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Le Dicton du Jour
A Saint Anselme
Dernières fleurs sème.
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Saints du jour
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–ANSELME D’AOSTE (vers 1033-1109),moine et pasteur
A Canterbury, en 1109, meurt Anselme d’Aoste, moine et pasteur. Anselme était né à Aoste vers 1033. Peu après ses vingt ans, il quitta sa ville natale et voyagea pour connaître les monastères et les centres spirituels de son temps. Arrivé à l’Abbaye du Bec, en Normandie, il fut profondément frappé par sa rencontre avec l’abbé Lanfranc, grand érudit, qui le convainquit de rester au Bec pour s’y faire moine.
Anselme, depuis longtemps déjà passionné des disciplines philosophique et théologique, trouva dans l’austère quiétude de la Normandie l’humus idéal pour approfondir ses études.
En quête d’une meilleure intelligence de la foi, Anselme affronta les questions théologiques selon une méthode nouvelle, qui trouvera son plein épanouissement dans la scolastique médiévale.
Devenu prieur et abbé du Bec, il fut appelé en 1093 à succéder, là encore, à Lanfranc comme archevêque de Canterbury. En qualité de primat de l’Église d’Angleterre, malgré son amitié personnelle avec le roi, Anselme se battit pour la liberté de l’Église contre les ingérences du pouvoir politique et par deux fois il fut contraint à l’exil.
Malgré les contradictions qu’il a subies, la vie et l’enseignement d’Anselme sont imprégnés d’une paix et d’une joie profondes, fruit de sa contemplation de Dieu et de son mystère ; Anselme est animé de cette douce compassion pour les souffrances du Christ qui, diffusée plus tard par les cisterciens, sera à l’origine d’un jaillissement nouveau et plein de richesse dans l’histoire de la spiritualité en Occident.
En 1O58 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l’école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte avec lequel il se lie d’une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d’Henri Ier dont ils sont les auteurs ‘(grd mère d’Henri II)
Lecture
En vérité, Seigneur, ceci est la lumière inaccessible où tu habites, et il n’en est pas d’autre qui pénètre cette lumière pour t’y voir tout entier. C’est donc pour cela que je ne la vois pas, car elle est trop forte pour moi, et cependant tout ce que je vois, je le vois par elle, comme l’œil infirme voit tout ce qu’il voit dans cette lumière du soleil qu’il ne peut contempler dans le soleil lui-même. Mon intelligence ne peut l’atteindre, ne peut la soutenir, car elle brille trop, et l’œil de mon âme ne peut pas supporter de s’y appliquer longuement. Il est ébloui par la splendeur, vaincu par l’amplitude, confondu par la grandeur. Ô lumière suprême et inaccessible, ô vérité entière et heureuse, que tu es loin de moi qui suis si près de toi ! Que tu es loin de mon regard, tandis que je suis si présent au tien ! Tu es partout présente tout entière et je ne te vois pas. Je me meus en toi et suis en toi, et je ne puis m’approcher de toi. Tu es en moi et autour de moi, et je ne te sens pas.
(Anselme, Proslogion).
–Saint Anastase Higoumène au Mont-Sinaï (7ème s.)
Il était né à Chypre avant l’arrivée des Arabes. Il fit peut-être des études de médecine comme semble en témoigner sa culture médicale. Il se fit moine au Mont-Sinaï. Mais à cette époque, la profession monastique en Orient, même en cette époque troublée, n’est pas un obstacle aux voyages comme nous le constatons par bien d’autres saints pèlerins. On le trouve à Damas et en Egypte. De passage à Alexandrie, il s’intéresse aux controverses théologiques et défend la foi du concile de Chalcédoine : le Christ est vrai Dieu et vrai homme. Arrive le tourbillon de la conquête arabe qui bouleverse la société chrétienne. Anastase encourage les chrétiens des régions conquises à rester fidèles à leur foi. Beaucoup de chrétiens sont déportés par les conquérants vers des régions insalubres. Saint Anastase et d’autres moines se dévouent auprès d’eux, partageant leurs épreuves et les réconfortant. Nous avons de lui un traité de christologie et une catéchèse populaire où s’expriment son ouverture d’esprit et sa profondeur théologique.
–Saint Anastase d’Antioche (+ 599)
En fait nous commémorons aujourd’hui deux patriarches d’Antioche. Tout d’abord, saint Anastase Ier, originaire de Palestine qui fut un des ardents défenseurs de l’orthodoxie en face de l’hérésie monophysite. Il se lia d’amitié avec le Pape saint Grégoire le Grand qu’il connut lorsque ce dernier était légat du Pape à Constantinople auprès du Patriarche et ils échangèrent plusieurs lettres où saint Grégoire soutenait saint Anastase qui connaissait quelque dépit de voir que le Patriarche de Constantinople voulait prendre le titre de « patriarche oecuménique. »
Souvent confondu avec Anastase le Sinaïte.
–Saint Apollonius Martyr (+ v. 186)
Patricien romain, il fut sommé de rendre raison de la foi qui était la sienne. Comme c’était un personnage considérable et des plus cultivés, les philosophes vinrent écouter le rapport qu’il lut devant le Sénat. Il fut traité avec beaucoup d’égards, mais ce rapport lui valut un procès où il affirma « prier Dieu tous les jours pour l’empereur qui règne sur la terre par la seule volonté divine. »
–Saint Conrad de Parzham Frère capucin (+ 1894)
Confesseur. Jusqu’à l’âge de trente ans, il travailla avec ses parents dans leur ferme de Parzham en Basse-Bavière. Puis il alla se présenter au couvent des Capucins qui desservaient le célèbre sanctuaire marial de Notre-Dame d’Altötting. Ils le reçurent comme frère convers ou laïc vivant au monastère. Ils firent de lui le portier du couvent pendant 44 ans, accueillant avec sourire et patience fournisseurs, visiteurs et pèlerins. Beaucoup de religieux et de religieuses reconnurent qu’ils devaient leur vocation grâce à quelques-unes des paroles tombées de ses lèvres quand ils venaient en pèlerins ou en commerçants. Un bénédictin curieux a calculé qu’en raison de quarante coups de sonnettes par jour, saint Conrad dut accomplir près de 500.000 actes de vertu dans sa vie d’accueil.
–Bienheureux Jean Saziari Tiers-Ordre de saint François (+ 1371)
Né vers 1327, Giovanni Saziari, agriculteur laïc, prit l’habit religieux du Tiers-Ordre de saint François à Callium dans les Marches et fut un exemple par la simplicité de la sainteté de sa vie quotidienne. Béatifié le 9 décembre 1980 par Jean-Paul II.
–Saint Maëlrub (+ 722)
Descendant des princes de Niall, il est ordonné prêtre à l’abbaye de Bangor. Il se rend ensuite en Écosse pour évangéliser les Pictes. Il fonde une église à Applecross, sur l’île de Skye. Selon la légende, à l’âge de 80 ans, il aurait été massacré par des pirates norvégiens qu’il tentait de convertir.
–Saint Maximien (+ 434)
Il était originaire de Rome et fut ordonné prêtre à Constantinople par le patriarche Sisinius lui-même. Sinisius eut pour successeur Nestorius dont la doctrine hérétique sur la personne du Christ fut ardemment combattue par saint Maximien. Le concile d’Ephèse condamna Nestorius et, deux ans plus tard furent proclamées la totale divinité et la totale humanité du Christ Jésus. Saint Maximien fut alors élu pour le remplacer comme patriarche de Constantinople, à la grande joie du pape de Rome,saint Célestin. Saint Cyrille, patriarche d’Alexandrie, attribua la restauration de l’unité de l’Eglise aux prières et à l’activité de ce sage pasteur.
–Saint Román Adame Rosales, prêtre et martyr mexicain (+ 1927)
Il est né en Teocaltiche, Jalisco (diocèse de Aguascalientes) 27 Février 1859.
Durant la persécution contre l’Église dans ce pays, il exerça son ministère en cachette dans des maisons et des fermes, aidant les malades, tentant d’éduquer les enfants. Dénoncé, il fut arrêté et fusillé à Nochistlan, sur le territoire de Guadalajara au Mexique.
Canonisé le 21 Mai 2000.
Egalement Saints Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons.
–« Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons, martyrs au cours des trente premières années du XXème siècle. La majeure partie appartenait au clergé séculier et trois d’entre eux étaient des laïcs profondément engagés dans l’assistance aux prêtres. Ils n’abandonnèrent pas le courageux exercice de leur ministère lorsque la persécution religieuse s’accrut sur la terre mexicaine bien-aimée, déchaînant la haine contre la religion catholique. Tous acceptèrent librement et sereinement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon explicite à leurs persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique enracinée dans les communautés ecclésiales qu’ils servaient, promouvant également leur bien-être matériel, ils sont aujourd’hui un exemple pour toute l’Eglise et pour la société mexicaine en particulier. »
Homélie du pape Jean-Paul II.
–Saint Siméon Catholicos perse (+ 345)
Le nombre des chrétiens était grand en Perse au IVème siècle, mais l’empereur Sapor pendant son long règne de 310 à 380, confondit l’empire romain et la foi chrétienne. Il y eut ainsi trois grandes persécutions, dont l’une condamnait les chrétiens à devenir esclaves. Saint Siméon écrivit à l’empereur. Ce pourquoi il fut arrêté, chargé de chaînes et traîné de Séleucie jusqu’à Suse. Le vieil évêque fut mené devant l’empereur lui-même qui le condamna à être décapité. Il fut tiré de la prison en même temps qu’une centaine d’autres chrétiens, prêtres et évêques et furent tués, les uns après les autres, saint Siméon le dernier pour avoir refusé d’adorer le soleil.
–Saint Wolbodon (+ 1021)
Wolbodon fut prince-évêque de Liège de 1018 au 21 avril 1021. Désigné par l’empereur Henri II, il serait originaire de Lotharingie ou de Flandre et il était ancien prévôt de l’église Saint-Martin d’Utrecht, puis chapelain à la cour de l’empereur. Dès son accession au trône épiscopal, Wolbodon, considéré comme le véritable fondateur de l’abbaye de Saint Laurent, ordonne la reprise des travaux que Notger avait interrompus. Il fera appel aux moines bénédictins pour occuper l’abbaye, et laissera une fortune destinée à la poursuite du chantier. Il sera enterré dans sa chère abbaye.
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Naissances célèbres
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–1816 Charlotte Brontë, écrivain.
–1876 Vincent Scotto, compositeur.
–1882 Percy Williams Bridgman, prix Nobel de physique en 1946.
–1912 Marcel Camus, metteur en scène (Orfeu Negro, le chant du monde,…).
–1915 Anthony Quinn, acteur.
–Élisabeth II
21 avril 1926 à Londres (Angleterre)
La reine Élisabeth II accède au trône à la mort de son père George VI, le 6 février 1952. Elle a 25 ans. À la différence de ses prédécesseurs, la jeune souveraine a joui d’une enfance heureuse auprès de parents affectueux. Il est vrai que son père,d’un naturel timide, n’a été pressenti pour le trône qu’à 35 ans…
–1938 Spirou, personnage de bande dessiné imaginé par Robert Velter.
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décès célèbres
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–1073 Anselme de Lucques, dit Alexandre II, pape.
–1142 Pierre Abélard, philosophe et théologien.
–1699 Jean Racine, historiographe du roi, tragédien (La Thébaïde, Alexandre, Andromaque, membre de l’Académie Française, …), ami de La Fontaine, Boileau et Molière, …
–Eugène de Savoie-Carignan
18 septembre 1663 à Paris – 21 avril 1736 à Vienne (Autriche)
Le prince Eugène se range parmi les plus grands chefs de guerre de l’Histoire. Né Français, il ne rêve que de combats mais le roi Louis XIV lui refuse un commandement. Qu’à cela ne tienne. Eugène s’enfuit de Paris et se met au service de l’archiduc d’Autriche Léopold 1er, en guerre contre les Turcs.
Eugène reçoit un régiment à 20 ans. Bientôt à la tête de l’armée autrichienne, il défait en Hongrie l’armée turque. Son étoile monte au zénith avec le traité de Karlowitz, en 1699, par lequel l’Autriche s’étend en Hongrie et en Transylvanie. Il combat ensuite avec un certain bonheur les armées de… Louis XIV.
Promoteur inspiré de la «Vienna gloriosa», il se fait construire à Vienne la fabuleuse résidence du Belvédère.
–1918 Baron Von Richtoffen, dit le baron rouge, as de l’aviation allemande avec 78 victoires.
–John Maynard Keynes
5 juin 1883 à Cambridge (Angleterre) – 21 avril 1946 à Tilton (Sussex, Angleterre)
John Maynard Keynes, plus grand économiste du XXe siècle, est né à Cambridge. C’est aussi là qu’il s’est formé et a enseigné l’économie.
Il démissionne de la conférence de paix de 1919 en guise de protestation contre les réparations imposées à l’Allemagne vaincue, en lesquelles il voit la source d’un nouveau conflit. Il développe sa thèse dans un essai : Les conséquences économiques de la paix auquel l’historien français Jacques Bainville réagit par un autre essai : Les conséquences politiques de la paix, dans lequel il montre que le problème est moins économique que géopolitique (une Allemagne unitaire au milieu de petits États issus de la décomposition de l’Autriche-Hongrie).
Keynes dénonce également, avec plus de justesse, la réévaluation de la livre sterling par Churchill en 1925. Il bouleverse la pensée économique en prônant l’intervention de l’État. Ainsi montre-t-il que la dépense publique est indispensable à la préservation du plein emploi et à la croissance, même et surtout au prix d’un déficit budgétaire. Il s’agit simplement que l’État oriente ses interventions de façon à prélever de l’argent sur les agents qui ont la plus grande propension à la thésaurisation (épargne) et le redistribue à ceux qui ont la plus grande propension à la consommation et à l’investissement…
Keynes présente un condensé de sa pensée dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie en 1936. Il participe enfin à la conclusion des accords monétaires de Bretton Woods en 1944.
–1965 Sir Edward Appleton, prix Nobel de physique en 1947.
–1971 François Duvalier, « Papa Doc », président auto proclamé et à vie Haïtien.
–1996 Zora Arkus-Duntov, père de la Chevrolet Corvette.
–1996 Robert Hersant, patron de presse.
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événements
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–21 avril 753 avant JC : Fondation légendaire de Rome
Le 21 avril de l’an 753 avant JC est une date mémorable dans l’Histoire de l’Occident. Rome a été fondée ce jour-là par Rémus et Romulus, descendants du Troyen Énée et de Vénus. C’est du moins la légende qu’exposera plus tard le poète Virgile dans L’Énéide…
Après quelques péripéties également légendaires comme l’enlèvement des Sabines et le viol de Lucrèce, la cité chasse son dernier roi, Tarquin le Superbe, et devient une République sénatoriale.
L’Histoire nous enseigne que la Ville éternelle est née sur le Tibre, à la limite méridionale de l’Étrurie, du regroupement de plusieurs villages établis sur trois collines : l’Esquilin, le Caelius et le Palatin (ou palatium, d’où nous vient le mot palais). Quatre autres collines sont plus tard adjointes à la ville : le Capitole, le Quirinal, le Viminal et l’Aventin. L’ensemble urbain prend alors le nom de Rumon (la « ville du fleuve »), d’où nous vient le nom actuel de Rome.
La cité doit surmonter maintes menaces, dont le siège de la ville par les Gaulois de Brennus. Après quoi le général et dictateur Camille (Marcus Furius Camillus) réorganise l’infanterie romaine en légions (4000 à 5000 hommes) subdivisées en manipules (compagnies) et centuries (sections). Cette armée de soldats-paysans va conduire Rome à la conquête du monde méditerranéen…
–21 avril 135 : Hadrien dédicace le futur Panthéon
Le 21 avril 135, jour anniversaire de la fondation de Rome, l’empereur Hadrien dédicace un nouveau temple à Vénus et à Rome. Il s’agit de rien moins que de l’actuel Panthéon, premier monument à coupole de la Ville éternelle. Sa coupole immense, surmontée d’un oculus (ouverture sur le ciel), n’a pas souffert des outrages du temps. Remarquable témoignage du savoir-faire des constructeurs romains, elle a servi de modèle à la basilique Saint-Pierre de Rome et à bien d’autres monuments de la Renaissance ainsi qu’au Panthéon de Paris.
Le peintre Rafaello Sanzio, plus connu en France sous le nom de Raphaël, est inhumé au Panthéon, de même que les rois italiens Vittorio-Emmanuelle II et Umberto II.
–21 avril 1526 : Babour chah bat le sultan de Delhi
Le 21 avril 1526, sur le célèbre champ de bataille de Panipat, près de Delhi, le turc Babour chah (ou Babur) écrase l’armée du sultan musulman de Delhi, Ibrahim Lodi, grâce à son artillerie. Sa victoire marque la naissance du dernier grand empire indien avant l’occupation britannique : l’empire moghol…
–21 avril 1863 : Fondation de la religion bah ‘aie
Le 21 avril 1863 marque la naissance en Perse de la religion baha’ie (aussi appelée bahaïsme ou babisme) ; elle est aujourd’hui pratiquée par cinq millions de fidèles. Sa naissance est célébrée du 21 avril au 2 mai par tous les baha’is du monde sous le nom de Ridvan. Cette religion a été fondée par Mirza Husayn-Ali, dit Baha’u’llah (la gloire de Dieu), prophète de Mirza Ali Muhammad, dit el Bâb (la Porte). Ce dernier repose depuis 1899 sur le mont Carmel, au-dessus d’Haïfa…
–1900 Dugardin invente un procédé de la photographie couleur.
–1901 Auguste Rodin expose la sculpture de Victor Hugo nu au grand palais.
–21 avril 1918 : Le « Baron rouge » abattu
Le 21 avril 1918 disparaissait au-dessus de la Somme le capitaine Manfred von Richthofen (26 ans), As des As de la Grande guerre (80 victoires confirmées). Surnommé le Baron rouge, ce pilote allemand égale par la bravoure ses homologues français, Georges Guynemer, René Fonck et Roland Nungesser.
–1923 A New-York, lors d’un marathon de danse, 2 compétiteurs meurent d’épuisement et 4 autres agonisent. La gagnante, Miss Jane Cully danse pendant 90 heures et 10 minutes sans s’arrêter.
–1930 A Columbus, dans un pénitencier, un incendie fait 320 morts.
–1938 Sortie du premier journal de « Spirou ». Spirou, dessiné par Robert Velter est groom au « Moustic Hôtel »
Un autre héros voit le jour : Tif qui doit être rejoint par son copain Tondu pour de nombreuses aventures.
C’est la culture européenne qui s’oppose à la culture américaine dans cette revue de BD. Les aventures de Spirou, bien sûr, mais aussi des Schtroumpfs, Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Jerry Spring, Blondin et Cirage, Buck Danny, Gil Jourdan, Johan et Pirlouit, Timour, Boule et Bill, la Patrouille des Castors, Yoko Tsuno, les Tuniques Bleues, le Petit Spirou, le Marsupilami… y seront publiés
–1944 Les françaises ont le droit de vote et l’exerceront pour la première fois le 29 avril 1945 pour les élections municipales.
–1949 1er vol largué et motorisé du Leduc 010, premier avion à tuyère thermo-propulsive.
–21 avril 1960 : Brasilia capitale du Brésil
Le 21 avril 1960, Brasilia devient officiellement la capitale du Brésil. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’événement survient le jour anniversaire de la fondation de Rome ! Quatre ans plus tôt, le président brésilien Juscelino Kubitschek a décidé de construire une nouvelle capitale en plein coeur du pays, dans les steppes du Mato Grasso, afin de réorienter le développement du Brésil vers l’intérieur.
L’oeuvre de l’urbaniste Lucio Costa et de l’architecte Oscar Niemeyer est fidèle au « style international » inventé par Le Corbusier. Elle ravit les esthètes… mais ne convainc pas ses habitants ni les nostalgiques de l’ancienne capitale, Rio de Janeiro.
Brasilia
–1961 Les généraux français Raoul Salan, Maurice Challe, Edmond Jouhaud et André Zeller font un putsch à Alger (alors en France), et prennent le pouvoir lorsqu’ils apprennent que le gouvernement français négocie en secret l’indépendance de l’Algérie avec le FLN.
Le putsch d’Alger (ou Putsch des généraux) ne tient que jusqu’au 26/04.
Les généraux Challe et Zeller seront condamnés à 15 ans de réclusion … puis amnistiés et réintégrés dans leurs dignités militaires !
Les généraux Salan et Jouhaud s’enfuient et seront condamnés à perpétuité (pour Salan) et à la peine de mort (pour Jaouhaud) avant de créer et diriger l’OAS (Organisation armée secrète).
–1967 Instauration du « régime des colonels » (période de dictature et de répression) en Grèce par Gheórghios Papadhópoulos, Stylianos Pattakos et Nicolaos Makrezos.
–1987 L’explosion d’une voiture piégée à Colombo, Sri-Lanka, fait 150 morts.
–1988 Fin du détournement d’avion du Boeing 747 du Koweïtien.
–1995 Un seisme de 4,7 sur l’échelle de Richter ébranle Nice sans faire de victimes.
–1997 Jacques Chirac décide de dissoudre l’Assemblée Nationale. Enorme erreur de stratégie politique, qui lui vaudra la cohabitation avec Lionel Jospin.
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FETE NATIONALE
Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
United Kingdom of Great Britain and Norther Ireland
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La reine Élisabeth II accède au trône à la mort de son père George VI, le 6 février 1952. Elle a 25 ans. À la différence de ses prédécesseurs, la jeune souveraine a joui d’une enfance heureuse auprès de parents affectueux. Il est vrai que son père, d’un naturel timide, n’a été pressenti pour le trône qu’à 35 ans.
Bien préparée à monter sur le trône, elle va exercer avec diligence et discrétion son ministère, en digne héritière de Victoria. Pour ses sujets du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, elle apparaît comme un utile symbole de la continuité de l’État et de l’unité nationale. Par-delà leurs différences, tous les citoyens sont unis par leur commune allégeance à une monarchie millénaire.
La reine est également, encore aujourd’hui, le chef d’État de 14 autres natons du Commonwealth (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Jamaïque, Maurice…).
Une princesse préparée à servir
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Élisabeth (Lilibeth pour les intimes) sert comme ambulancière. Elle accomplit ensuite son service national comme les autres filles de son âge, ce qui lui vaut de rencontrer un jeune lieutenant, le prince Philip de Grèce, dont la famille a été chassée de Grèce en 1922.
Le prince, qui descend comme elle de la reine Victoria, est naturalisé en 1947 sous le nom de Philip Mountbatten et épouse la Princesse de Galles le 20 novembre 1947. La cérémonie est pour la première fois télévisée.
Les naissances s’enchaînent : Charles, le 14 novembre 1948 ; Anne en 1950, Andrew en 1960 et Édouard en 1964. Par un regrettable effet de balancier, les enfants connaissent une éducation rigide sous l’impulsion du prince consort, Philip, duc d’Édimbourg.
C’est au cours d’un voyage officiel au Kénya, dans une réserve naturelle, que le couple royal apprend la mort de George VI, mort dans son sommeil des suites d’un cancer du poumon, à 56 ans.
Surmontant son chagrin, la jeune souveraine est intronisée selon la tradition, déclarant à son peuple : «J’ai le coeur trop gros pour vous dire autre chose que ceci : je travaillerai sans relâche, comme mon père avant moi». Le 15 février suivant ont lieu les funérailles de son père. Son propre couronnement se tient seize mois plus tard, le 2 juin 1953, à l’abbaye de Westminster.
Péripéties et drames
En 1955 survient le premier scandale intime avec le projet de Margaret, soeur cadette de la reine, d’épouser un capitaine divorcé, Peter Townsend. Se soumettant en définitive à une règle d’un autre âge, la princesse renonce à son projet et s’unit plus tard à Anthony Armstrong-Jones (Lord Snowdon). L’union tourne mal et la princesse va se saoûler de plaisirs interdits sur l’ilôt Moustique, dans les Antilles.
En 1973, la princesse Anne, cavalière de niveau international, épouse contre le gré de sa famille le capitaine Mark Philipps, sans titre nobiliaire. Elle connaît un bonheur paisible. Plus conciliant, le prince Charles renonce à la femme de son coeur, Camila Parker-Bowles, pour épouser en 1981 Diana Spencer, la princesse choisie par ses parents. Comme avec sa tante Margaret, le mariage s’achève dans le drame.
Charles et Diana, qui ont eu deux garçons, William et Henry, se séparent en 1992, «annus horribilis» selon l’expression même de la reine, qui voit aussi son cher château de Windsor partir en fumée (il sera reconstruit à l’identique).
Le couple divorce le 28 août 1996. Un an plus tard, le 31 août 1997, Diana et son amant trouvent la mort à Paris dans une course poursuite avec les paparazzi. La princesse a 36 ans. Ses funérailles, un grand moment d’émotion cathodique, témoignent des rapports tendus entre la reine et son peuple.
Dans les années suivantes, la vieille souveraine n’aura de cesse de restaurer le lien avec son peuple. Tout indique qu’elle y soit arrivée.
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patrick
ave l’aimable concours de hérodote.net
( dont André Larané…)
sources
hérodote.net
wikipédia
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