–Pierre d’Argos (10e s.)
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–Théodose de Kiev Théodose de Petchersk († 1074)
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–Timothée et Maure († 228)
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patrick

Éphéméride du 01 Mai

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dicton du jour

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De la pluie le premier jour de mai,
Ote aux fourrages de la qualité

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Saints du jour 

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SAINT JOSEPH, travailleur

La fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c’est le rôle de l’Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l’Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l’atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l’homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n’attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C’est pourquoi l’Église, s’inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d’un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C’est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l’humilité de la croix.

« N’est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l’époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l’ouvrier selon le cœur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l’humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l’Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l’homme.

Church of St. Joseph in Nazareth

Church of St. Joseph in Nazareth (Photo credit: Wikipedia)

Rappelons-nous aussi que c’est l’effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l’homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l’accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d’espérance et de charité afin d’obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l’exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs :

Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen.

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Tamara
Reine de Géorgie
(+ 1212)

Reine de Géorgie d’une très grande intelligence et d’une grande beauté, elle monta sur le trône à l’âge de vingt-quatre ans.

Elle amena son royaume à son apogée, établit un lien de charité entre l’Église et l’Etat. Elle agrandit son royaume jusqu’à la Mer Caspienne, favorisa l’installation de l’empire grec orthodoxe de Trébizonde au moment où les croisés latins occupaient Constantinople.

Elle eut le souci des pauvres en érigeant pour eux des établissements d’assistance donnant pour eux plus du dixième des revenus du royaume.

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Père Jean-Emile Anizan
Fondateur des Fils de la Charité
(1853-1928)

« Tant qu’à se donner à Dieu, faisons-le aussi totalement et aussi magnifiquement que possible ».

C’est dans la banlieue parisienne que l’institut des Fils de la Charité a pris naissance. Son fondateur, un prêtre français, Jean Émile Anizan, éprouvait un amour brûlant et pour Dieu et pour le peuple. Il disait : « J’ai le mal du ministère du peuple ».

Le Père Anizan désirait vivre cette double passion par un engagement religieux qui le rendrait disponible aux plus pauvres, à ceux dont la dignité est bafouée par la misère, l’aliénation, l’injustice.

La vue de Jésus guérissant, encourageant et évangélisant les foules fascinait le Père Anizan. Il ambitionna une communauté de religieux apôtres qui puissent porter ce même message d’espérance et qui puissent, comme pasteurs, cheminer dans la foi avec le peuple. C’est en 1918 que le Père Anizan fondait cette famille religieuse qu’il appela « les Fils de la Charité » ; c’est-à dire les Fils de Dieu-Charité.

Il s’endormit dans le Seigneur dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1928.

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autres saints

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Acheul
Amateur (4e s.)
Andeol († 208)
Arey Evêque de Gap († 604)
St Euphrase, évêque et martyr (Ier s.)
Asaph († 600)
Bata (4e s.)
Brieuc Abbé en Bretagne († 614)
Evermar († 700)
Gérasime († 1554)
Isidora-la-folle (5e s.)
Jérémie Proprète de l’Ancien Testament
Joseph d’Israël Ancien Testament : Fils d’Israël, Patriarche du peuple juif
Le Prophète Jérémie (6e s. av. J.C.)
Marcoul Abbé près de Coutances († 558)
Maria († 1826)
Marthe (5e s.)
Nicéphore de Chio († 1821)
Orens (5e s.)
Panarétos († 1791)
Paphnuce († 1477)
Pèlerin (11e s.)
Pellegrino Laziosi Religieux à Forti († 1345)
Philosophe (3e s.)
Romain († 780)
Sigismond († 524)
Théodard († 893)
Thorette (12e s.)

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patrick


Éphéméride du 27 avril

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Le Dicton du Jour

À la Sainte-Zita,
Le froid ne dure pas

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Saint du jour

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–Sainte Zita Servante à Lucques (+ 1278)


Fille d’un couple pauvre mais très pieux, elle voit le jour dans village de montagne des environs de la ville de Lucques, en France. Sa sœur aînée est entrée chez les cisterciennes et son frère est ermite. À l’âge de 12 ans, elle commence à vendre des fruits dans son village, et à 18 elle entre comme domestique au service de la famille Fatinelli, un riche marchand de soie et de laine (emploi qu’elle conserve jusqu’à sa mort). Très respectée par tous les membres de cette famille, elle se distingue par sa grande générosité, n’hésitant pas à se priver de sa propre ration de nourriture pour l’offrir aux pauvres. Cependant, elle provoque aussi la jalousie de ses compagnes, qui n’hésitent pas à chercher à lui nuire, mais heureusement sans y parvenir tant est grande l’affection que lui porte la dame Fatinelli. Dans sa soixantième année, usée par les privations et les mortifications qu’elle s’est toujours imposées, elle tombe malade et décède cinq jours plus tard (1218-1278) Selon une légende, les anges se chargeaient de faire cuire son pain pendant qu’elle était en extase. Sainte-Zita est la patronne des garçons de café, des serveurs, des maîtres d’hôtels et des hôtesses. On lui demande d’intervenir pour retrouver des clés perdues.

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autres Saints du jour

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–Bienheureux Amédée IX Duc en Savoie (+ 1472)
Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la soeur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d’épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l’exercice du pouvoir. Il fut obligé d’abdiquer en sa faveur.
Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d’une grande charité envers les pauvres. « Amédée de Savoie met les pauvres à l’honneur et les riches au rencart », disait le duc de Milan, François Sforza. Il fut béatifié en 1677.

 

–Bienheureux Alleaume (+ 1152)
D’origine flamande, il se retira dans le diocèse du Mans. C’est de là que son amour de la solitude le conduisit dans l’île de Chausey. Ce qui ne l’empêcha pas bientôt de revenir fonder le monastère de Notre-Dame d’Etival dans le Maine. La tradition veut que ce retour ait été dicté par l’amitié qu’il portait à un vieil ermite qui pleurait son départ à Chausey.

–Saint Etienne de Kiev (+ 1094)
Il vivait dans la plus grande humilité au milieu de ses frères du monastère des Grottes de Kiev. Mais des querelles intestines minèrent la communauté, et saint Etienne dut partir en fondant un autre monastère. Son renom parvint jusqu’en Volhynie, ce pourquoi, à la mort de l’évêque de Vladimir, il fut appelé à lui succéder. Ses fidèles l’aimaient et le respectaient.

 
–Saint Euloge l’Hospitalier (6ème s.)
Confesseur. Il était tailleur de pierres dans la Thébaïde, en Egypte. Il était d’une extrême charité avec tous ceux qui passaient et il les recevait chaleureusement. Mais un jour, il découvrit une grande quantité d’or dans une cavité souterraine où il travaillait. Il s’embarqua pour Constantinople et ces richesses lui tournèrent la têle. Il oublia les pauvres et mena grand train de vie, refusant d’entendre les remarques de son ancien père spirituel. Il prit part à un complot contre l’empereur Justinien et dut s’enfuir, laissant là toute sa fortune. Il prit conscience de son erreur, retrouva sa piété et sa charité, se souvenant qu’il est plus facile à un chameau d’entrer dans une aiguille qu’à un riche dans le royaume des cieux. Il s’endormit en paix avec lui-même et avec l’Evangile.

 
–Bienheureux Humbert III de Savoie Comte de Savoie (+ 1189)
Comte de Savoie, il se sentait attiré par la vie monastique et souvent se rendait au monastère d’Aulps. Mais il sacrifia son attrait pour la solitude aux devoirs de sa charge. Resté veuf et sans enfant, après la mort de sa première épouse, et à la demande de ses sujets qui voulaient garder cette famille à la tête de leur pays, il contracta successivement deux mariages, son devoir l’emportant une fois de plus sur ses goûts personnels.
Valeureux dans les combats, juste et modéré dans les victoires, il avait conquis l’estime de ses contemporains au point que le roi d’Angleterre le choisit comme médiateur dans son royaume.
Dès que son fils fut en âge de gouverner, il se retira au monastère de Hautecombe où son assiduité aux offices, son humilité dans les tâches les plus simples et sa charité firent l’admiration de tous.
Il est fêté en Savoie le 27 avril en même temps que son descendant Amédée.

 

–Bienheureux Jacques Illirico laïc franciscain (+ 1496)
Le bienheureux Giacomo Illirico da Bitetto, laïc profès franciscain (1400 – 1496).
À Bitetto dans les Pouilles, vers 1485, le bienheureux Jacques, religieux de l’Ordre des Mineurs, né en Dalmatie, d’une humilité remarquable.

 
–Saint Jean le Confesseur (+ 837)
Jeune encore, il accompagna son maître spirituel au second concile de Nicée en 787 et il connut surtout la persécution iconoclaste sous l’empereur Léon V l’Arménien. Arrêté, il fut conduit, enchaîné, devant l’empereur lui-même en raison de la vigueur de sa résistance. Pour le désarmer, l’empereur le fit comparaître deshabillé devant lui, mais cette humiliation suprême ne l’empêcha pas de reprocher avec force la conduite impériale. Il fut alors fustigé puis enfermé durant trois mois, avant d’être exilé dans le centre de l’Asie mineure, enchaîné durant dix-huit mois dans l’obscurité. Ramené à Constantinople, il conserva la même attitude de fidélité à la foi orthodoxe et fut de nouveau exilé. Il connut ainsi d’autres tourments car la persécution dura jusqu’à la mort de l’empereur Théophile en 842. Saint Jean contemplait Dieu depuis plusieurs années.
–Saint Laurent Nguyen Van Huong (+ 1856)
Prêtre vietnamien au temps de la grande persécution décidée par le roi Tu Duc en 1855, il fut arrêté alors qu’il allait visiter un mourant. Il refusa de fouler la croix en signe d’apostasie et il fut flagellé avant que d’être décapité, près de Ninh Binh.

 

–Bienheureux Nicolas Roland (+ 1678)
A Reims, il s’installe dans une maison, rue du Barbâtre, et partage son toit avec un groupe de jeunes clercs afin de les former au sacerdoce. Il remplit ses fonctions de théologal : prédication et enseignement, mais il veut élargir son champ d’action : aller vers les gens pour toucher les coeurs plutôt que de contenter les esprits. Il se fait prédicateur du peuple et répond aux demandes de ses confrères en parcourant une bonne partie du diocèse… Il se découvre ainsi une éloquence apostolique ; parler simple pour parler à tous. »
Source: diocèse de Reims.


–Sainte Ossana de Kotor (+ 1565)
Fille d’une famille orthodoxe de Grèce, elle travaille comme bergère. Pendant qu’elle garde son troupeau, elle passe de nombreuses heures en prière et commence à avoir des visions du Christ. À l’âge de 12 ans, elle émet le désir de se rendre à Cattaro (aujourd’hui Kotor, dans le Monténégro) qu’elle pense être en endroit plus propice à la prière. Sa mère la confie donc à une femme catholique qui l’accompagne et lui fait visiter des églises. Elle se sent très vite attirée par la vie d’anachorète et malgré son jeune âge se fait enfermer dans une cellule près de l’église Saint-Barthélémy. Quelque temps plus tard, elle change de cellule pour une autre près de l’église Saint-Paul, puis elle rejoint les Tertiaires dominicaines. Elle attire plusieurs disciples et un couvent est fondé à leur attention (1493-1565) Selon la légende, ses prières auraient permis de libérer la ville qui avait été envahie par les Turcs et l’auraient aussi prémunie contre une épidémie de peste.

 
–Saint Pierre Armengol (+ 1304)
Ce fut d’abord un bandit de grand chemin dont les comparses furent bien étonnés quand il décida de se faire moine dans un des couvents de l’Ordre de la Merci dont le but était de racheter les captifs. Il sut, par sa prudence et son zèle, obtenir la libération de nombreux esclaves chrétiens dans le royaume de Grenade et de Murcie, alors sous la domination des Maures. Il fut envoyé à Alger où, pour délivrer de jeunes chrétiens dont il ne pouvait obtenir le rachat faute d’argent, il s’offrit lui-même rançon. Comme l’argent ne venait pas, le bienheureux Pierre fut attaché à une potence et resta ainsi suspendu six jours. Libéré par un de ses compagnons qui venait d’arriver, il retourna en Espagne. Il aimait dire à ses frères « Je pense n’avoir vécu que peu de jours heureux. Ce sont ceux que j’ai passés au gibet parce qu’alors je me voyais mort au monde. »

 

 

–Saint Syméon (+ 111)
Selon une tradition, il serait l’un des quatre fils que saint Joseph aurait eu d’un premier mariage, ce pourquoi il serait « parent du Seigneur ». L’histoire nous dit seulement qu’il fut évêque de Jérusalem après la mort de saint Jacques en 62 et qu’il gouverna avec sagesse l’Eglise-Mère, jusqu’à la persécution qui le fit crucifier.

 
–Saint Théodore de Tabenne Abbé (+ v. 368)
Il était originaire de la Haute Egypte. Ayant entendu vanter la vertu de saint Pacôme, il le rejoignit au monastère de Tabennesis et c’est là qu’il se donna pleinement à Dieu.
Solitaire dans la Thébaïde de l’Egypte, il avait été le disciple de saint Pacôme qui le chargea de veiller sur les diverses communautés de solitaires en les instruisant et en les aidant de ses conseils, aussi bien pour les affaires temporelles que spirituelles. Il se montrait habile à réconcilier les frères divisés, tant était grand le rayonnement de sa charité. On raconte de lui cet épisode : pendant qu’il leur parlait, deux vipères entourèrent ses jambes. Il s’en aperçut, mais pour ne pas distraire son auditoire, il continua de parler comme si rien ne se passait. Le discours terminé, il put s’en dégager.
Il succéda à saint Pacôme et à saint Pétronios dans le gouvernement du monastère de Tabennesis.
Il rencontra saint Athanase quand le saint évêque vint au monastère lors de son exil.

 

Les Églises font mémoire…

Anglicans : Christina Rossetti (+ 1894), poétesse
Catholiques d’occident : Catherine (+1478) et Julienne (+ 1501) du Saint Mont de Varèse, vierges (calendrier ambrosien)

Coptes et Ethiopiens (19 barmüdah/miyazya) : Siméon l’Arménien (IVe s.), évêque de Perse, martyr Église copte)

Luthériens : Origène (+ env. 254), docteur de l’Église à Césarée

Maronites : Siméon, frère du Seigneur, martyr

Orthodoxes et gréco-catholiques : Siméon, parent du Seigneur, évêque de Jérusalem et hiéro-martyr
Le 27 avril commémoration de la destruction par les Turcs des Reliques de Saint SABAS, premier Archevêque de SERBIE.
AVVAKUM et tous les martyrs Vieux Croyants (1682)
Le 14 Avril 1682 monte sur le bûcher l’archiprêtre Avvakum, leader historique des ces croyants russes qui sont passés à l’histoire sous le nom de Vieux Croyants.
Dans l’Eglise russe du XVIIe siècle, secouée par la grave décadence morale du clergé, alors que le peuple était animé d’un profond désir religieux, diverses tentatives de réforme spirituelle se succédèrent, provoquant des heurts parfois violents tant dans la population que dans la hiérarchie.
Avec l’élection du patriarche Nikon, qui plus tard sera condamné par le concile de Moscou de 1666, des réformes liturgiques et disciplinaires, inspirées de la tradition grecque, furent introduites en Russie ; mais elle bouleversèrent la vie quotidienne des chrétiens.
Avvakum et ses compagnons organisèrent, contre la réforme, une opposition trés tenace, opposition qui prit la forme d’un véritable fanatisme religieux. A cause de leur obstination, ils furent condamnés par le même concile de 1666. Dés ce moment, un schisme important se créa au sein de l’Eglise orthodoxe russe. Aujourd’hui encore les adeptes de la « vieille foi » sont trés nombreux dans toute la russie.
De 1667 à 1971, quand le saint-synode de Moscou supprimera les condamnations contre les usages des Vieux Croyants, ces derniers subirent à plusieurs reprises de cruelles persécutions de la part des autorités publiques, parfois appuyées dans leurs répressions par la hiérarchie moscovite.
Avvakum nous a laissé dans son autobiographie un document exceptionnel qui permet de comprendre les grandeurs et les miséres d’hommes qui, de toute façon, ont donné au cours de l’histoire un témoignage éloquent, disposés qu’ils étaient à mourir pour ce qu’ils croyaient la pure foi chrétienne.

Lecture

Désormais je demande pardon à tous les vrais croyants. Il y a eu des événements qui concernaient ma vie dont je ne devrais pas parler en effet. Non pas à nous mais à notre Dieu soit la gloire ! Mais moi, je ne suis rien. Je l’ai dit et je le répète : je suis un fornicateur et un brigand, voleur et assassin, ami des publicains et des pécheurs. Au jour du jugement, tous reconnaîtront mes actes, les bons comme les mauvais.
Mais si je suis aussi ignorant dans mes paroles, je ne le suis pas dans mon entendement ; je n’ai étudié ni la dialectique ni la rhétorique ni la philosophie, mais j’ai en moi la compréhension du Christ, comme dit l ‘Apôtre : « Je suis un ignorant dans l’art du discours, mais pas dans la doctrine ».

(Avvakum, Vie écrite par lui-même)

 

MECHITAR DE SEBASTE (1676-1749) moine
Le matin du 27 avril 1749, au terme d’une vie entièrement consacrée au service de Dieu et pour la formation religieuse de ses frères, s’éteint à Venise Mechitar de Sébaste, moine et fondateur de la congrégation arménienne de Saint Lazare.
Mechitar, Manuk par son nom de baptême, était né à Sébaste en 1676. Il entra tout jeune au monastère local de la Sainte Croix, désirant unir une intense vie intérieure à une insatiable recherche intellectuelle.
À cette époque, l’Arménie était secouée par des divisions internes à l’Église, causées par les séquelles des controverses christologiques du premier millénaire. Méchitar décida alors de mener à fond l’étude de ces controverses, pour chercher des chemins de paix à l’intérieur de l’Église arménienne et avec le siège apostolique de Rome. S’étant transféré à Sébaste, il entra en relation avec des hommes d’Église d’Orient et d’Occident, et mûrit l’idée de fonder un centre monastique où l’étude de la tradition puisse former une nouvelle génération d’hommes ouverts au dialogue et initiés à la douceur évangélique.
Quand l’évêque de Erzurum, hostile au dialogue avec Rome, devint patriarche, Méchitar dut fuir avec ses compagnons et se réfugia dans le Péloponnèse ; contraint à un nouvel exil à cause de l’avancée des Ottomans, il finit par s’établir à Venise, sur l’île de Saint Lazare. Il fut fort bien accueilli dans la lagune vénitienne, et sa congrégation monastique, qu’il avait fondée en 1711, s’accrut rapidement.
A Saint Lazare, Méchitar mena à bien son projet d’un monachisme promoteur du dialogue et de la paix par l’étude et la prière, dans la conviction qu’une vérité qui ne tient pas compte des frères ne saurait jamais se dire vraiment chrétienne.

Lecture

O toi, saint père Antoine, je désire te louer d’un cœur ferme, car tu resplendis même de la terre comme le soleil qui brille du ciel.
Tu fus le guide d’ermites et le père de saints hommes, toi qui as fondé bien des ordres, fleuve de l’Eden, source des rivières.
Une voix te parvient, de la bouche du Seigneur cette parole, que tu serais si éminent que toutes les nations te connaîtraient.
Même si tu fus instruit dans les lettres, tu t’abreuvais, cependant, aux courants de l’Esprit, tu fus chancélier du royaume et des dons les plus élevés.
La divine parole de vie tu l’as enseignée à tant d’âmes, comme une source aux multiples ramifications tu t’es reversé dans les cœurs de ceux qui t ‘écoutaient.
Nous aussi donc, tes disciples, nous t’implorons, sois notre maître et fais de nous tes disciples dociles et obéissants à tes paroles.

(Mechitar de Sébaste, Hymnes)

 

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Naissances célèbres

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–1791 Samuel Finley Breese Morse, physicien, inventeur du code du même nom.

Naissances : Samuel Morse

–1822 Ulysses Simpson Grant, président des U.S.A.

Naissances : Ulysses Simpson Grant

–1891 Rodolphe Duguay, peintre, illustrateur

–1900 Walter Lantz, dessinateur, papa de Woody Woodpecker.

–1904 René Pomerleau, biologiste

–1912 Jacques de Bourbon, baron de Busset, dit Jacques de Bourbon-Busset, , poète et diplomate, membre de l’Académie Française.

–1928 Nive Voisine, prêtre, historien, écrivain, professeur

 

 

 

 

 

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décès célèbres

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–Fernand de Magellan
vers 1480 à Sabrosa (Tras-os-Montes, Portugal) – 27 avril 1521(Cebu, Philippines)
Fernao de Magalhaes (Magellan en français) guerroie en Inde puis au Maroc, où une blessure le laisse boîteux. Il envisage alors d’accomplir le rêve inachevé de Christophe Colomb en contournant l’Amérique et en atteignant enfin l’Asie par l’Ouest. Mais les offres de services de ce loup de mer énergique et brutal sont repoussées par le roi du Portugal, Manuel. Qu’à cela ne tienne. Il se rend en Espagne et épouse la fille de l’alcalde (le maire) de l’Arsenal de Séville. Ses nouvelles relations lui permettent de gagner la confiance du jeune roi d’Espagne, Charles Quint. C’est ainsi qu’il s’engage dans le premier «Tour du monde à la voile»avec 5 navires et 265 hommes de toutes origines !
Il longe l’Amérique du Sud, s’engage dans le détroit qui porte son nom, au nord de la Terre de feu, puis dans l’océan qu’il baptise océan Pacifique. Il trouve la mort aux Philippines, dans un combat avec les indigènes. Un seul navire rentre en Espagne, après avoir contourné l’Afrique. À son bord, Antonio Pigafetta, qui écrira le compte-rendu de l’odyssée, et le capitaine Juan Sebastian del Caño, qui sera anobli par l’empereur Charles Quint.

 Décès : Fernand de Magellan

–1617 Samuel Bellamy, ou Black Sam ou Black Bellamy, pirate, sombre avec son navire (Whydah Gally) au large de Cape Cod (Massachusetts).

–Jean Bart
21 octobre 1650 à Dunkerque – 27 avril 1702 à Dunkerque
Né à Dunkerque dans une famille de marins, Jean Bart s’est engagé comme mousse à 12 ans. À 16 ans, le jeune cadet commande déjà en second. Il s’engage dans la marine hollandaise pour participer à l’expédition contre Londres en 1667.

Jean Bart par Mathieu EliasLorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande, il regagne son pays et se lance dans la «guerre de course» contre les Hollandais, remportant des «prises» fort lucratives à l’occasion de coups d’audace contre des navires marchands chargés d’épices. Pas moins de 81 bâtiments !
Malgré les préventions de l’époque, le roi sait reconnaître sa valeur et le nomme en 1686 capitaine de frégate. Jean Bart poursuit sa pratique des coups de main sur les navires et les bases ennemies. Retenu prisonnier à Plymouth, il réussit à s’évader des pontons anglais et à regagner Saint-Malo après deux jours de rame. Le 19 juin 1696, il remporte encore une grande victoire sur les Hollandais, prenant ou détruisant 80 navires marchands. Louis XIV l’anoblit et le nomme chef d’escadre en 1697.

–Dominique Vivant-Denon

4 janvier 1747 à Givry – 27 avril 1825 à Paris
Celui que ses contemporains qualifiaient d’«un des phénomènes les plus vivants de notre époque» a contribué à la vogue de l’égyptologie avec la parution en 1802 de son recueil de 300 croquis et dessins ramenés de l’expédition d’Égypte.

Image illustrative de l'article Vivant Denon
Vivant Denon
Portrait par Robert Lefèvre.
Musée National du Château de Versailles.


Mais il est surtout resté dans les mémoires comme «l’œil de Napoléon» : c’est en effet grâce à lui que le musée du Louvre, à Paris s’enrichit, pour quelques années, des plus belles œuvres d’art de l’Europe, le temps d’acquérir une légitimité et une ambition qui depuis n’ont pas faibli.

–1912 Jules Bonnot, cerveau de la « Bande à Bonnot », tué par la Garde républicaine.

–1991 Robert Velter, dit Rob-Vel, créateur de Spirou.

Costume de Spirou.

 

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événements

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–27 avril 1413 : Révolte des Cabochiens
Le 27 avril 1413, les cabochiens ou écorcheurs, une faction commandée par l’écorcheur Simon Caboche et alliée à Jean sans Peur, attaquent la Bastille et tuent le prévôt de Paris. Les universitaires en profitent pour préparer une réforme administrative, les ordonnances cabochiennes..

–1521 Après le décès de Fernão de Magalhães, Juan Sebastián Elcano, prend la direction de l’expédition Magellan, à bord du Victoria.

Description de cette image, également commentée ci-après

–27 avril 1565 : Les Philippines deviennent espagnoles
Le 27 avril 1565, l’explorateur Miguel López de Legazpi (62 ans) fonde un premier établissement espagnol sur l’île de Cebu. Il inaugure ainsi la colonisation de l’archipel des Philippines…

Drapeau des Philippines

–27 avril 1584 : Exploration de la future Virginie
Le 27 avril 1584, des navigateurs anglais commissionnés par Sir Walter Raleigh (ou Ralegh), l’un des principaux conseillers de la reine d’Angleterre, explorent la côte nord-américaine.
Ils la baptisent Virginie en l’honneur de la reine Élizabeth 1ère, la « reine vierge » (ou supposée telle car célibataire). Cette terre sera la première à être colonisée par les Anglais, en 1607.

 

–1705 Début de la construction du château Ramezay à Montréal

Château Ramezay, 1886

–27 avril 1784 : Première du Mariage de Figaro
Le 27 avril 1784, a lieu à la Comédie-Française, à Paris, la première du Mariage de Figaro de Beaumarchais. La pièce recueille un succès d’autant plus grand que le roi Louis XVI a tenté de la faire interdire.

 

–1839 José María Guerrero devient président du Honduras.

–27 avril 1848 : Abolition de l’esclavage en France
Le 27 avril 1848, les décrets d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises sont publiés à l’initiative de Victori Schoelcher et François Arago, ministres de la IIe République. Sont concernés les Antilles, la Réunion et Saint-Louis du Sénégal…

–1862 L’armée du Nord, commandée par Butler, débarque et occupe la Nouvelle-Orléans.

–1865 L’explosion du bateau à vapeur Sultana, sur le Mississippi, provoque la mort de 1 547 personnes.

–27 avril 1909 : Le sultan Abdul-Hamid II déposé
Le 27 avril 1909, à Istamboul, les nationalistes « Jeunes Turcs » déposent le sultan Abdul-Hamid II, auquel ils reprochent de livrer l’empire aux appétits étrangers et de montrer trop de complaisance pour les Arabes, et le remplacent par son frère Mehmed V.

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Le Sultan Mehmed V

–1910 Louis Paulhan réalise le premier vol de plus de 100 km (177 km) en ligne droite, entre Hendon et Trent Valley en 2 h 39 mn, lors de la première étape du vol Londres-Manchester pour le prix du daily mail.

–1918 Les porteurs de coupon de l’emprunt russe ne seront pas remboursés.

 

–1937 Inauguration à San Francisco, du « Golden Gate », le plus grand pont suspendu du monde.

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–1940 Heinrich Himmler, ordonne la construction du camp d’Auschwitz où plus d’un million de personnes vont mourrir.

–1941 Athènes, Grèce, est occupée par les Allemands, après une résistance de l’armée grecque qui a durée 180 jours.
–1945 L’armée britannique libère le camp de Bergen-Belsen en Basse-Saxe, Allemagne.

–1959 Liou Chao-Chi est élu président de la République Populaire de Chine, succédant à Mao Tsé-Toung, qui demeure chef du Parti communiste.

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–1960 Proclamation de l’indépendance du Togo dont Sylvanus Olympio est élu président.

Drapeau du Togo

–1961 Déclaration d’indépendance de la Sierra Léone (fête nationale).

 Drapeau du Sierra Leone

–1966 Le pape Paul VI reçoit au Vatican Andreï Gromyko, ministre soviétique des affaires étrangères. Il est le premier dignitaire du Kremlin à rencontrer le chef de l’Eglise catholique.

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–27 avril 1969 : Démission du président de Gaulle
Le 27 avril 1969, Charles de Gaulle démissionne de la Présidence de la République française, assumant avec panache l’échec de son référendum sur la régionalisation. Son ancien premier ministre, Georges Pompidou sera élu le 15 juin suivant pour lui succéder à l’Élysée.

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–1972 Les astronautes d’Apollo XVI reviennent sur Terre, ils rapportent 95,4 kg de roches lunaires.

 Insigne de la mission Apollo 16

–1978 A Kaboul (Afghanistan), un coup d’Etat militaire, soutenu par l’URSS, place au pouvoir Nur Mohammad Taraki après l’assassinat du président Daoud et de sa famille. Les soviétiques quitteront le pays en 1989.

 

–1989 Un défilé enfonce les barrages policiers près de la place Tienanmen.

–1992 Création de la République Fédérale de Yougoslavie, issue de la Serbie et du Monténégro.

 

–1994 Premières élections multiraciales en Afrique du Sud (législatives) : le 27 avril, Jour de la Liberté, deviendra le jour de la fête nationale.

 Drapeau de l'Afrique du Sud

–2005 Premier vol d’essai de l’A380. Airbus annonce la livraison pour le premier client, Singapore Airlines, pour le « deuxième semestre de 2006 » … mais ce dernier ne sera livré que le Octobre 2007.

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Fête Nationale République de Sierra Léone

Fête Nationale République d’Afrique du Sud –


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27 avril 1413Révolte des Cabochiens


La «querelle des Armagnacs et des Bourguignons» et la révolte des Cabochiens le 27 avril 1413 entraînent le royaume de France dans une immense tragédie.

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L’ordonnance cabochienne

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L’assassinat du duc d’Orléans a mis fin à la longue «embellie» qu’a connue la France depuis le roi Charles V le Sage.

Le 30 janvier 1413, le roi Charles VI le Fou convoque les états généraux de langue d’oïl pour obtenir les subsides dont il a le plus grand besoin. Le duc de Bourgogne en profite pour se rendre indispensable aux Parisiens. Il pousse à la formation d’une commission de réforme où siège un certain Pierre Cauchon, qui se rendra célèbre au procès de Jeanne d’Arc.

Mais comme les partisans du roi résistent aux pressions, il choisit de s’allier in fine à une faction populaire commandée par l’écorcheur Simon Caboche, d’où leur appellation de cabochiens ou écorcheurs. Le 27 avril 1413, les insurgés n’hésitent pas à attaquer la Bastille et à tuer le prévôt de Paris.

Les universitaires profitent de l’agitation pour préparer une réforme administrative connue sous le nom d’ordonnances cabochiennes (bien qu’elle n’ait rien à voir avec le dénommé Caboche). Ce texte de 259 articles tend à brider le pouvoir monarchique et prévoit une gestion partagée des finances publiques. Tentant de lutter contre les abus des officiers royaux, il aboutit à renforcer néanmoins les pouvoirs de la Chambre des Comptes et du Parlement, et crée une cour de justice. Comme la Grande Charte anglaise de 1215, c’est un premier pas vers la monarchie parlementaire.

Le roi, contraint et forcé, signe l’ordonnance et coiffe aussi le capuchon des cabochiens !

Les Armagnacs de retour
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Les exactions des Bourguignons et des cabochiens entraînent bientôt les habitants de Paris à se soulever. Du 2 au 4 août 1413, les cabochiens sont exterminés et le duc de Bourgogne doit céder la place aux Armagnacs. Le comte Bernard VII, nouveau maître de Paris, se fait nommer connétable par la reine Isabeau de Bavière. Le 5 septembre 1413, il s’empresse d’annuler les ordonnances cabochiennes.

Ces troubles n’ont pas échappé au nouveau roi d’Angleterre Henri V de Lancastre qui en profite pour reprendre la guerre contre la dynastie rivale des Valois après une interruption de plus de 35 ans. Il débarque en Normandie avec ses troupes. Il va en résulter à Azincourt l’une des défaites les plus dramatiques de la France.

 

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27 avril 1848 Abolition de l’esclavage en France

Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie les décrets d’abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises. Sont concernées essentiellement les vieilles colonies héritées de l’Ancien Régime, dont l’économie encore sur les grandes plantations sucrières.

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Le long parcours des abolitionnistes


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En 1537, peu après son introduction dans les colonies des Amériques, l’esclavage avait été condamné par le pape Paul III mais les injonctions pontificales n’avaient pas eu plus de succès chez les planteurs d’Amérique qu’elles n’en ont aujourd’hui en matière de morale. C’est qu’à la Renaissance, la papauté ne pouvait déjà plus, comme au Moyen Âge, faire fléchir les dirigeants chrétiens en agitant la menace de l’excommunication.

Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l’esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclaves dans les colonies des Antilles et empêcher l’Angleterre de s’en emparer. Mais Napoléon Bonaparte revient sur cette mesure et légalise l’esclavage le 20 mai 1802.

Les Anglais, sous la pression des sociétés philanthropiques d’inspiration chrétienne, se montrent plus résolus. Ils abolissent la traite atlantique en 1807 et l’esclavage en 1833.

Les libéraux et philanthropes français sont tout aussi disposés que leurs homologues d’outre-Manche à éradiquer cette institution indigne. Ils sont soutenus dans les colonies par les «libres de couleur» (affranchis) qui, n’en pouvant plus de brimades et d’humiliations, ont pris le parti des esclaves. Mais ils sont entravés dans leur combat par les groupes de pression des riches planteurs.

En 1831, une loi supprime dans les colonies françaises toutes les entraves aux affranchissements. La même année, une convention franco-britannique autorise le «droit de visite» par les navires de guerre des deux pays sur les navires marchands de toutes nationalités suspectés de pratiquer la traite négrière.

En 1845, une loi interdit les châtiments corporels et le fouet… Ces dispositions laissent espérer une disparition progressive de l’esclavage mais cela ne suffit pas aux abolitionnistes, réunis au sein de la Société française pour l’abolition de l’esclavage.

– Victor Schoelcher :
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L’un des plus écoutés est Victor Schoelcher, riche philanthrope catholique, libéral et républicain. Né en 1804 dans la famille d’un fabricant de porcelaine, il accomplit un long voyage de 18 mois au Mexique à l’instigation de son père qui veut lui enlever ses idées républicaines. De passage aux Antilles, le jeune homme découvre l’esclavage.

Beaucoup plus tard, en 1840, il accomplit un nouveau périple dans les colonies à esclaves de la France. C’est pour y noter une situation proprement explosive. Il milite dès lors pour une abolition concertée avec les planteurs.

– Cyrille Bissette :
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Parmi les abolitionnistes les plus radicaux figure un négociant métis de Fort-de-France (Martinique), Cyrille Bissettte, né en 1795. Sa mère est une demie-soeur de Joséphine de Beauharnais. Ce «libre de couleur» plaide dans son île pour une abolition immédiate. Cela lui vaut d’être marqué au fer rouge et envoyé au bagne de Brest. Le jugement est cassé et il peut continuer de défendre sa cause en métropole.

Enfin, la victoire
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À Mayotte, sultanat musulman tombé sous protectorat français en 1841 et où n’existe aucun planteur européen, le gouvernement abolisse l’esclavage dès le 9 décembre 1846, sous le règne de Louis-Philippe 1er.

Mais il faut attendre la Révolution de Février pour qu’enfin, dans l’effervescence républicaine, les abolitionnistes puissent contourner l’opposition des planteurs dans les vieilles colonies.

Le décret d’abolition est rédigé par Victor Schoelcher, sous-secrétaire d’État à la Marine dans le gouvernement provisoire. Il a souhaité ce modeste ministère parce que de lui dépendent les colonies et, donc, la législation relative aux esclaves.

Victor Schoelcher lui-même est sous la tutelle du ministre de la Marine, le grand physicien et astronome François Arago (62 ans). Celui-ci appartient à l’extrême-gauche républicaine et dès 1840 s’est fait l’écho à la Chambre des députés des revendications sociales. Il soutient à fond son subordonné dans son combat pour l’abolition.

Tirant parti des bonnes dispositions des députés dans les premiers mois qui suivent l’avènement de la République, Victor Schoelcher et François Arago libèrent par décret 250.000 esclaves noirs ou métis aux Antilles, à la Réunion comme en Guyane et à Saint-Louis du Sénégal.

Une application précipitée
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Le décret, qui prévoit l’abolition dans un délai de deux mois, arrive dans les colonies quatre à cinq semaines plus tard. Mais sur place, les gouvernants des colonies et les planteurs ont en général pris les devants. La plupart des Blancs ont compris depuis longtemps que l’abolition était devenue inéluctable et s’y étaient préparés en multipliant les affranchissements..

À leur manière, les esclaves ont aussi accéléré le mouvement. À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection a éclaté le 22 mai 1848, avant qu’ait été connue l’existence du décret. Un meneur du nom de Romain ayant été incarcéré, une foule demande sa libération. Elle se heurte à des planteurs. Échauffourée. 33 morts. Le lendemain, dans l’urgence, le gouverneur de l’île décrète l’abolition de l’esclavage.

Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l’esclavage le 27 mai 1848 pour éteindre une insurrection naissante.

En Guyane, la liberté entre en application le 10 août 1848, à l’échéance prévue. À la Réunion, plus éloignée de la métropole, l’abolition prend officiellement effet le 20 décembre 1848 mais dans les faits, à cette date, l’esclavage n’existe déjà plus dans l’île.

Les planteurs reçoivent une indemnité forfaitaire conformément au décret de Schoelcher. Ils tentent aussi de reprendre la main en sanctionnant le «vagabondage» dans les îles à sucre : c’est une façon d’obliger les anciens esclaves à souscrire des contrats de travail.

Ils contournent aussi l’interdiction de l’esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine du sud ou du Tamil Nadu (Inde du Sud). Il s’agit d’un nouvel esclavage qui ne dit pas son nom comme celui que pratiquent à grande échelle en ce début du XXIe siècle les émirats du Golfe Persique. Les descendants de ces travailleurs représentent aujourd’hui un quart ou un tiers de la population de la Réunion et 15% environ de celle de la Guadeloupe.

L’abolition dément les sombres prophéties des planteurs. Elle se traduit par un regain de l’activité économique dans les colonies.

Victor Schoelcher va militer avec moins de succès contre la peine de mort. Exilé en Angleterre sous le Second Empire, il est élu député de la Martinique à l’avènement de la République puis devient sénateur inamovible jusqu’à sa mort, le 26 décembre 1893.

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6 septembre 1522Le tour du monde de Magellan et Del Caño
Le 6 septembre 1522, au coucher du soleil, une nef en piteux état entre dans le port de San Lucar, en Andalousie. Elle a nom «Victoria». Un nom bien mérité. À son bord, 18 hommes commandés par un ancien bagnard, le basque Juan Sebastian del Caño (on écrit aussi d’El Caño).

C’est tout ce qui reste des 5 caravelles et des 265 marins qui ont quitté l’Espagne trois ans auparavant, le 19 septembre 1519, en direction de l’ouest, sous la direction de Fernand de Magellan.

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Un loup de mer brutal


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Né au Portugal quarante ans plus tôt, Fernao de Magalhaes (Magellan en français) a guerroyé en Inde puis au Maroc, où une blessure l’a laissé boîteux.

Il envisage alors d’accomplir le rêve inachevé de Christophe Colomb en contournant l’Amérique et en atteignant enfin l’Asie par l’Ouest. Mais les offres de services de ce loup de mer énergique et volontiers brutal sont repoussées par le roi du Portugal, Manuel.

Qu’à cela ne tienne. Il se rend en Espagne et épouse la fille de l’alcalde (le maire) de l’Arsenal de Séville. Ses nouvelles relations lui permettent de gagner la confiance du jeune roi d’Espagne, Charles Quint. C’est ainsi qu’il s’engage dans le premier «Tour du monde à la voile» !

En prévision des rencontres et des marchandages avec les indigènes, il emporte 900 miroirs, 400 douzaines de petits couteaux, 20.000 clochettes et grelots… (*)

Sa flotte comprend la nef amirale, la Trinidad (110 tonneaux), la San Antonio (120 tonneaux), la Victoria (85 tonneaux), la Concepción (75 tonneaux) et la Santiago (75 tonneaux). Elle transporte un total de 265 hommes de toutes origines.

Les navires quittent Séville le 10 août 1519 mais doivent attendre pendant cinq semaines des vents favorables à Sanlucar, à l’embouchure du Quadalquivir. Ils traversent alors l’Atlantique et longent le continent américain vers le Sud. Ils relâchent à Noël dans la baie où sera plus tard fondée la ville de Rio de Janeiro. Au contact des Indiens (et des Indiennes), les marins découvrent les charmes du hamac.

Mais l’impatience grandit à mesure que se prolonge le voyage. Elle débouche sur une mutinerie que Magellan mate avec brutalité. Un mutin est décapité et le capitaine de la Victoria, Luis de Mendoza, est poignardé puis écartelé ! Peu après, une première caravelle, le Santiago, fait naufrage en explorant la côte.

La découverte de l’océan Pacifique
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Le 21 octobre 1520, la flotte arrive en vue d’une baie mystérieuse. Deux pilotes envoyés en reconnaissance reviennent avec la confirmation qu’il s’agit du passage espéré vers l’Ouest.

Le succès accroît la rancoeur du pilote du San Antonio, Estevao Gomez, qui avait soumis à Charles Quint un projet similaire à celui de Magellan. Il fomente une nouvelle mutinerie et regagne l’Espagne… où il sera emprisonné ainsi que ses hommes.

Le reste de la flotte s’engage dans le détroit qui portera désormais le nom de Magellan. Voyant sur la rive du côté Sud de nombreux feux allumés par les indigènes, les marins baptisent cet endroit Terre de Feu. Le 28 novembre, c’est le débouché sur un nouvel océan, exceptionnellement calme et lisse ce jour-là, ce qui lui vaut d’être baptisé Grand Océan Pacifique !

Plus de trois mois s’écoulent avant d’atteindre le 6 mars 1521 l’archipel des Mariannes, en pleine Océanie. En butte à une mauvaise alimentation, l’équipage est ravagé par le scorbut. Vingt hommes en meurent. Il faut repartir.

Après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique, la flotte de Magellan atteint l’île de Cebu, dans l’archipel des Philippines, où se font sentir les influences de la Chine, du Japon et même des commerçants arabes !…

Premier Tour du monde à la voile
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De ses premiers voyages dans l’Océan Indien, sur les traces de Vasco de Gama et Albuquerque, Magellan a ramené en Europe un esclave malais, baptisé Henrique. Cet esclave est embarqué en 1519 à Lisbonne pour le tour du monde que projette le navigateur portugais.
Lorsqu’après la traversée de l’Atlantique et du Pacifique, la flotte atteint l’île de Cebu (Philippines), Henrique s’avise qu’il comprend très bien le langage des indigènes de rencontre. Il est de fait le premier homme à avoir accompli le tour de la Terre (sans l’avoir toutefois souhaité) ! Il ne va d’ailleurs pas poursuivre le voyage jusqu’à Lisbonne et restera avec ses compatriotes.
Le roi de l’île de Cebu, un certain Humaubon ou Calambu, est baptisé sous le nom de Charles, ainsi que 800 indigènes. Malheureusement, pour complaire à son nouvel ami, Magellan commet l’imprudence de participer à une expédition punitive contre le roi de l’île voisine de Mactan, Zula. Le 27 avril 1521, il est blessé par une flèche empoisonnée et meurt dans une embuscade avec huit de ses hommes.

Les nouveaux commandants, Joao Carvalho et Duarte Barbosa, révèlent très vite leur incompétence… Les pirates, auxquels s’est rallié l’esclave Henrique, attaquent l’expédition. Celle-ci leur échappe mais il faut brûler une nouvelle caravelle, la Concepción, en trop mauvais état.

Les deux caravelles rescapées arrivent enfin aux Moluques, où les Portugais sont présents depuis plusieurs années déjà. Chacun peut se reposer et procéder à d’importants achats d’épices.

La Trinidad s’échoue sur des hauts fonds et il faut à son tour l’abandonner. Il ne reste plus qu’une caravelle en état, la Victoria. Une partie des hommes doivent demeurer sur l’archipel des Moluques cependant que le pilote Juan Sebastian del Caño prend le commandement du navire.

La dernière caravelle traverse l’océan Indien avant de remonter jusqu’en Europe le long des côtes africaines, avec dans ses cales des clous de girofle originaires des Moluques.

Le commandant a soin d’éviter le contact avec les Portugais, très sourcilleux sur leur monopole de navigation et de commerce entre l’Europe et l’Asie. L’un des survivants, Antonio Pigafetta, écrira le compte-rendu de l’odyssée. Juan Sebastian del Caño sera anobli par l’empereur Charles Quint.

Les Grandes Découvertes
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Au cours des XVe et XVIe siècle, quatre puissances européennes s’engagent dans l’exploration des océans : le petit Portugal et l’Espagne pour commencer, puis l’Angleterre et la France. Voici le parcours des principaux explorateurs.
30 ans après la découverte de l’Amérique, la circumnavigation de Magellan et del Caño a définitivement convaincu les Européens que la Terre est ronde (mais plus grande qu’on ne voulait bien l’imaginer), que l’Amérique est un continent à part et qu’il est possible d’atteindre l’Extrême-Orient par l’Ouest.

Ce succès va encourager les Français à se lancer dans les grandes expéditions maritimes.

Le jour de trop
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En arrivant aux îles du Cap Vert, l’une des dernières étapes avant Lisbonne, Juan Sebastian del Caño a une surprise. D’après son journal de bord, qu’il a tenu consciencieusement jour après jour depuis le départ, on serait un mercredi. Or, ses interlocuteurs du cru lui affirment qu’on est jeudi ! D’où vient l’erreur ?
Sebastian del Caño et ses contemporains ignorent les décalages horaires et le changement de date liés à la rotation de la Terre. Aussi finissent-ils par conclure à une erreur dans le journal de bord.
C’est en retrouvant bien plus tard cette anecdote dans une bibliothèque espagnole que Jules Verne aurait eu l’idée de son roman Le tour du monde en quatre-vingts jours (son héros Phileas Fogg fait le tour du monde en sens inverse de Del Caño et gagne de justesse son pari du fait du même phénomène, lié aux fuseaux horaires).
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patrick

ave l’aimable concours de hérodote.net

( dont André Larané…)

sources

hérodote.net

wikipédia