Plusieurs milliers de séismes par an sur la faille de San Andreas

Plusieurs milliers de séismes par an sur la faille de San Andreas

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Tous ne sont pas ressentis par les populations mais un certain nombre d’entre eux ont des effets catastrophiques. Pour les plus représentatifs il est à noter :

–Comté d’Orange, 28 Juillet 1769, magnitude 6 sur l’échelle ouverte de Richter

San Diego, 22 Novembre 1800, magnitude 6.5

San Francisco, 21 Juin 1808, magnitude 6

San Juan Capistrano, 8 Décembre 1812, magnitude 7, 40 morts

Santa Barbara, 21 Décembre 1812, magnitude 7

–Hayward, 10 Juin 1836, magnitude 6.8

–San Francisco, 22 Juin 1838, magnitude 7

Fort Tejon, 9 Janvier 1857, magnitude 8.3, 2 morts

–Monts Santa Cruz, 8 Otobre 1865, magnitude 6.5

–Hayward, 21 Octobre 1868, magnitude 7, 30 morts

–San Francisco, 18 Avril 1906, magnitude 7.8, 3000 morts

–Santa Barbara, 29 juin 1925, magnitude 6.3, 14 morts recensés

–Santa Barbara 4 Novembre 1927, magnitude 7.3

–Long Beach, 11 Mars 1933, magnitude 6.3, 115 morts

–Comté de Kern, 21 juillet 1952, magnitude 7.7 14 morts, 18 blessés

–San Francisco, 22 Mars 1957, magnitude 5.3, 40 blessés

–San Fernando, faubourg de Los Angeles, 9 février 1971, magnitude 6

–San Francisco 21 Juillet 1986, magnitude 7

–Loma Prieta, 17 Octobre 1989, magnitude 7.1, 63 morts, 3757 blessés

–San Francisco, 20 octobre 1989, magnitude 6, allumant des incendies et, effets connexes, écroulement d’un pont causant la mort de 50 personnes

–Northridge, faubourg de Los Angeles, 17 janvier 1994, magnitude 6.2, ruinant une partie des ouvrages d’art, 42 morts et 2.600 blessés, suivi de plus de 200 répliques

Parkfield, 28 Septembre 2004, magnitude 6

–Los Angeles, 29 juillet, 2008, magnitude 5.5.

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The Big One

« The Big One » est le nom donné à un séisme dévastateur qui doit, théoriquement, se produire, dans un temps futur, plus ou moins immédiat, plus ou moins lointain, sur la côte ouest des États-Unis, en un point situé sur la faille de San Andréas.

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Patrick

 

Brève : Subventions à la presse

Subventions à la presse
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50 % du montant total des subventions à la presse bénéficient à 2 % des titres aidés, soit 9 titres ! Voici le montant des subventions à la presse.

Le Parisien a bénéficié de la plus importante subvention en 2010, avec 16,8 millions d’euros pour Aujourd’hui en France et 3 millions d’euros pour Le Parisien.

Le Monde a reçu 17 millions d’euros de subventions directes en 2010.

Libération a bénéficié de 14 millions d’euros de subvention, Le Figaro de 13,2 millions d’euros, et Ouest-France de 11,8 millions d’euros.

Le budget 2012 prévoit 272,8 millions d’euros d’aides directes à la presse, soit 31 millions de moins qu’en 2011.

Avec la réforme des aides à la presse, les titres souhaitant bénéficier des subventions les plus importantes ( plus de 1,5 million d’euros au cours des 3 dernières années ou plus de 20 % du chiffre d’affaires, en tenant compte des aides directes, mais aussi des aides au transport par voie postale ou ferroviaire) devront soumettre “dans le strict respect de l’indépendance éditoriale des titres et de la confidentialité attachée au secret des affaires“, le projet stratégique de l’entreprise. Avec le risque que l’Etat s’immisce dans la gestion des entreprises de presse…

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Patrick

source :

médiapart

Le ghetto de Varsovie

19 avril 1943, Le ghetto
de Varsovie se soulève

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Le 19 avril 1943, les derniers Juifs du ghetto de Varsovie se soulèvent contre leurs oppresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tête héroïquement aux soldats et SS allemands pendant un mois.
C’est le premier soulèvement d’une ville dans l’Europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des juifs.

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Le retour des ghettos
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Quand, en 1939, les Allemands occupent l’ouest de la Pologne, ils rencontrent sur place des communautés juives très importantes, qui représentent en moyenne dix pour cent de la population mais sont concentrées dans les villes où elles ont développé une culture originale. Varsovie, par exemple, compte 380.000 juifs sur 1.300.000 habitants.

La majorité des trois millions de juifs polonais d’avant-guerre parlent et écrivent le yiddish, une langue qui mêle l’allemand et l’hébreu. Ils font du commerce, publient des livres et composent des chansons dans cette langue. Ils éduquent aussi leurs enfants en yiddish, le polonais, le russe et l’allemand étant réservés à l’enseignement supérieur.

En Pologne comme en Tchécoslovaquie et dans tous les autres pays d’Europe centrale et orientale que viendront à occuper les nazis, les Juifs sont progressivement regroupés dans des quartiers clos sous surveillance policière, des «ghettos» d’un nouveau genre où ils sont amenés à survivre dans l’ignorance de leur avenir.

En 1939-1940, encore incertains sur le sort à réserver aux Juifs, les nazis veulent en premier lieu les mettre à l’écart du reste de la population et les briser en tant qu’êtres humains et communauté sociale. Ils veulent aussi, tant qu’à faire, exploiter leur force de travail et les dépouiller de leurs biens.

Les ghettos vont remplir ces fonctions avant que le relais ne soit pris par les camps d’extermination, à partir de la fin 1941. On recense à la fin de la Seconde Guerre mondiale un millier de ghettos, de la Pologne à la Grèce : les plus petits comptent quelques centaines de personnes, les plus grands des dizaines ou des centaines de milliers, comme à Varsovie, le plus grand, ou à Lodz.

Cette «ghettoïsation» ne semble pas avoir été planifiée à Berlin. Elle est le produit d’initiatives locales.

Le ghetto de Varsovie
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En novembre 1940, quelques mois à peine après l’invasion allemande, les Juifs de la capitale polonaise et des environs, au nombre d’environ un demi-million, sont regroupés dans un quartier transformé en ghetto et isolé du reste de la ville par des barrières, des murs et des façades aveugles.

Le quartier étant coupé en deux par une artère, les Juifs passent d’un côté à l’autre par une passerelle. Le ghetto occupe 300 hectares, soit une densité d’environ 150.000 habitant/km2 (c’est quatre à cinq fois plus que le maximum observé dans une ville normale).

Les habitants se voient accorder par l’occupant une ration quotidienne de 184 calories. C’est dix fois moins que le minimum indispensable au maintien en bonne santé et qui plus est, cette nourriture se présente sous une forme rebutante (pain noir, légumes défraîchis, viandes avariées….). Autrement dit, pour simplement survivre, les Juifs du ghetto, toutes classes sociales confondues, vont devoir chercher d’autres sources d’approvisionnement et celles-là ne leur seront accessibles que par des petits boulots, des trafics illicites ou le marché noir.

Les anciennes élites intellectuelles se déclassent faute d’être utiles à la survie du groupe tandis qu’accèdent au sommet de la hiérarchie sociale les truands et mafieux en tous genres. Ceux-là sont en effet les mieux outillés pour gérer les trafics avec les Allemands et les Polonais de l’extérieur. Pour faire circuler les objets de valeur et l’argent caché dans les bas de laine, ils organisent des monts-de-piété ou… des cercles de jeux. Troublant paradoxe : ces brutes, en général, soutiennent les mouvements de résistance et apportent leur écot aux associations d’entraide.

Les gens qui le peuvent s’emploient dans les ateliers du ghetto. Leurs principaux donneurs d’ordres sont les fournisseurs de l’armée allemande. Pour les soldats de la Wehrmacht, ils produisent en particulier des pièces d’habillement.

Jewish Ghettos in German occupied Poland and E...

Ghettos in

Jews loading onto trains at the Umschlagplatz ...
Jews loading onto trains at the Umschlagplatz Polski: Umschlagplatz przy ulicy Stawki: ludzie w oczekiwaniu na deportacje. (Photo credit: Wikipedia)

Poland and Eastern Europe (Photo credit: Wikipedia)

Au final, on estime que les habitants du ghetto de Varsovie arrivent à une moyenne de 600 calories par jour, ce qui reste globalement très insuffisant et entretient la disette. Cette situation humiliante et déstabilisante va se prolonger pendant près de dix-huit mois, jusqu’aux premières déportations. Dix-huit mois pendant lesquels chacun essaie simplement de survivre.

La surpopulation, le manque d’hygiène, le manque de nourriture et de médicaments, les épidémies et les famines, le froid et la chaleur, les humiliation et brutalités de tous ordres ont raison d’un grand nombre d’habitants du ghetto, faibles, attachés à des principes d’un autre âge ou malchanceux. Beaucoup meurent soit de faim, soit de maladie. À moins que leur chemin ne croise celui d’un SS en vadrouille dans le ghetto qui, sur un caprice, va les battre ou les abattre.

Dans les hôpitaux, les médecins confrontés à un manque cruel de médicaments sont confrontés à de douloureux cas de conscience : vaut-il mieux réserver les médicaments disponibles aux malades qui ont les plus grandes chances de survie et sacrifier les autres, ou plutôt les répartir de façon équitable jusqu’à épuisement des stocks, avec la quasi-certitude de perdre tous les malades à brève échéance ?…

Malgré ces tragédies – ou à cause d’elles -, les habitants du ghetto entretiennent une vie culturelle intense. C’est, pour beaucoup, une façon de s’accrocher à la vie… La présence de 40 à 50 musiciens de niveau international conduit à la formation d’un orchestre symphonique. Il donne en deux ans 50 concerts payants en faisant salle comble, cela malgré le danger qu’il y a à sortir de chez soi ! Notons aussi que le ghetto inclut, outre les synagogues, quatre églises en activité pour quelques milliers de Juifs convertis au christianisme, lesquels n’en sont pas moins persécutés par les nazis !

La «Grande Déportation»
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Comme tous les ghettos, celui de Varsovie est administré par un conseil juif («Judenraat»). Un ingénieur, Adam Czerniakow, a été désigné par la mairie de Varsovie pour le présider. Le 22 juillet 1942, les Allemands lui demandent une liste d’enfants en vue de les transférer vers l’Est, dans des camps de travail (c’est le motif officiel).

Il est possible qu’Adam Czerniakow ait eu des informations sur la vraie nature de ces convois par le biais de Juifs évadés du camp d’extermination de Chelmno. Plus vraisemblablement a-t-il considéré qu’envoyer des enfants dans des camps de travail revenait de toute façon à les condamner à mort. En homme d’honneur, il ne supporte pas de participer à cette infamie et choisit de se suicider. Il laisse une lettre émouvante à ses coreligionnaires pour s’excuser de son geste mais ne fournit aucune information sur ce qu’il aurait pu savoir du sort des futurs déportés.

Jewish prisoners being deported from the Krakó...

Photo crédit Wikipedia

C’est donc sans Czerniakow que les Allemands entament la «Grande déportation»… Jour après jour, 5.000 à 6.000 personnes sont emmenées à la Umschlagplatz et, de là, transférées en train vers Treblinka. À chaque habitant du ghetto qui s’inscrit pour le pseudo-camp de travail, les Allemands donnent trois kilos de pain et un pot de confiture ! Cela suffit à lever bien des hésitations ! On se dit : «Pourquoi nous donneraient-ils du pain s’ils voulaient nous massacrer ?».

Le 12 septembre 1942, quand cette première déportation s’achève, il ne reste que 60.000 survivants dans un ghetto dont la surface a été drastiquement réduite par les Allemand

La révolte
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Le 18 janvier 1943, au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, tandis que la Wehrmacht est prise au piège à Stalingrad, les Allemands entament une deuxième «Aktion» (déportation). Mais cette fois, les ultimes survivants du ghetto de Varsovie n’ont plus guère de doute sur le sort qui les attend…

Parmi eux figurent une centaine de responsables de mouvements de jeunesse. Ces jeunes gens ont travaillé dans des fermes jusqu’en novembre 1942 avant d’être reconduits au ghetto par les Allemands. Ils n’ont pas connu les famines et les tourments des deux premières années du ghetto et ont conservé leur énergie intacte. Ils organisent immédiatement la résistance. Ils s’enfuient, se cachent et ripostent aux tentatives allemandes tant bien que mal, avec les pauvres armes dont ils disposent.

Ces résistants déploient une énergie phénoménale pour aménager des caches souterraines et des bunkers de fortune sous les habitations. Ils espèrent de la sorte se donner les moyens de résister plusieurs mois aux Allemands.

Le 19 avril 1943, quand 850 soldats allemands pénètrent en force dans le ghetto pour liquider celui-ci, les résistants les attendent de pied ferme, barricadés dans leurs bunkers et leurs caves. Au nombre de 3.000 environ, ils sont regroupés principalement dans l’Organisation des Combattants Juifs, commandée par Mordechai Anilewicz, et l’Union Juive Armée de Pawel Frenkiel. 600 seulement disposent d’armes à feu.

Les hommes d’Anilewicz se cachent dans tout le ghetto cependant que ceux de Frenkiel tentent d’arrêter les Allemands à l’entrée du quartier.

Le général SS Jürgen Stroop, qui dirige l’opération, est pris de court par la rébellion. Il fait venir 2000 hommes et des chars en renfort. Dès lors, les Allemands vont incendier systématiquement les immeubles et propulser du gaz dans les souterrains pour en déloger les résistants, immeuble par immeuble, cave par cave. Ces derniers, malgré le déluge de moyens déployé par l’ennemi, vont tenir pendant un mois.

6.000 Juifs trouvent la mort dans les combats ou se suicident (c’est le cas de Mordechai Alinewicz, le 8 mai 1943), 7000 sont fusillés sur place. Les autres sont déportés. Une poignée de miraculés vont échapper à la mort en s’enfuyant par les égoûts. Parmi eux, Marek Edelman. Il va rejoindre la résistance non-communiste et mettra un point d’honneur à demeurer en Pologne après la chute du nazisme, poursuivant la lutte contre toutes les oppressions. Il mourra couvert d’honneurs le 2 octobre 2009, à 90 ans.

Le ghetto est rasé sitôt l’insurrection écrasée. Cette absolue tragédie va devenir pour les Juifs et les adversaires du nazisme le symbole de l’esprit de résistance et du renouveau.

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André Larané.

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Des héros ordinaires
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Le chef du soulèvement, Mordechai Anilewicz, est un jeune Juif ordinaire, fils d’une poissonnière, à l’opposé des héros de cinéma. Comme les autres insurgés, il n’a aucune formation ni aucune prédisposition pour l’action militaire. Rien, dans son enfance, ne laisse entrevoir de prédispositions à l’héroïsme. Rien sinon la conscience du bien et du mal, du devoir et de la lâcheté.


Le 23 avril 1943, il écrit dans une dernière lettre :
«Les Allemands ont fui par deux fois du ghetto. L’une de nos compagnies a résisté 40 minutes et une autre s’est battue pendant plus de six heures… Nos pertes en vies humaines sont faibles et ceci est également une réussite…
Grâce à notre radio, nous avons entendu une merveilleuse émission relatant notre lutte. Le fait que l’on parle de nous hors du ghetto nous donne du courage.
Soyez en paix, mes amis de l’extérieur ! Peut-être serons-nous témoins d’un miracle et nous reverrons-nous un jour. J’en doute ! J’en doute fort !
Le rêve de ma vie s’est réalisé. L’auto-défense du ghetto est une réalité. La résistance juive armée et la vengeance se matérialisent. Je suis témoin du merveilleux combat des héros juifs…» (source : Yad Vashem, Jérusalem)

À l’origine des ghettos
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Les ghettos du Moyen Âge sont nés du souci des juifs de se regrouper pour mieux résister aux exactions et aux pogroms.
A Fès (ou Fez), au Maroc, en 1438, est établi le premier «mellah» ou quartier réservé aux juifs. En invitant les juifs de sa capitale à s’établir dans ce quartier, le souverain veut les soustraire aux violences que leur font subir les musulmans.
Pour les mêmes raisons, en 1516, est établi à Venise le premier quartier réservé du monde chrétien. Il se situe sur un terrain proche d’une fonderie, où étaient jetés les déchets de celle-ci. D’où le nom de ghetto donné à ce quartier (du vieil italien «ghettare», jeter). Le mot connaîtra hélas une triste fortune.
Les nazis avancent le même prétexte que leurs lointains prédécesseurs pour créer de nouveaux ghettos, quitte à susciter eux-mêmes des pogroms. Dans les faits, leurs ghettos sont un premier pas vers l’élimination des Juifs.

 

Compromissions à Lodz
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Lodz, troisième ville de Pologne, n’a pas été, comme Varsovie et Cracovie, enclavée dans le «Gouvernement général», entité territoriale destinée par les nazis au regroupement des Polonais, mais annexée au Grand Reich.
Sa communauté juive est donc, à titre transitoire, enfermée dans un ghetto hermétique. Dans les faits, celui-ci va perdurer jusqu’en août 1944, soit plus longtemps qu’aucun autre, du fait de l’installation en son sein d’importantes industries textiles. Ce complexe industriel résulte de la coopération entre le président du conseil juif du ghetto et le commandant allemand de la place. Ledit président, un sioniste octogénaire du nom de Rumkovski, voit dans sa fonction la consécration de sa vie. Insensé, il rêve de constituer à Lodz, avec la bienveillance des Allemands, un mini-État juif dont il serait le chef. Ainsi pousse-t-il la folie jusqu’à faire imprimer des timbres à son effigie.
Plus gravement, il coopère avec les Allemands lorsque ceux-ci entament les déportations et réclament les enfants ! Dans une proclamation au ton déchirant, il explique à ses coreligionnaires que les livrer est sans doute la moins mauvaise façon de préserver l’avenir. Mais ses compromissions ne serviront à rien : tous les survivants du ghetto de Lodz, lui compris, seront déportés dans les camps d’extermination.

 

Contrition
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Le 7 décembre 1970, le chancelier allemand Willy Brandt se rend en Pologne et signe le traité de Varsovie par lequel la République Fédérale Allemande reconnaît la frontière germano-polonaise de l’Oder-Neisse, imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.
Après la signature, le chancelier se rend au Mémorial du résistant juif du ghetto, pour un dépôt de gerbe. Il se recueille et s’incline, puis, à la surprise générale, contre toutes les règles protocolaires, ploie les jambes et se met à genoux. Pendant de longues secondes, il demeure dans cette attitude d’humilité inhabituelle aux hommes d’État, faisant acte de contrition au nom du peuple allemand.

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 Patrick….

avec le concours  et l’autorisation de :

hérodote.net : http://www.herodote.net/

l’éolien à CHERBOURG

Le futur du port se dessine au Danemark

L’éolien offshore va redonner vie au port. Les élus se sont rendus au Danemark pour s’imprégner du bouleversement annoncé. 
Il fallait se rendre au pays de l’éolien pour se rendre compte de l’avenir de cette industrie dans le Cotentin. Une délégation composée d’élus de la Région, du Département et de la Communauté urbaine, s’est rendue à Copenhague lundi et mardi.

L'assemblage d'éoliennes est très gourmand en espaces.

L’assemblage d’éoliennes est très gourmand en espaces.

 

 

Plusieurs visites au programme : la première au Salon des énergies renouvelables, où les collectivités tenaient un stand. Inauguré par Laurent Beauvais et Jean-François Le Grand, il a permis de montrer pour la première fois, la présence de la Basse-Normandie dans ce secteur prometteur. Sur place, l’association West Normandy Marine Energy proposait à des industriels de la région l’opportunité de se faire connaître dans ce marché européen des énergies renouvelables.

Vision surprenante à Esbjerg : des milliers de pales d'éoliennes alignées sur le terre-plein du port.

Vision surprenante à Esbjerg :

des milliers de pales d’éoliennes

alignées sur le terre-plein du port.

Exemple, François Allais, des Chantiers Allais, qui emploient 120 personnes à Cherbourg. Bien entendu, le chantier naval est intéressé par ce marché, lui qui construit des navires de servitude pour les plateformes offshore. « Dans l’éolien, la demande de bateaux est aujourd’hui beaucoup plus importante que l’offre », expliquait-il. À Copenhague, François Allais était là pour montrer les produits qu’il développe pour ce marché spécifique.

Laurent Beauvais, président de la Région ; Jean Karl Deschamps, vice-président ; Jean-Michel Sévin, directeur de PNA et Jean-Pierre Laflaquière, coordinateur énergies renouvelables, devant une maquette de la sous-station électrique qui équipe chaque champ d'éoliennes.

Laurent Beauvais, président de la Région ; Jean Karl Deschamps,

vice-président ; Jean-Michel Sévin, directeur de PNA et

Jean-Pierre Laflaquière, coordinateur énergies renouvelables,

devant une maquette de la sous-station électrique qui

équipe chaque champ d’éoliennes.

Les Constructions mécaniques de Normandie sont, elles aussi, intéressées par ce marché de l’éolien offshore. Pour l’heure, Alstom n’a pas encore choisi celui qui réalisera les mâts des éoliennes. Les CMN en ont les compétences. Il s’agit essentiellement de chaudronnerie. Et ce marché serait une opportunité pour le chantier cherbourgeois de sortir de la crise.

carte du Cotentin 

cap de la Hague en haut

à gauche de la carte

carte du Cap de la Hague

au nord Ouest du Cotentin

Bref, on est allé voir et on s’est montré. La délégation a également visité une usine de fabrication de pales d’éoliennes, comme celle qui sera implantée à Cherbourg, et un port, celui d’Esbjerg, reconverti dans l’éolien offshore et qui pourrait servir de modèle à Cherbourg.

Une société danoise, LM Wind Power, est chargée par le consortium EDF Alstom de fabriquer les pales des éoliennes offshore. L'usine, construite à Cherbourg, sera la plus grande du monde. À partir de 2015, on y produira, chaque année, plus de 100 pales de 73 m.Page <B>6</B> Ouest-France

Une société danoise, LM Wind Power, est chargée par le consortium
EDF Alstom de fabriquer les pales des éoliennes offshore. L’usine,
construite à Cherbourg, sera la plus grande du monde. À partir de
2015, on y produira, chaque année, plus de 100 pales de 73 m.

 

 vue des courants du Raz Blanchard

au large du cap de la Hague

future implantation d’un 

parc d’éoliennes en mer

dans le Raz Blanchard

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Patrick

Sources :

Thierry DUBILLOT. Ouest-France

Le 19 avril, le Pape fêtera le 7° anniversaire de son élection

Une semaine d’anniversaires pour Benoît XVI

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Le jeudi 19 avril, le Pape fêtera le 7° anniversaire de son élection. Le vendredi 20 un concert sera donné en son honneur par l’orchestre Gewandhaus de Leipzig, dans la salle Paul VI. Benoît XVI a déjà reçu de nombreux messages de vœux provenant du monde entier.

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Ce lundi 16 avril, Benoît XVI fête son 85° anniversaire. Une fête en famille, pas de réceptions officielles, mais une journée très bavaroise, selon son désir. Des évêques allemands et des invités venus de Bavière ont fait le déplacement jusqu’à Rome pour l’entourer.
Pour lui faire plaisir, son secrétaire particulier a réalisé à cette occasion un recueil de témoignages : une vingtaine de personnalités célèbres en Allemagne ont accepté de raconter Benoît XVI à leur manière.
Pour son secrétaire particulier, Benoît XVI est un « Pape de la parole » qui appelle les choses par leur nom mais toujours avec délicatesse et respect des autres. Ses critiques peuvent être sévères, affirme Mgr Georg Ganswein, mais elles sont toujours exprimées avec douceur. Sa simplicité, sa sincérité et son courage ont souvent été mal compris. Benoît XVI – ajoute-t-il – ne semble pas s’inquiéter de l’image que les médias donnent de lui, le décrivant, à tort, comme un conservateur indifférent. Il a appris à affronter les critiques, à les situer et à les accepter. Pour le Pape, l’opinion publique, la presse, la télévision doivent, certes, être prises en considération. Mais le plus souvent, elles n’orientent pas la navigation vaticane.

Benoît XVI ne cherche pas à jouer le jeu des médias, ni à hypnotiser les foules, ce qui ne l’empêche pas d’être acclamé et écouté. Mais si, au fil des ans, il est parvenu, en partie, à bousculer les clichés et les préjugés sur sa personne, les dossiers difficiles continuent de perturber son pontificat. Les abus sexuels, le dialogue avec les Lefebvristes, les fuites de documents réservés, et tant d’autres. Parmi ceux qui le connaissent ou qui l’observent de plus près, certains pensent que c’est dans son parcours personnel que se trouve le secret de son apostolat, son amour de la vérité. Ses priorités sont nombreuses, la liste est longue ; mais son souci majeur c’est la crise de la foi, l’oubli de Dieu, dans le monde d’aujourd’hui. A 85 ans, Benoît XVI semble plus que jamais décidé à secouer les torpeurs et les frilosités dans l’Église, et, s’il le faut, à ramener les dissidents et les désobéissants au bercail en vue de la nouvelle évangélisation.
Le cardinal Georges Cottier, théologien émérite de la Maison pontificale se dit impressionné par la sérénité du Pape malgré les polémiques. Des Propos recueillis par Charles Le Bourgeois
Pour ses 85 ans, ce lundi, Benoît XVI célébrera la messe dans la chapelle Pauline en présence de ses invités et des évêques allemands. Il les retrouvera à 11h, avant d’accorder une audience publique à la délégation bavaroise, à midi.

Dans son éditorial hebdomadaire, le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, évoque les interrogations suscitées par l’élection de Joseph Ratzinger, il y a sept ans. On se demandait si ce pontificat serait long et durable, si un théologien ayant présidé pendant des années un dicastère doctrinal saurait assumer le gouvernement pastoral de l’Église universelle.
En sept ans, Benoît XVI a accompli 23 voyages à l’étranger et 26 déplacements en Italie ; il a présidé quatre synodes des évêques et trois Journées mondiales de la Jeunesse ; il a publié trois encycliques, et posé de nombreux Actes du magistère ; il nous a fait vivre une Année paulinienne et une Année sacerdotale ; il a affronté avec courage, humilité et détermination, c’est-à-dire avec un esprit évangélique, des situations difficiles comme la crise des abus sexuels. Par la cohérence et la constance de son enseignement, il montre que la priorité de son service est de guider les hommes vers Dieu, le Dieu de Jésus Christ ; que foi et raison contribuent toutes deux à la recherche de la vérité pour répondre aux attentes de l’humanité ; que l’oubli de Dieu et le relativisme sont les dangers les plus menaçants de notre temps.


Nous lui sommes reconnaissants – écrit le père Lombardi – et nous poursuivons avec lui le chemin vers la Rencontre mondiale des familles, au mois de juin à Milan, vers le Moyen Orient, en septembre au Liban, vers le Synode sur la nouvelle évangélisation et vers l’Année de la foi.

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Patrick

Sources :
http://www.radiovaticana.org

Citoyen …le mot !!!

Le mot « citoyen » dans les dictionnaires du XVIe au XXe siècle

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S’il est un mot que, depuis une quinzaine d’années, on utilise largement, peut-être même excessivement, c’est le mot Citoyen. On l’a vu revenir sur le devant de la scène pour évoquer les droits du Citoyen, un peu moins les devoirs du Citoyen… Tout connaître de l’histoire du mot et de sa présence dans les dictionnaires, depuis que ceux-ci existent, c’est le travail mené par Frédéric Treffel qui a publié, dans la collection « Champion les Mots », chez l’éditeur Honoré Champion, un livre tout à fait complet sur l’histoire du mot Citoyen. Frédéric Treffel est professeur associé en sciences politiques et communication à l’Université Cergy Pontoise, auteur de plusieurs ouvrages, dont « La confiance en question » et « Le retour du politique ».

après avoir rappelé l’origine du mot Dictionnaire, -définition bien utile- aborde celle du mot citoyen et des mots de la même famille. C’est ainsi que le mot apparaît pour la première fois dans Le Dictionnaire françois-latin de Robert Estienne en 1539. Bien sûr, il faut repérer dans le mot citoyen, le mot « cité », car le citoyen n’est rien d’autre que celui qui prend part à la cité, et aux affaires de la cité. Les deux mots sont néanmoins traités de manière séparée, comme c’est le cas dans Le Dictionnaire de l’Académie française, dans son édition de 1694.

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Revue une grande partie des dictionnaires au fil de siècles 


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Aux XVIe et aux XVII e : dans le « Thrésor de la langue française » de Jean Nicot (1606) on remarque qu’est ajouté le mot « citadin », qui habite un bourg, alors que le « citoyen » habite une ville… « La citoyenneté a besoin d’urbanité » le mot apparait également dans le « Dictionnaire of the french and englis tongues » de Randle Cotgrave en 1611. On le trouve également dans « Les Epithètes » de Maurice De La Porte (1571). Dans le Dictionnaire françois contenant les mots et les choses, de Pierre Richelet, de 1680, premier dictionnaire monolingue français, le citoyen est celui qui jouit du droit de bourgeoisie, héritage des grecs et des romains qui sont à l’origine de l’idée de citoyenneté. Quant au Dictionnaire général et curieux contenant les pricipaux mots et les plus usités en langue française, de César de Rochefort, de 1685, il insiste, en juriste qu’il est, sur l’accès aux fonctions publiques.

Enfin, vint Furetière et son Dictionnaire universel contenant généralement tous les mots françois tant vieux que modernes et les termes de toutes les sciences et des arts (1690), en trois volumes. Il prend soin d’offrir nombre de renseignements sur l’usage du mot, son origine, son histoire et sa signification. Bien que travaillant au Dictionnaire de l’Académie française, Furetière a préféré rédiger le sien propre qui est paru quatre ans avant celui de l’Académie.

Ce Dictionnaire de l’Académie française (1694), l’un des trois grands du siècle, est « le premier dictionnaire en langue française déterminé à offrir une norme et fixant l’usage en décrivant le meilleur ».

Toute l’Europe le consultait, preuve qu’il constituait la référence la plus précieuse. Les mots y sont regroupés par familles et le mot « citoyen » apparaît donc dans la famille de « cité », aux côtés de « citadin », « concitoyen », « citadelle », « civil ».

 

Le mot dans les dictionnaires du XVIIIe siècle.
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On découvre bien sûr la manière dont il est traité dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751), et aussi que, déjà, Rousseau se plaignait : « Nous avons des physiciens… des musiciens, des peintres ; nous n’avons plus de citoyens ! » (Discours sur les sciences et les arts, 1751). Une dizaine d’années plus tard, en 1762, l’Académie française fait paraître la quatrième édition de son Dictionnaire, dans lequel on note l’enregistrement du mot « patrie ». Le citoyen devient donc « un homme zélé pour sa patrie »…

 

Et durant la période révolutionnaire ?
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« la généralisation de l’usage du nom de citoyen sous la Révolution est attestée dans le « Supplément » avec un glissement significatif de l’Etat vers la nation »(l’Académie supprimée sous la Terreur n’a pu publier qu’un supplément à sa cinquième édition).
Puis avec le XIXe siècle, ses trois grands dictionnaires « engagés » que sont Littré, Lachâtre et Larousse, qui réactualisent l’adjectif citoyen et insistent sur les droits du citoyen.

Et la citoyenne ?
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Au passage, la définition du mot citoyen-soldat, preuve que de nom, le mot glisse vers l’adjectif et nous apprend qu’au féminin, la citoyenne n’est qu’une qualification : « Le fait que le terme citoyenne ne soit qu’une qualification rappelle que la généralisation française constitue, contrairement au titre massculin, un véritable néologisme et qu’il n’apparaîtra que dans les années 1792-1794, lorsque le problème du vote des femmes sera explicitation posé et résolu mais de manière négative… ».

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En résumé, le mot citoyen a largement évolué. Il s’est étendu mais il a perdu de la profondeur dans sa signification. Tel est du moins la conclusion de notre invité. Cette émission nous permet de mieux éclairer un terme qui, au départ, ne désignait que le membre d’une cité et qui s’est élargi jusqu’à définir aujourd’hui un sentiment d’appartenance. Avec ce mot, nous sommes en pleine actualité !

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Patrick

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Sources :
Canal Académie
livre , intitulé « le Citoyen » de Frédéric Treffel.

brève : La Bibliothèque du Vatican commence sa numérisation

La Bibliothèque du Vatican commence sa numérisation

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« Un million et de demi de pages de manuscrits et d’incunables seront informatisées. La Bibliothèque du Vatican entre dans donc l’ère numérique. De précieux manuscrits de la bibliothèque sont déjà en cours de numérisation.
La Polonsky Foundation soutient un projet de la Bibliothèque apostolique vaticane et de la Bodleian d’Oxford : la numérisation d’un million et demi de pages de manuscrits et d’incunables. L’annonce a été faite le 12 avril par le quotidien du Vatican, « L’Osservatore Romano » qui publie la lettre de Mgr Cesare Pasini, préfet de la Bibliothèque Vaticane (…)

le vatican

Dans le cadre de ce projet spécifique, qui sera mené à bien en cinq ans, seront numérisées un million et demi de pages de manuscrits et d’incunables des deux institutions. Grâce à ce projet, le Vatican à l’intention de mettre à la disposition des usagers d’internet plus de 800 exemplaires entièrement numérisés, dont le célèbre incunable De Europa de Pie II Piccolomini, imprimé par Albrecht Kunne à Memmingen avant 1491, et la Bible latine à 42 lignes de Johann Gutenberg, le premier livre à caractères mobile imprimé entre 1454 et 1455″.

bibliothèque du Vatican

site du  Vatican

http://www.vatican.va/

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Juste pour info 

Patrick

Ephéméride du 19 Avril

bonjour à tous

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Le Dicton du Jour

Saint-Ursmar prend,
La dernière neige de l’an

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Saints à Fêter

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Sainte Emma de Sangau Veuve à Gürk (+ 1045)
Sa mère était, parait-il, une femme insupportable. Son père ne vint jamais à bout de cette mégère et il reporta toute son affection sur sa fille qui avait toutes les vertus. Il lui fit épouser un mari charmant, le comte Ludger, dont elle eut deux fils. L’un d’entre eux, saint Meinwerk, devint évêque de Paderborn. Veuve, elle consacra les quarante dernières années de sa vie à secourir les malheureux, à construire des monastères et des églises dont celle de Saint Ludger en Westphalie, lui donnant le nom de son inoubliable époux. Emma, une authentique laïque qui découvrit la sainteté dans la vie conjugale et familiale.

 
Saint Mappalique martyr à Carthage (+ 250)
Durant la persécution de Dèce, ému par la piété familiale, Mappalique demanda d’accorder la paix à sa mère et sa soeur, qui avaient failli, mais lui-même, soumis à l’interrogatoire et à la torture, fut couronné du martyre dans l’épreuve; avec lui sont associés beaucoup d’autres saints martyrs qui ont confessé le Christ: Bassus dans une carrière, Fortunion en prison, Paul après l’interrogatoire, Fortunée, Victorin, Victor, Heremius, Credula, Hereda, Donat, Firmus, Vénustus, Fructus, Julie, Martial et Ariston, qui tous moururent de faim en prison.
Saint Cyprien a fait leur éloge.
Ils figurent au martyrologe romain à la date du 19 avril.

 
Saint Agathange Martyr (+ 1819)
Martyr. Ses parents étaient fort pauvres. Encore adolescent, il quitta la Thrace natale pour devenir matelot sur un navire de commerce turc. Le capitaine le prit en affection et voulut le convertir à l’Islam, ce qu’il obtint sous la menace. Mais dès qu’il le put, Agathange rejoignit la Sainte Montagne de l’Athos où il fut accueilli comme réfectorier et prit l’habit monastique. Cependant le remords le poursuivait d’affirmer la foi qu’il avait apostasiée. Il s’embarqua pour Smyrne le lundi de Pâques, se présenta devant le tribunal administratif habillé selon le mode des Turcs. Devant le juge, il sortit de son manteau une croix et l’icône de la Résurrection. On le prit pour un fou, mais, comme il persistait, il fut mis en prison, condamné à mort et il fut exécuté. Il avait à peine 19 ans.

 

Saint Caius (4ème s.)
et ses compagnons martyrs en Arménie pour avoir rendu témoignage au Christ jusqu’à l’effusion de leur sang.

BIENHEUREUX MARCEL CALLO (+ 1945)
Membre de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), en Bretagne, il est fiancé à une jeune fille qui appartient au mouvement. Réquisitionné, en 1943, par l’occupant allemand pour le Service du travail obligatoire, il lui faut partir pour l’Allemagne. Il décide de s’y comporter « en missionnaire, pour aider ses frères jocistes ». Souffrant du froid, mal nourri, il doit travailler de longues heures dans une usine. Ses nerfs sont mis à rude épreuve. Pour surmonter son désarroi, il cherche sa force dans sa foi au Christ. C’est alors qu’il rencontre un groupe de jocistes allemands et leur aumônier, un prêtre capable s’exprimer en français. Marcel entraîne avec lui à ces messes des camarades français qui ne sont guère familiers de l’Eglise. Un groupe chaleureux se forme ainsi autour de lui, ce qui attire aussitôt l’attention de la Gestapo qui n’aime guère cette « action catholique ». Arrêté, il est déporté à Mathausen. Soumis à la soif, la faim, battu, il doit travailler tout le jour dans une usine souterraine. Dans ce qui pourrait être le désespoir, sa foi ne cesse de grandir en espérance et en charité. Il la partage avec d’autres prisonniers. Bientôt, à bout de force, il est envoyé à l’infirmerie, à deux pas du four crématoire. Là, il continuera de soutenir ses compagnons de misère, jusqu’au bout, alors que lui-même se meurt de dénutrition, de tuberculose et de dysenterie.
Bienheureux Conrad d’Ascoli (+ 1289)
Avec son ami Jérôme qui deviendra le pape Nicolas IV, il entre chez les franciscains où ils enseignent et prêchent. Jérome qui est devenu Maître Général de l’Ordre, autorise son ami Conrad à aller en Afrique où il opère miracles et conversions. A son retour, il exerce son ministère à Rome puis à Paris où il enseigne la théologie jusqu’au moment où Jérôme devient pape, sous le nom de Nicolas IV et l’appelle à Rome pour en faire un cardinal, mais Conrad meurt en cours de route.

 

 

Saint Elphège Evêque martyr (+ 1012)
Confesseur. Evêque de Winchester, puis archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d’apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Fils d’une illustre famille anglaise, il reçoit une excellente éducation puis décide de se retirer du monde et entre au monastère de Derherst. Il passe là plusieurs années puis part s’installer comme ermite près de Bath, dans le Sommerset, et est bientôt rejoint par de nombreux disciples qui souhaitent se placer sous sa direction. Sa renommée s’étant répandue jusqu’à Saint-Dunstan, l’archevêque de Cantorbéry, ce dernier le choisit comme évêque de Winchester. Un peu plus de quatre ans plus tard, les Danois envahissent la contrée et mettent le siège devant Cantorbéry. Notre Saint résiste courageusement, tentant même d’évangéliser ces guerriers barbares, mais sans succès. Capturé, il subit de mauvais traitements puis est emprisonné. Refusant de payer la rançon fixée pour sa libération, il est traîné devant le commandant de la flotte danoise, qui le menace de mort s’il persiste à refuser. L’évêque refuse encore de céder et est finalement exécuté, frappé mortellement d’un coup de hache (+ 1012)

 

 
Saint Expedit (4ème s.)
Il figure dans les plus anciens martyrologes avec saint Caïus dont nous venons de parler. Son nom lui valut d’être préposé à l’expédition rapide des affaires, et il en devint très populaire en Allemagne, en France et même ailleurs.

Saint probablement légendaire dont le culte se serait développé tardivement sur la base d’un jeu de mot relié à son prénom, ce saint étant invoqué dans les situations d’urgence. Selon certaine sources, il aurait été martyr à Mélitène, en Arménie. D’autres auteurs prétendent que son nom serait le résultat d’une erreur de copie qui se serait produite au XIXe siècle lors de l’envoi de reliques à un monastère parisien, mais cette thèse est peu crédible puisque postérieure à son culte qui était déjà en vigueur au XVIIIe. L’imagerie populaire représente Expédit en soldat romain, tenant d’une main la palme du martyr et de l’autre la Croix, et posant le pied droit sur un corbeau (IVe siècle) Ce saint est particulièrement populaire sur l’île de la Réunion, Saint-Expédit est le patron des candidats au permis de conduire. Il est invoqué dans toutes les situations qui requièrent un inervention urgente.

 
Saint Jacques Duckett (Bienheureux) (+ 1602)
Éditeur et libraire installé à Londres. Converti au christianisme, il est arrêté puis incarcéré à plusieurs reprises (il passera au total plus de 9 ans en prison) pour avoir imprimé puis vendu des livres religieux, il est finalement exécuté par pendaison à Tyburn.
Saint-Jacques Duckett est le patron des libraires.
Protestant devenu catholique, marié et libraire, il fut dénoncé pour avoir vendu des livres catholiques. Après neuf ans passés en prison, il fut condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, et soumis au supplice de la pendaison à Tyburn, avec son accusateur, qu’en mourant il invita à une mort catholique.
(martyrologe romain)

 

Saint Jean le Paléolaurite Moine (9ème s.)
St Jean de l’Ancienne Laure, ascète en Palestine (IXe siècle).
nom syriaque Souka («monastère») ou encore «l’Ancienne Laure»
Dans l’ancien monachisme de Palestine, la Laure était un lieu primitivement occupé par un ou plusieurs ermites, que le rayonnement et l’abondance des disciples avaient transformé en monastère.

 
Saint Léon IX Pape (150 ème) de 1049 à 1054 (+ 1054)
Le premier pape de la réforme grégorienne est né à Eguisheim dans le Haut-Rhin. Elève de l’école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta de ne l’être qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s’en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.


Les historiens retiennent de lui qu’il sut choisir de grands collaborateurs dont l’un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l’unité
Fils du comte Hugues d’Alsace et d’Heilvige, fille du comte de Daschsbourg, il reçoit en baptême le prénom de Brunon. Soldat dans l’armée impériale, il est aussi chanoine et diacre au chapitre Saint-Étienne de Toul. En 1021, il est choisi comme évêque de Toul, tout en conservant son poste dans l’armée. Il œuvre à rétablir la discipline et l’ordre dans les monastères de son diocèse et réforme l’Ordre de Cluny dans plusieurs de ses maisons. Il est finalement élu pape et demande à son directeur spirituel Hildebrand (le futur pape Saint-Grégoire VII) de l’accompagner. Il tente de prévenir le schisme qui se prépare entre les églises d’Orient et d’Occident. En raison de ses nombreux voyages à travers l’Europe, il est surnommé le « Pape Pèlerin ». Son épiscopat est marqué par plusieurs expéditions militaires, au cours desquelles il conquiert plusieurs régions du sud de l’Italie qu’il annexe aux états pontificaux; lorsque les Normands tentent d’envahir ces territoires, il prend lui-même la tête d’une armée chargée de les repousser (s’attirant ainsi la réprobation de Saint-Pierre Damien) mais il subit une défaite et est fait prisonnier à Benevento. Il profite de sa captivité pour étudier le grec, mais sa santé se dégrade rapidement et il décède peu de temps après avoir été libéré (1002-1054)

 
Saint Syméon (+ 1594)

Confesseur. Fils d’un prêtre de la région de Volos en Grèce, il quitta ses parents à l’âge de 15 ans pour la Grande Laure du Mont Athos, puis pour le monastère de Philothéou. Devenu higoumène, il fut en butte à l’hostilité de plusieurs de ses moines et il dut s’enfuir pour leur échapper. Malgré l’interdiction de prêcher l’Evangile, il parcourut la Thessalie et la Béotie et jusqu’à Athènes. Il fut arrêté et risquait d’être brûlé vif quand le magistrat lui rendit la liberté ne trouvant en sa conduite aucun motif de condamnation. Il s’en fut à Constantinople où il fut rappelé par Dieu pour la joie éternelle.


Saint Théodore de Perge Martyr et sa mère sainte Philippa (2ème s.)
Martyr en même temps que sa mère sainte Philippa et de deux ses compagnons soldats comme lui. Les agents recruteurs de l’empereur, de passage à Pergé en Pamphylie, voulurent l’enrôler dans les armées impériales, mais au moment d’être marqué du sceau des conscrits, il s’écria : »J’ai été marqué du sceau du baptême et refuse d’adorer les idoles. » Il fut alors étendu à terre et cruellement flagellé à coups de nerfs de boeufs. Puis on l’attacha derrière des ânes sauvages qui le traînèrent à terre. Sa mère Philippa, qui était en prison, fut amenée avec lui et avec deux autres soldats chrétiens pour être cloués au bois de la croix. Théodore y resta trois jours avant de rejoindre le Divin Crucifié.

 

 

Saint Timon Un des sept premiers diacres (1er s.)
Un des sept premiers diacres (Actes des apôtres 6. 5).

SAINT URSMAR (+ 713)
Confesseur. Originaire du nord de la France aux environs d’Avesnes, il devint moine au monastère de Lobbes où il vécut jusqu’à l’extrême vieillesse dans la prière et l’ascèse. Il y fut vénéré de son vivant et, durant des siècles, on se rendait à la « Fontaine de Saint Ursmar » pour y guérir de toutes sortes de maladies.


Saint Vernier martyr (+ 1287)
Il vivait dans son pays natal, la Rhénanie quand, revenant de la Sainte Table, trois misérables se saisirent de lui à Oberwesel, l’attachèrent à un pilier la tête en bas, pour lui faire vomir l’hostie consacrée. Mais ils ne le purent, alors ils lui ouvrirent les veines. Son culte passa les frontières, se répandit en Franche-Comté puis en Auvergne.
« Saint Vernier, Verny, Werner, Garnier, martyr, patron des vignerons en Auvergne, en Bourgogne et en Franche-Comté, sa vie, son martyre et son culte » d’après le R. P. Henri de Grèzes, Editeur L. Brustel (1889).Il y a plusieurs statues de lui dont une de saint Vernier jeune homme, vigneron: habit, chapeau, vigne. Saint Vernier, dit saint Verny en Auvergne, patron des vignerons est représenté avec l’habit traditionnel: jaquette, haut-de-chausses, jarretières, guêtres, souliers de cuir et chapeau de feutre; ses attributs: une serpette, un tonnelet de vin dit bousset, un chien couché à ses pieds, un bouquet de fruits à la main gauche, il s’appuie sur un tronc écoté. Statue de saint Verny, datable du 18e siècle, provenant de l’église paroissiale Saint-Loup de Billom (63), transportée à Saint-Cerneuf en 1986; une restauration ancienne de la dorure a presque entièrement fait disparaître les détails réalisés à la reparure: guêtres et jarretières; le bouquet de fruits, atypique de l’iconographie de saint Verny, n’est probablement pas d’origine et remplacerait une ou plusieurs grappes de raisin.

Saint Vincent de Collioure (+ 291)

Il était honoré à Perpignan et son corps était religieusement vénéré dans l’église de Collioure jusqu’au 17ème siècle. Une grande fête sur la mer conduisait sa statue avec celles de saint Maxime et de sainte Libérate. Tout le reste est légende. Mais si on a vénéré sa mémoire, c’est peut-être aussi parce qu’elle venait d’une existence, obscure peut-être pour les historiens, mais réelle. La fête l’a conservée même si elle a oublié qui était celui qui en fut à l’origine.

 

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Naissances Célèbres

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David Ricardo

–19 avril 1772 à Londres (Angleterre) – 11 septembre 1823(Angleterre)

L’économiste libéral David Ricardo est né à Londres le 19 avril 1772. Cet apôtre du libre-échange est aussi à l’origine d’une célèbre théorie sur la valeur du travail. Elle a fourni à Karl Marx la base de sa propre théorie sur la «plus-value».
1852 José Echegaray, écrivain, mathématicien, ingénieur, économiste, homme politique, prix Nobel de littérature en 1904.

Naissances : José Echegaray

–Getúlio Vargas
19 avril 1883 à Sao Borja (Rio Grande do Sul) (Brésil) – 24 août 1954 à Rio de Janeiro (Brésil)
Avocat et riche propriétaire terrien du Rio Grande do Sul né en 1883, Getúlio Vargas va dominer la vie politique du Brésil pendant un quart de siècle, évoluant entre nationalisme, autoritarisme, réformisme social et même socialisme.
Immensément populaire auprès des classes ouvrières, il conquiert plusieurs fois la présidence de la République, soit par un coup d’État, soit par la voie démocratique ; il en est également plusieurs fois chassé par l’armée. La dernière sortie lui sera fatale : contraint à la démission, il préfère se suicider…

–1903 Eliot Ness,  le plus célèbres des policiers du FBI (avec Mulder et Scully), chef des incorruptibles dont on tirera un film et une série télévisée.

 

–1912 Glenn Theodore Seaborg, chimiste, prix Nobel de chimie en 1951.

 

 

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décès célèbres


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–1054 Bruno d’Eguisheim-Dagsbourg, dit Saint Léon IX, pape.

–Paul Véronèse
1528 à Vérone (Italie) – 19 avril 1588 à Venise (Italie)
De son vrai nom Paolo Caliari, le peintre est né en 1528 à Vérone, d’où son surnom. Il s’est très vite attiré la gloire à Venise, rivalisant avec le Titien et le Tintoret, autres grands artistes du Cinquecento (les années 1500 en Italie)…

–1609 Christine de Suède, reine à 6 ans, elle abdique avant de visiter l’Europe.

–Benjamin Disraeli
21 décembre 1804 à Londres (Angleterre) – 19 avril 1881 à Londres (Angleterre)
Premier ministre conservateur, d’origine juive, dandy et écrivain, confident de la reine, Benjamin Disraeli détonne dans l’Angleterre victorienne. Il est l’antithèse de son rival Willliam Gladstone, l’autre grand dirigeant britannique de la fin du XIXe siècle…

–1882 Charles Darwin, naturaliste.
12 février 1809 à Shrewsbury (Shropshire, Angleterre) – 19 avril 1882 à Downe (Kent, Angleterre)
Les théories de Charles Darwin ont ruiné le dogme d’une nature immuable depuis la création du monde.


Né en Angleterre, dans une famille fortunée de pasteurs et de médecins, le futur savant se passionne tout jeune pour l’observation de la nature. Il se fait engager comme naturaliste sur le Beagle, pour une expédition océanographique de cinq ans. L’expédition fait relâche aux îles Galápagos, dans l’Océan Pacifique, où Charles Darwin est frappé par la coexistence d’espèces voisines de lézards et d’oiseaux.
De retour en Angleterre (1836), le savant va passer le reste de sa vie à mettre en ordre ses observations avec le concours de nombreux correspondants scientifiques de par le monde. Il publie le fruit de ses travaux en 1859 dans un ouvrage au titre ambitieux qui résume à lui seul le contenu : De l’Origine des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie. Le premier tirage (1250 exemplaires) est épuisé dans la journée.
–1906 Pierre Curie, co-lauréat du prix Nobel de physique en 1903 avec sa femme Marie et Henry Becquerel. Il glisse sur la chaussée mouillée et meurt écrasé par un camion.

–1967 Konrad Adenauer,
5 janvier 1876 à Cologne (Allemagne) – 19 avril 1967 à Rhöndorf (Allemagne)
Le chancelier allemand Konrad Adenauer, résistant de la première heure au nazisme, a contribué à la restauration d’une Allemagne démocratique et au rapprochement avec la France.
conseiller municipal de Cologne
Maire de Cologne
membre et président du Conseil de l’Etat de Prusse
président de la CDU dans la zone britanique
président de la CDU pour l’Allemagne entière.
président du Conseil Parlementaire (chargé de la rédaction d’une constitution)
chancelier de la République Fédérale Allemande (1949-1963)

–1998 Armand Jammot, dialoguiste, scénariste, producteur télé à succès : « Des chiffres et des lettres » (à l’antenne depuis 1965 !) et « Dossiers de l’écran » (24 ans d’antenne !).

–Germaine Tillion
30 mai 1907 à Allègre – 19 avril 2008 à Paris
Germaine Tillion découvre l’ethnologie auprès de Marcel Mauss. Sur une suggestion de ce dernier, elle étudie de 1934 à 1940 l’ethnie berbère des Chaouis, dans les Aurès, en Algérie. Ses analyses et conclusions demeurent d’une grande actualité…

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événements


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–19 avril 1314 : Les amants scandaleux
Deux chevaliers sont exécutés, à Pontoise, dans d’atroces conditions, le 19 avril 1314. Ils sont punis pour avoir aimé des princesses.
Ce sont les principales victimes du scandale dit « de la tour de Nesle » qui a assombri la dernière année du règne de Philippe IV le Bel… et inspirera bien plus tard au romancier Maurice Druon sa fresque historique : Les rois maudits.

–19 avril 1529 : Protestation des Lutheriens à Spire
Lors d’une Diète impériale, à Spire, en 1526, une communication de l’empereur Charles Quint avait permis aux partisans de Luther d’espérer quelques accommodements. Trois ans plus tard, la Diète se réunit à nouveau à Spire mais, cette fois, l’empereur Charles Quint se montre intransigeant.
Le 19 avril 1529, cinq princes et les représentants de 14 villes répliquent par une protestation solennelle : « Nous protestons devant Dieu, ainsi que devant tous les Hommes, que nous ne consentons ni n’adhérons au décret proposé dans toutes les choses qui sont contraires à Dieu, à sa sainte Parole, à notre bonne conscience, au salut de nos âmes ». De là le mot protestant sous lequel se feront plus tard appeler l’ensemble des partisans de la Réforme [au sens de : professer sa foi, du latin pro (pour) + testare (témoigner)].


–19 avril 1713 : La Pragmatique Sanction donne l’Autriche à Marie-Thérèse
Charles VI de Habsbourg a gouverné en souverain absolu les États héréditaires de la maison des Habsbourg (grand-duché d’Autriche, royaumes de Bohème et de Hongrie,…). Comme ses prédécesseurs depuis trois siècles, il a assumé également la fonction symbolique d’empereur du Saint Empire romain germanique (on dit aussi : empereur électif d’Allemagne).
N’ayant que des filles pour lui succéder, Charles VI prévoit par la « Pragmatique Sanction » du 19 avril 1713 que son héritage pourrait revenir à l’aînée de celles-ci, Marie-Thérèse. L’ordonnance impériale doit éviter le morcellement de ses États héréditaires. Mais elle n’est agréée que du bout des lèvres par les souverains européens. Sans compter que les règles de succession du Saint Empire romain germanique ne permettent pas à une femme de porter le titre impérial ! Il s’ensuit que Marie-Thérèse de Habsbourg et son mari François de Lorraine devront dès leur avènement, en 1740, faire face à une coalition, la guerre de la Succession d’Autriche.
19 avril 1775 : Echauffourée de Lexington
1775 A Lexington (Massachusetts), un détachement britannique, en route pour détruire un dépôt d’armes, tombe dans une embuscade tendue par les indépendantistes américains (200 soldats anglais sont tués) : c’est le début de la guerre d’indépendance menée contre la Grande-Bretagne par les 13 colonies d’Amérique du Nord.

–1829 Le Venezuela proclame son indépendance.

 

–1890 Dépôt du brevet d’une « machine volante dite avion » par Clément Ader et première utilisation du nom « avion » dans un document officiel.

Evènements : Clément Ader

–1911 Séparation de l’Eglise et de l’Etat au Portugal.

–1934 Sortie de la 7 CV traction avant de Citroën.

–1943 A 4 heures, 2 000 à 3 000 Waffen SS, auxiliaires ukrainiens, lettons et policiers polonais, qui commencent à pénétrer dans le ghetto de Varsovie où survivent 60 000 juifs, sont accueillis par un feu nourri (les juifs combattront jusqu’au 16 mai ; 7 000 mourront pendant le soulèvement, les autres seront envoyés dans les camps d’extermination).
–19 avril 1956 : Conte de fées à Monaco : Grace dit oui à Rainier
Le 19 avril 1956, 30 millions de téléspectateurs assistent au mariage du Prince Rainier III de Monaco (32 ans) et de l’actrice américaine Grace Kelly (26 ans).
Le prince et l’actrice se sont rencontrés en mai de l’année précédente. Lors du festival de Cannes de cette année-là, Grace Kelly devait effectuer une séance photos pour le journal Paris Match. Afin de valoriser la mise en scène, il est très opportunément décidé de réaliser les prises de vue au château de Monaco. Elle y rencontre alors le prince Rainier : c’est le début d’une histoire d’amour comme l’aime le grand public.


Un Âge d’or de la principauté débute avec ce mariage princier… Sous l’impulsion de l’esprit entrepreneur et bâtisseur du prince Rainier, Monaco s’impose à cette époque comme un État prospère et fortuné (2 km2, 32.000 habitants en 2011). Le mariage va également marquer l’acte de naissance d’une presse, promise à un bel avenir, exposant la vie des têtes couronnées, des membres du showbiz, du cinéma et du monde des affaires.
Grace donne naissance à trois enfants, avant de disparaître tragiquement d’un accident de voiture en 1982, laissant derrière elle une légende où le glamour accompagne la tragédie. Rainier s’éteind en 2005, à 82 ans, laissant le trône à son fils Albert.

–1971 L’U.R.S.S. lance Saliout, la première station spaciale.

–1975 Lancement du premier satellite indien par une fusée soviétique.
–1993 Au Texas, USA, le FBI donne l’assaut à la ferme de Waco où se re­tranche la secte de Vernon Wayne Howell alias David Koresh (86 adeptes dont 17 enfants, sont morts, dans l’incendie des bâtiments, soit empoisonnés ou tués par balles).

–1995 Un attentat à la voiture piégée contre un immeuble fédéral à Oklahoma City, Oklahoma (sud-ouest), tue 168 personnes et en blesse plus de 600.
Timothy McVeigh, membre de la « Milice du Michigan » a été reconnu coupable de cette attaque terroriste, alors la plus meurtrière aux Etats-Unis. Il est condamné à mort en juin 1997, et exécuté le 11 juin 2001

–1999 Un incendie détruit la paillote « Chez Francis » construite dans l’illégalité la plus totale en bord de mer, au sud du golfe d’Ajaccio, Corse, France.

–2000 Un attentat contre un McDonald’s de Quévert, France entraine la mort d’une employée.

–2000 Un avion d’Air Philippines se crashe près de Davao, Philippines. Les 124 passagers et les 6 membres d’équipages sont tués.

–2001 Les forces de l’ordre (?) éthiopiennes tuent au moins trente-huit civils durant deux jours d’affrontements alors que des milliers de jeunes, des lycéens manifestaient en solidarité avec les étudiants en grève de l’université d’Addis Abeba.

–2005 Joseph Ratzinger est élu pape et prend le nom de Benoît XVI.

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bonne journée ….

Patrick 

et merci à
Hérodote.net

sources :
hérodote.net : http://www.herodote.net
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